1991 en 10 films

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Barton Fink est ultime. Une oeuvre métaphorique et surréaliste totale, un cauchemar dont on ne ressort pas, un film hanté ; et terrifiant.

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"Dream on."

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Terriblement bien huilé. Le personnage d'Hannibal est évidemment le personnage-phare du film, mais le reste est loin de démériter, et donne au tout une ambiance étrange, à mi-chemin entre le thriller classique et le film contemplatif.

Annotation :

Un petit joyau caché, très bel hommage à Kafka avec un Jeremy Irons qui, après Faux Semblants, démontre une nouvelle fois l'étendue de son talent pour jouer les névrosés.

Annotation :

Variation du premier en mode "bigger and louder", ce qui donne au final le seul film de Cameron que j'aime vraiment, parce que totalement assumé comme un film d'action et qui ne cherche pas à se prendre au sérieux.

Annotation :

Des scènes un peu longuettes qui en côtoient d'autres démentielles. Terry Gilliam n'est pas totalement à l'aise, un peu bridé, certaines scènes sonnent terriblement consensuelles, mais lorsqu'il se lâche, c'est grandiose.

Annotation :

Il y a la sensation un peu désagréable de regarder une oeuvre-fleuve dont on aurait coupé des bouts. Il y a l'animation que je trouve perfectible, accusant son âge. Pour le reste, chapeau, il mérite sa réputation. Et la scène du rêve est parmi mes préférées de tous les temps.

Annotation :

Le grand frère de "La cité des enfants perdus", avec un ton un peu plus léger, plus naïf et comique, qui lui donne moins de portée, mais un certain nombre de qualités s'y trouvent déjà, notamment pour ce qui est de l'univers, génial et tordu à souhait.

Annotation :

Absurde à souhait. J'ai peur de m'asseoir où que j'aille maintenant.

Annotation :

Un des rares films où l'univers glauque et tordu des frères Quay me parle, probablement parce que c'est le plus compréhensible, mais j'y trouve un petit côté touchant.