2010

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Sous ses airs d'Arrête-moi si tu peux, I love you Phillip Morris est un petit coup de coeur au sens propre. Ça redouble de créativité pour dépeindre la vie de cet homosexuel arnaqueur et amoureux. Jim Carrey est bouleversant dans le rôle.

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Une version pompée sur Love Actually qui manque de saveur et de coordination, Valentine's day fait défiler les têtes connues en leur servant des histoires à l'eau de rose. Entre les personnages inintéressants et ceux sous-exploités, le film est un véritable sac de noeuds.

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Usant avec finesse tout ce qui peut être sujet à de la paranoïa, Polanski délivre un thriller où on ne sait jamais à qui faire confiance. McGregor est un peu les yeux du spectateur, pris dans un monde de manipulation jusqu'à ce plan final qui remplit son rôle d'apogée du film.

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Un thriller qui prend à la gorge et qui personnellement m'a mis mal à l'aise lors de certaines scènes psychologiquement très dures. Je regrette que la résolution soit trop surligné mais la dernière réplique est d'une ambiguïté folle. Dicaprio se surpasse dans ce film.

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Tim Burton fait Alice au pays des jeux vidéos ; c'est affligeant de bâtir un scénario pareil uniquement constitué de bêtes à affronter et de niveaux à franchir. C'est visuellement très moche, les acteurs vont de l'anecdotique (Anne Hathaway) au très pesant (Johnny Depp).

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Une machine à vous faire chialer à coup de gros plans sur des enfants qui pleurent et des parents criant leurs noms. Je ne reproche pas la pertinence du sujet, seulement la méthode mielleuse de le traiter. Rose Bosch n'est pas un Spielberg sur La liste de Schindler.

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Un film qui se laisse regarder, pas tellement innovant dans la manière dont il se déroule mais on a de quoi se sentir proche des personnages. Et pour ça, Robert Pattinson et Emilie de Ravin sont flagrant de justesse. Dommage pour la fin bien pathos quand même.

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Une première partie très engageante, j'ai souvent rit devant le scénario qui justifiait bien des situations assez délirantes. Mais voilà, la deuxième partie devient une banale comédie romantique où tout se devine à l'avance et où les bons sentiments gagnent sur l'humour.

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Pas forcément le genre de film qui m'attire, j'ai trouvé certaines scènes assez insolentes et génériques. Mais il y a une naïveté et une complicité qui s'en dégage, et j'aime bien la fraîcheur de Géraldine Nakache.

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Le choc des Titans a une propension à servir de l'action brouillonne assez impressionnante, j'ai rarement vu un film si chargé et en même temps si pauvre. Entre les dialogues prévisibles et les personnages à deux pièces, seuls restent de jolis décors (et encore).

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Rien de péjoratif mais Green Zone enfonce un peu des portes ouvertes. Bien que Greengrass chapeaute bien sa mise en scène, cela manque fatalement de tension. On comprend les enjeux mais il y a de la confusion. Un film de guerre qui prend des gants.

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Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Difficile de savoir si c'est censé être parodique ou de la fantaisie ultra-décalé. Entre une histoire sans queue ni tête et des gags qui tombent à plat, seul le personnage d'Adèle illumine (un peu) le film.

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Ironisant les super-héros et les geeks, Kick-Ass est un sacré morceau qui livre un taux de violence inattendu pour ce type de film mais c'est un mal pour un bien car de cette manière il s'ancre dans un contexte réaliste. Bref, c'est bad-ass, trépidant et généreux en humour.

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Punaise, ça c'est de la comédie paresseuse comme c'est pas permis. Le pire c'est qu'il y avait des idées à exploiter (le camping menacé de disparaître) mais c'est tellement mou à tous les niveaux que c'est toute une épreuve de le finir.

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Pour cette suite, Jon Favreau a visiblement eu les yeux plus gros que le ventre. Le film multiplie les arcs narratifs mais va dans tous le sens. L'action ne m'a pas du tout fait de l'effet, Johansson est pas mal malgré sa présence restreinte et Downey Jr. égal à lui-même.

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Un pitch de départ déjà pas franchement utile (réécrire la légende de Robin des bois) mais surtout un film affreusement mal raconté. Le temps m'a paru long, les batailles c'est du gros basique et aucun acteur n'a l'air de s'investir (à part le charismatique Mark Strong).

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Un blockbuster de qualité moindre certifié Disney : Acrobaties improbables, musiques déjà entendues, humour de gosses, attirance bateau entre prince et princesse. Prince of persia c'est le film qui après 5 minutes te donne l'impression d'avoir déjà tout vu avant.

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Un film noir qui a de quoi faire peur, à commencer par l'indiscernable personnalité de Lou que Casey Affleck transcende à chaque scène, il est vraiment intimidant dans ce rôle. Néanmoins handicapé de maladresses, The killer inside me est marquant et malsain.

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Tom Cruise se parodie et ça marche comme sur des roulettes. C'est décomplexé et rarement au point mort, bon ce n'est pas toujours bien fait et j'aurais aimé que l'histoire soit un tout petit peu plus fouillé mais l'alchimie règne entre les deux acteurs.

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Vous voulez de l'action ? Vous allez être servit avec L'Agence tous risques, au moins on ne peut pas reprocher au film de faire les choses qu'à moitié. Il y a des points vraiment défendables, malgré des effets spéciaux horrifiants. Film pop-corn par excellence.

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Un troisième volet qui joue à fond la carte de l'émotion (sur deux scènes surtout) sans jamais en faire trop. Peut-être un ou deux soucis de rythme mais c'est marrant, frais et ça envoie des étincelles à la minute. La digne conclusion d'une sensationnelle trilogie.

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Véritable tour de force tant dans la technique que dans le scénario, Inception regorge d'idées extra et offre un univers visuel décapant pour concevoir ses idées. Même les personnages ne sont pas en reste. Bref, c'est intelligent et ahurissant.

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Une petite bombe, entre la mise en scène dopée à mort et l'humour très croustillant qui joue beaucoup sur les détails et l'hommage aux jeux vidéos et aux mangas, Scott Pilgrim file comme le vent, on ne veut pas que ça s'arrête tellement c'est jouissif.

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Une production bourrine avec une étiquette marqué "cherchez pas, il n'y a pas d'histoire". Au moins on est prévenu mais ça ne veut pas dire qu'il faut être indulgent. A la limite je retiens le duo Stallone-Statham et deux ou trois moments qui valent leur pesant de cacahuètes.

Annotation :

On pense à James Bond, à Jason Bourne, à Mission Impossible, pas évident pour Salt donc. Mais on a quand même un film d'action convenable, au moins tout est lisible à défaut d'être intense et le scénario a à peu près tous les codes du film d'espionnage.

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La première partie ne m'a pas trop captivé, une fois que j'ai su où le film voulait m'emmener, j'étais plus en communion avec lui. J'ai fini pour aimer la quête des jumeaux et le twist est quand même costaud mais dur, il n'y a aucune tricherie et il n'en fait pas des caisses.

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Machete c'est du bourrinage et de la surenchère comme on l'aime puisque ça reste soft et contrôlé et on se fout jamais de notre gueule. J'aurais aimé que Rodriguez aille un peu plus loin niveau dérision mais au moins il s'est entouré de bonnes gueules pour les rôles.

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Construit astucieusement pour donner un vrai récit palpable, partagé entre de la tension et de l'humanité, L'affaire Rachel Singer décrit vraiment la valeur et les dessous d'un acte et son inscription dans le temps. Un film dont je n'en attendais pas autant, réelle surprise.

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En tant qu'oeuvre cinématographique, Seule contre tous est limité par sa mise en scène plate et ses ficelles du récit de David contre Goliath où Rachel Weisz est littéralement la seule du casting à briller. Mais son intention est la plus noble du monde.

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Très fataliste, limite déprimant, Never let me go est à vous fendre le cœur sans être un film tire-larmes. C'est juste que ça raconte une histoire terrible mais avec une humanité de grande ampleur. Carey Mulligan est éblouissante de sobriété.