2008 en 10 films

Annotation :

Les paumés, les marginaux, et tout ce qui se cache derrière ces mots. Leurs rêves, leurs aspirations, ce qui les a conduit là... et puis aussi un peu de musique, de scènes de ménage, de chasse à la mouche et toutes ces sortes de futilité. La vie qui suit son cours, en somme.

Annotation :

En un sens c'est le film le plus terrifiant de la décennie. Il ne recule devant aucun procédé roublard (faux docu, prise d'otage émotionnelle...) jusqu'à en devenir écœurant par l'hypocrisie qui se dégage des personnages, au point d'infiltrer la pellicule elle-même. Au final, un film ambigu, mais une expérience proprement traumatisante.

Annotation :

Ça commence comme une parodie de film d'amour adolescent et ça finit en tragédie moderne sur fond de secte. La transition entre les deux parties est pénible, mais les deux heures qui suivent atteignent un tel niveau de grâce que l'on pardonne aisément cet écart.

Annotation :

Paradoxalement, ce film-ci ne me pas fait peur, mais est diablement fun, avec un crescendo génial et un concept parfaitement maîtrisé. A la fois très inventif et tout à fait classique, un spectacle dont je ne me lasse pas.

Annotation :

Sa réputation de nanar ultime n'est pas usurpée. Terrifiant, mais peut-être pas dans le sens voulu.

Annotation :

Une comédie pince-sans-rire pleine de mauvais esprit. Ça tire de tous les côtés, et c'est salvateur.

Annotation :

3 courts-métrages, 3 sensibilités différentes. Chacun aura sa préférence, mais les 3 sont réussis dans leur genre et se complètent merveilleusement bien.

Annotation :

Une œuvre vraiment méchante, qui ne fonctionne pas totalement en tant que récit mais qui se rattrape en tant que métaphore de l'Amérique, bien aidée en cela par la partition hallucinante de Daniel Day-Lewis.

Annotation :

Sorte de [Rec] version courte agrémenté d'une parabole sociale férocement drôle, Plein Emploi est une petite perle doublée d'un bel hommage aux films de zombie.

Annotation :

Les films des frères Coen ont souvent un caractère très mécanique, mathématique, et No Country en est la parfaite illustration. Fuite désespérée vers le néant, ambiance étouffante, violence âpre et nihilisme caractérisent ce film. Un rythme un peu bâtard l'empêche cependant de se glisser parmi les plus grandes réussites des frangins.