2011 en 10 films

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Oui. The Artist. Sans considération pour son succès. Parce que, avant un hommage au muet, j'y ai avant tout vu un excellent film. Parce que je l'ai trouvé d'une très grande inventivité, sonore notamment. Parce que je l'ai même trouvé émouvant. Et enfin, parce qu'il renoue avec un classicisme aujourd'hui disparu, et que c'est salutaire.

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Autre exercice stylistique réussi, la solitude des nombres premiers fascine à la fois par ses personnages complexes, perfectibles, humains et par sa mise en scène habile, qui nous embarque pour une épopée noire et traumatisante à partir d'une histoire d'amour finalement classique.

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Un western naturaliste, lent et hypnotique, qui traite avec une intelligence rare du choc des cultures et du voyage vers l'inconnu. De facture réaliste, il s'agit d'un film dépouillé, éprouvant, et pourtant porté d'un bout à l'autre par un souffle épique absolument unique en son genre.

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Il était difficile d'éviter certaines longueurs du fait du parti-pris pour le moins radical, cependant les chorégraphies fascinantes de Pina Bausch couplées au remarquable travail sur l'espace de Wenders suffisent à emporter l'adhésion.

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Un peu laborieux au début, le film va crescendo dans la tension jusqu'à une dernière partie explosive. Une œuvre marquante, pour peu que l'on s'attache à cette famille dysfonctionnelle.

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Un documentaire passé à peu près inaperçu, pourtant ce portrait de Petrucciani dépasse le simple hommage (on est d'ailleurs loin de toute glorification du personnage) pour soulever de nombreuses questions sur la relation qui se noue entre le handicap et le succès.

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La quête d'identité d'un caméléon...
Entre parodie et hommage, entre film d'animation classique et délire poético-philosophique, bien plus mature qu'il ne le paraît, Rango détonne et ce n'est pas pour me déplaire.

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Un couple à la recherche du paradis perdu : histoire classique mais sublimée par la prestation des deux excellents comédiens et par une certaine finesse d'écriture.

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Peut-être le film le plus incompris du top, Essential Killing a effectivement tout d'un piège pour qui s'attend à une traque pleine de suspens. Reste qu'il est d'une profondeur thématique assez impressionnante, et finalement très similaire à La Dernière Piste.

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Un film plutôt inégal, qui contient de nombreuses maladresses, mais dont les fulgurances figurent parmi les meilleures scènes de l'année. Et les décors sont de toute beauté.