2013

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Quasiment un remake des Incorruptibles, Gangster Squad n'a aucune identité, c'est du déjà vu à tous les niveaux. Je n'ai pas trouver le film à jeter, bien au contraire c'est plutôt bon parfois mais il y a des fautes de goût : action illisible et personnages manichéens.

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Le type de film qui n'en a rien à foutre de son matériau d'origine mais qui l'assume. Ça gicle de partout, c'est un foutoir de coups et de destruction qui fait ni chaud ni froid mais c'est à prendre au quinzième degré. Des personnages aussi très factices, excepté le Troll.

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Ce n'est pas Mama qui va me réconcilier avec le genre de l'épouvante. Le film épuise ses cartouches assez vite, l'acte final m'a déçu, Jessica Chastain a fait mieux ailleurs. Il est défendable grâce à quelques scènes, mais pas recommandable pour moi.

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Quelques bonnes scènes, le film dégage du naturel et les acteurs jouent bien (et heureusement). Mais cela ne m'a pas parlé, il y a eu une distance constante entre moi et le film, je n'y suis jamais rentré.

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Before midnight est une continuation parfaite des deux précédents films... tout en allant dans sa propre voie. C'est le volet de la trilogie que j'ai trouvé à la fois le plus tendre et le plus dur, tendre grâce à des moments d'humour simple et dur pour tout le dernier acte qui pose un vrai regard sur le bilan d'une vie de couple.

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Sur une mise en scène bien pensé et une musique planante, Steven Soderbegh livre pour moi son film le plus empoignant depuis un moment. Les deux tiers d'Effets secondaires sont vachement bien huilés, un peu languissant après mais les rebondissements sont cohérents.

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Malgré un manque de profondeur à déplorer et une mise en scène laborieuse proche du téléfilm, Passion est un film qui va crescendo, dans ses 30 dernières minutes on vire vraiment dans le thriller Hitchcockien. Et les 2 actrices ont leur moment de grâce.

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Pour moi, Oz a bien plus de gueule qu'Alice, déjà visuellement puisque c'est soigné et il y a un côté qui faisait que je ne me lassais pas de la découverte de ce monde. La deuxième partie est plus linéaire, on sent l'histoire très formaté, et les acteurs, sans briller, sont bon.

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Entre malsain et volupté, Stoker bénéfice d'instants de mise en scène participant beaucoup à son ambiguïté, simple mais probant. Il n'y a jamais d'effets gratuit, on voit peut-être bien avant où le film veut nous mener mais de manière générale c'est électrisant.

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Malgré sa difficile production, Bryan Singer s'est bien dépatouillé sur ce film. Passé le caractère arriéré des effets spéciaux, la fadeur du duo principal et le balisage de l'histoire, on en tire quand même une aventure raisonnable qui peut nous faire évader pendant 1h50.

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Une comédie tendance avec son lot de situations souriantes mais qui malheureusement s'enferme dans des codes vus à toutes les sauces. C'est même affolant comment on devine tout ce qui va se passer. Mais Virginie Efira et Pierre Niney m'ont grandement convaincus dans leur jeu.

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Un film hystérique et provoquant, d'une mise en scène en totale harmonie avec son sujet pointu mais je n'ai pas trouvé les 4 actrices spécialement bien dans leurs rôles. Le final est convenu et la voix-off du personnage de James Franco est un peu usante à la longue.

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Tommy Lee Jones est encore au sommet, mais Matthew Fox assure très bien derrière. Si le sujet est très présentable, les flash-back eux sont partiellement dispensables, mais les prises de vues entre les décors et les milieux naturels sont authentiques.

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J'ai été choqué par ce film... choqué par tant d'effets spéciaux aussi indigestes digne d'un téléfilm. On passera sur les nombreuses similitudes à Die Hard, mais chose étonnante le film est mou passé l'assaut à la maison-blanche. C'est mauvais comme prévu.

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Manipulation, labyrinthe cérébral, Trance est correct mais il en fait de trop, on ne sait plus où donner de la tête après une bonne intro. Il y a une surenchère de retournements, tous se tiennent mais cela donne une histoire tordue et mal exécuté à l'écran. On repassera.

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Un polar qui prend agréablement à contre-pied, de façon à raconter une réelle évolution l'intrigue prend une tournure inattendue. C'est très tourmenté, moralement profond, il y a des beaux plans-séquences, des bons acteurs, mais la fin m'a parue trop froide.

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Avec son fond très anti-conventionnel et ses interprètes accomplis, Perfect mothers est un film concentré qui joue énormément sur les regards et les non-dits. Il laisse vraiment la part belle au spectateur de juger par soi-même. Un film couillu et psychologique.

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Épaulé de plans aériens très jolis, Oblivion voit l'ombre de ses influences continuellement planer au-dessus de lui (Wall-E, 2001). Son scénario ne méritait pas 2h de film malgré ses relatives surprises, mais Jack et Vika en équipe sont un de ses principaux attraits.

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Malgré un début bâclé, Les gamins se laisse profiter avec un plaisir évident, multipliant les scènes comiques sans jamais faire n'importe quoi. Quelques réflexions sur la vie quotidienne très effleurés mais aussi des situations aperçues 1000 fois.

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Vous voyez qu'on peut faire une comédie franche et drôle sans être beauf. La cage dorée joue sur les clichés mais c'est bien utilisé, et j'ai même aimé découvrir cette famille Portugaise. Chantal Lauby m'a bien fait marrer. Mais reste le happy end obligatoire.

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De l'action mené tambour battant (mais un peu bordélique parfois), de l'humour à toutes les sauces (mais un peu trop justement), un personnage central qu'on aime suivre (mais tous les autres sont loin derrière lui). Iron Man 3 est bon divertissement, mais plutôt tiède.

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Une fantaisie totale, absolument tout dans L'écume des jours dépasse la normalité. C'est une orgie visuelle mais c'est souvent créatif, c'est parfois mignon et hallucinant mais c'est une extravagance qui l'emporte sur l'émotion. Plus d'imagination que de cœur.

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Michael Bay fait une "pause" avec les Transformers pour offrir quelque chose de décalé mais vrai. Il y a une telle escalade de violence et d'absurdité dans ce film que Michael Bay n'arrive pas à tout bien doser. A l'arrivée, c'est un peu trop long et antipathique.

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Hypnotique, c'est le mot qui conviendrait pour résumer les 2h de Mud. A la fois contemplatif et libre comme l'air, le film est une fabuleuse chronique sur l'initiation et l'adolescence, parsemé de messages subliminaux sur la société. Les 2 jeunes acteurs sont à acclamer.

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Un visuel soigné mais pas à tomber (sans jeu de mots). Les possibilités étaient pourtant grandes. L'histoire cale un peu et reste superficielle (avec même des gros raccourcis), mais Kirsten Dunst et Jim Sturgess portent tendrement ce film, certes naïf mais suffisamment distingué.

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Dans sa débauche d'effets visuels et de brouhaha, Gatsby soutient un propos qui a du crédit. Bien que la progression de l'histoire soit un peu coincé, l'effervescence et le drame de certaines parties sont bien chapeautés. Et me suis attaché au personnage de Tobey Maguire.

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Un film du tonnerre dont l'aboutissement visuel n'a d'égal que sa grande dynamique de groupe et son méchant qui vampirise l'écran à chaque scène. Star Trek Into Darkness m'est vraiment resté dans la rétine. Bluffant, décontracté et aussi sérieux. Je me suis régalé.

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Film quasi expérimental où le réalisateur agit presque en chirurgien sur la composition spatiale et lumineuse de chaque scène, Only god forgives offre de nombreux niveaux de lecture où Nicolas Winding Refn utilise les images pour raconter son histoire et non les dialogues.

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Film d'auteur chez les vampires. Envoûtant dans sa lenteur précieuse et hypnotisant dans ses personnages gracieux, Only lovers left alive est un aimant de toutes les qualités possible dans un film. Tilda Swinton y semble habité.

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Un récit balisé comme rarement, un survival franchement limité malgré des décors pas si désagréable pour la rétine. Mais Jaden Smith n'assure pas en tête d'affiche et Will Smith écope d'un personnage mou. Très très convenu.