1999 en 10 films

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Soyons francs : L'éternel débat du "ce film est-il pour les adolescents en pleine crise ou non ?", je m'en fous un peu. Mais plus qu'un simple film anti-capitaliste (tu m'étonnes que sous cet angle il ait l'air superficiel), j'y vois l'un des plus grands films nihilistes, une farce gigantesque qui tape sur le conformisme, l'anti-conformisme, le fascisme, l'anarchie, tout en fait, et puis tant qu'à faire on a qu'à faire tout péter tiens.

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Et du coup, si vous voulez une critique du capitalisme (et de l'impérialisme américain par la même occasion), allez donc jeter un œil sur ce film, qui pour le coup traite intelligemment du sujet. Du façon métaphorique, certes, mais tout de même. Et puis même sans s'attacher au propos, ce film est un véritable ovni qui mérite le coup d’œil.

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Ça commence par un chant. Un chant d'une beauté terrassante. La Ligne Rouge est un film contemplatif sur la guerre. L'association semble improbable, et pourtant c'est ce contraste qui donne toute son ampleur au film, fresque immense et pourtant filmée à hauteur d'homme.

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Un hommage aux films de science-fiction très réussi, touchant, avec un robot qui figure parmi les personnages les plus attachants du cinéma. Une histoire simple mais soignée et aux multiples résonances. Je regrette vraiment de ne pas l'avoir découvert enfant.

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Une variation intelligente sur le même thème qu'un des films que je chéris, et un récit initiatique solide et pas inintéressant. Une bonne surprise pour un film que j'ai vu après tout le monde et que je m’apprêtais à détester.

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Tout aussi satirique et féroce que la série. Autant dire que si vous n'aimez pas South Park, passez votre chemin. Des passages un peu longuets, mais d'autres vraiment drôles, ça équilibre la balance.

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Plastiquement, ça tient du génie. C'est très statique, forcément vu le parti pris, mais il a le mérite de présenter un style d'animation différent, et fort intéressant au demeurant. L'histoire quant à elle ne m'a pas franchement touchée.

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Premier film et déjà l'obsession est au centre du film, peut-être de façon encore plus prégnante que sur le reste de son œuvre, il lui manque un certain recul pour faire complètement mouche. Cet acharnement mathématique peut laisser froid, voire énerver, mais le traitement très sombre lui confère une certaine force. Un film étrange, à part.

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J'apprécie ce film, malgré ses grosses ficelles, son côté "tu vas chialer, mon salaud !" C'est très manichéen, mais ça ne me dérange pas, ça confère au film un aspect conte que j'aime bien. Et puis le personnage principal est intéressant (même si l'acteur beaucoup moins) par sa position maudite.

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Clint possède toujours un certain charisme et porte ce film sur ses épaules. Il manque cependant de la tension, du rythme ou tout simplement des personnages plus consistants pour retenir l'attention. En l'état, il reste surtout des longueurs et quelques scènes très réussies.