Liste de 10 films
créee il y a plus de 10 ans · modifiée il y a plus de 10 ans
Predator (1987)
1 h 47 min. Sortie : 19 août 1987 (France). Action, Aventure, Science-fiction
Film de John McTiernan
KreepyKat a mis 9/10.
Annotation :
Film d'action ultime ? Pas loin en tout cas : sous son apparence brute et bas de plafond, Predator regorge de niveaux de lectures, entre le retour à l'animalité, la deconstruction du mythe du héros bodybuildé des années 80s, et j'en passe. Le tout avec une réalisation de grande classe et un rythme sans faille. Perfect.
L'Homme qui plantait des arbres (1987)
30 min. Sortie : 1987 (Canada). Animation, Drame
Court-métrage d'animation de Frédéric Back
KreepyKat a mis 9/10.
Annotation :
C'est magnifique picturellement parlant. Ca ressemble à du Aleksandr Petrov avant l'heure, avec ce trait fugace, et c'est au service d'une histoire poétique, aux allures de conte métaphysique (Jean Giono est grand). Puissant.
Au revoir les enfants (1987)
1 h 43 min. Sortie : 7 octobre 1987. Biopic, Drame, Guerre
Film de Louis Malle
KreepyKat a mis 8/10.
Annotation :
Je me considère exigeant dès qu'un film parle de l'occupation. Le fait est que le sujet est terriblement complexe et qu'un film "classique" ne peut le traiter entièrement, d'où des raccourcis pris par certains qui ont le don de m'agacer. Je m'attendais à ce que ce soit le cas ici, mais non : le ton Louis Malle joue à plein, et le film sait trouver le bon équilibre entre empathie et distance avec le sujet. Et, chose rare, il nous montre ici des personnes qui ne réalisent pas toute la portée et l'étendue de la 2nde guerre mondiale, ce que je trouve bien plus juste, et bien plus touchant aussi, que l'immense majorité des films sur le sujet.
Bagdad Café (1987)
Out of Rosenheim
1 h 31 min. Sortie : 20 avril 1988 (France). Comédie dramatique
Film de Percy Adlon
KreepyKat a mis 8/10.
Annotation :
Au Bagdad Café, on y va pour se sentir bien. Rien ne bouge, finalement, dans ce rade perdu, et pourtant on aime bien y aller. Il y a des histoires, des aventurettes, et puis des gens qu'on aime bien, un peu fous, un peu paumés, mais c'est chouette, on s'y sent bien. Le Bagdad Café, c'est un lieu hors du temps, une petite pause avant de reprendre son chemin, comme avant.
Full Metal Jacket (1987)
1 h 56 min. Sortie : 21 octobre 1987 (France). Drame, Guerre
Film de Stanley Kubrick
KreepyKat a mis 8/10.
Annotation :
La structure en deux axes montre tout d'abord l'endoctrinement des soldats - en poussant cet exercice jusqu'à l'absurde - puis sa mise en pratique sur le terrain. Structure audacieuse mais pertinente, et qui donne naissance à une scène pivot absolument traumatisante. La deuxième moitié a un peu du mal à passer, après un tel pic.
Le Déjeuner sur l'herbe (1987)
26 min.
Court-métrage de Pritt Pärn
KreepyKat a mis 7/10.
Annotation :
Un court en quatre partie, déroutant, un peu longuet, dont on a du mal à percevoir la finalité, jusqu'à la conclusion, saisissante.
RoboCop (1987)
1 h 42 min. Sortie : 20 janvier 1988 (France). Action, Policier, Science-fiction
Film de Paul Verhoeven
KreepyKat a mis 7/10.
Annotation :
Film de super-héros abrasif et cinglant, derrière toute l'ambiguité dont peut faire preuve Paul Verhoeven. Une réussite en son genre, même si j'ai toujours du mal avec la direction artistique, que je trouve un peu kitsch.
Bird (1988)
2 h 40 min. Sortie : 1 juin 1988. Biopic, Drame, Musique
Film de Clint Eastwood
KreepyKat a mis 7/10.
Annotation :
Peu de souvenirs de ce film, que j'avais trouvé trop long mais possédant une atmosphère sombre tout à fait bienvenue.
Fievel et le Nouveau Monde (1986)
An American Tail
1 h 20 min. Sortie : 4 février 1987 (France). Animation, Comédie, Drame
Long-métrage d'animation de Don Bluth
KreepyKat a mis 6/10.
Annotation :
Une quête initiatique toute mimi, sans que son portrait de l'Amérique ne soit très passionant.
Angel Heart - Aux portes de l'enfer (1987)
Angel Heart
1 h 53 min. Sortie : 8 avril 1987 (France). Thriller, Fantastique, Film noir
Film de Alan Parker
KreepyKat a mis 6/10.
Annotation :
Hormis quelques élements savoureusement nanars, le film se tient plutôt bien, notamment grâce à son atmosphère sombre, étouffante, paranoïaque, très réussie en somme. Deux trois scènes sortent particulièrement bien du lot.