1997 en 10 films

Annotation :

Décidément, dès qu'il s'agit de film-spectacle, Peter Jackson est le haut du panier pour moi. Une gestion du rythme parfaite, un second degré réjouissant, des personnages caricaturaux mais étrangement attachants, et un certain nombre de scènes absolument démentes qui permettent de passer outre une intrigue globalement décevante.

Annotation :

Tim Burton se met à la parodie, et finalement c'est là où son univers loufoque marche le mieux, rien ne se prend au sérieux et on en profite pour y coller une satire des Américains, pas grand chose de plus qu'une petite taquinerie finalement, mais ça suffit à donner au film un air irrévérencieux qui lui va merveilleusement bien.

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Les plans s'étirent, interminables. Rien ne bouge, rien ne se passe, l'horloge tourne. Une œuvre clairement expérimentale où Sono Sion interroge le temps, répète les mêmes scènes, encore, compte les secondes, et encore... Et il arrive à rendre cela passionnant (les plans abstraits où Keiko compte alors qu'un son d'ambiance monte petit à petit me resteront longtemps en mémoire). Le con.

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Un dessin animé un peu bavard, avec de longs monologues qui semblent greffés artificiellement à l'intrigue (au contraire du deuxième opus), mais qui se transforme en chef d’œuvre durant les scènes d'actions, avec cette ambiance contemplative absolument délectable.

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Beaucoup plus classique que les autres Tarantino, bien qu'on retrouve par petites touches son style, Jackie Brown prend le temps de développer son ambiance, ses personnages et leurs relations, pour un résultat qui manque parfois de pêche, mais qui possède une vraie profondeur.

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Un pré-Kuzco pas totalement abouti et avec quelques personnages carrément insupportables, mais très réussi au niveau du rythme, du ton groovy et déjanté, et des bad-guys plutôt savoureux.

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Un South Park live. C'est tellement caricatural que ça en perd sa charge satirique, mais en même temps, le délire est porté si loin que ça en devient franchement hallucinant.

Annotation :

J'ai un peu du mal avec ce film. Je trouve qu'il ressemble à un Nausicaä qui se serait voulu plus "adulte" alors que ce n'est pas le cas, et qu'au contraire il tombe bien plus souvent dans la caricature. Sans compter les personnages moins attachants. Alors bon, je ne nie pas qu'il a d'énormes qualités, mais la comparaison me gêne trop pour que j'en fasse abstraction, et j'ai beaucoup de mal avec le dernier acte.

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Cameron est toujours aussi lourdaud en termes de sentiments, mais son penchant spectaculaire, qui s'exprime pleinement dans un dernier acte saisissant, est réellement réussi et magnifiquement mis en scène, ce qui permet de passer outre un pathos souvent pesant.

Annotation :

Un film mineur, une comédie sociale légère et agréable, bien qu'elle passe à côté de ses enjeux.