2014 année de l'ultra réel au cinéma

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Ultra réel parce que le jeune homme rentre dans la tête de sa fiancée.

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Ultra réel par le côté exceptionnel : Tom Cruise incarne un personnage dôté d'une qualité unique qui fait de lui un être à part et en rendant sa mort un élément inexistant (il revit le même jour à chaque fois), son existence est à la fois rendue moins importante : s'il meurt, on s'en fout de toute façon, il se réveille le matin de cette journée, c'est quasiment un outil et en parrallèle son pouvoir fait de lui un être exceptionnel, il ne faut surtout pas qu'il le perde et il est le seul a pouvoir donner une issue favorable a tout ca. De cette ambiguité naît humilité (de là on peut s'identifier à lui, mais aussi une grande introspection : il est le seul à se souvenir de tous les jours qu'il a vécu, à savoir réellement de quoi il part pour arriver à être ce soldat badass, quelque part ça fait réfléchir). De cette particularité naît une réalité dans laquelle il est le seul à évoluer, et le seul à réellement comprendre tous les enjeux.

Annotation :

La vraie nature de la personne dans l'IA est la question centrale du film. La nature ultra réelle du film réside dans la présence de la femme du scientifique. Qu'est elle réellement : la femme qu'il a toujours aimé, l'outil que l'IA utilise pour s'étendre, ou une femme en deuil perdue dans un océan de technologie? Tout le film oscille entre cette ambiguité : es ce par amour qu'elle fait tout cela? es ce que l'IA est juste calculatrice? De cette question purement émotionnelle dans un film de SF ressort ce côté ultra réel : seule l'ultra réel et l'hyper sensibilité pourrait permettre de ressentir à une machine, même avec le code génétique et émotionnel d'un homme réel. Enfin, cela pose la question finale de l'âme.

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Terry Gilliam aime créer des univers particuliers et uniques, et le Zero theorem est basé sur un univers non seulement science fictionnel, mais aussi très farfelu.
Dans cet univers, il imbrique d'autres choses par l'intermédiaire de cette combinaison particulière.
C'est dans cette combinaison qu'il arrive à sortir du masque classique qu'il montre à tout le monde et que CHristophe Waltz joue le rôle d'un homme séduit (en même temps, tout le monde l'est par Mélanie Thierry) par une femme, à la plage, bref, on ne peut plus classique et réel. Et en fait non, puisqu'il s'agit d'une illusion.
Finalement la seule relation réelle qu'il ai eue se déroule dans le virtuel et de façon illusionnelle.
Le personnage incarné par Christophe Waltz est un personnage riche, qui se pose énormément de questions existencielles dans un monde ou tout le monde est un simple outil et où son travail vise à montrer la non-nécessité et l'accidentalité de la vie. Quand son boss lui demande de prouver la nature accidentelle de l'âme, il n'arrête pas de prouver sa grande nécessité et sa grande particularité.
Finalement, le film se termine sur une totale libération de lui-même, dans ce monde virtuel. La capacité même de "connecter son âme" grâce à une technologie rattache le film à une nouvelle réalité dans laquelle la technologie sert de palier à l'âme.

Annotation :

Je pense que jonhathan Glazer a lu le parfum de Suskind mais qu'il n'a rien compris. Le film est ultra réel dans le sens où il est une pure expérience cinématographique : une expérience sonore, de la pure improvisation de la part de scarlett Johansson, avec des caméras cachées au tournage et des scènes purement libres. néanmoins, Scarlette Johansson reste à l'image de cette alien qui ne s'intègre pas : il manque quelque chose au film pour devenir autre chose qu'une pure expérience de tournage et de montage pour l'équipe, une pure expérience visuelle et sonore pour le spectateur. Cet alien venu d'ailleurs découvre les hommes avec le regard d'un enfant, et appréhende le monde à sa manière, mais jamais le personnage de Scarlett Johansson n'est vraiment hyper réel. Les images montrées, et les sons donnent au film un côté ultra réel (une expérience sensorielle pour le spectateur), mais le scénario reste en dehors. Scarlett Johansson n'est pas l'expérience particulière, elle est juste une actrice géniale qui joue un personnage incompréhensible et bizarre.

Annotation :

Scarlett Johansson joue dans ce film l'étape suivante du personnage joué par Christopher Waltz dans le Theorème Zéro. Christopher waltz reste un personnage de chair et d'os, bien complexe, Scarlett Johansson quant à elle incarne un personnage bien imaginaire, qui a des besoins, des envies, et même si elle est créée de toute pièces, elle est absolument unique. Elle a une qualité purement humaine : la curiosité intellectuelle. Cette caractéristique fait d'elle un être presque humain et en même temps beaucoup plus que ça. Le personnage de Joaquin Phoenix en contrepartie prend de plus en plus conscience des limites physiques que représentent le corps humain, les limites mentales humaines, et la plus grosse faiblesse humaine : certainement ces émotions. Mais, le film posse aussi une chose importante (de manière cliché évidemment) : es ce vraiment une faiblesse? En tout cas, cette approche est la faiblesse du film.

Annotation :

Comment avec un oeil prouver la non existence de Dieu et ensuite envisager la possibilité de la réincarnation qui implique de valider l'idée de l'âme à cause d'un même oeil?

Annotation :

Le scandale de l'année est aussi ultra réel. Mais là, je développe pas sinon je vais intégrer quelques insultes à un certain monsieur Besson qui se prend pour quelqu'un de bien.