2016, l'année des séries balèzes !

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The Young Pope est peut-être la meilleure série de l'année 2016. Je n'en attendais rien, je craignais même le pire. Sorrentino allait-il tourner en dérision la fonction papale en laissant Jude Law jouer un séducteur blasé ? C'est tout le contraire. Chaque discours de Pie XIII est d'une justesse biblique et chaque plan de caméra une ode à la beauté. On en redemande.

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Prenez les Goonies, E.T., X-files, Akira, mettez-les dans un mixer suffisamment grand. Secouez, secouez, demandez à Winona de les servir dans un grand verre rempli de glaçons. Asseyez-vous confortablement dans le vieux fauteuil en cuir du salon, celui qui sent les souvenirs de l'enfance. Dégustez.

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Roméo et Juliette. Ballroom dancing. Moulin Rouge. Toujours un garçon et une fille que tout sépare. Heureusement Baz Luhrmann est là pour leur offrir le temps de danser, chanter, s'aimer. Ce serait sympa de leur laisser une saison complète pour le faire, au son du disco et du hip-hop.

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Début des 90's, Strasbourg, Eric Benzekri étudie et milite au PS. Avec d'autres il écrit des bouts de chapitres pour les bouquins que le jeune député de l'Essonne Julien Dray va signer de son nom. C'est lui le baron noir de la série, version à peine romancée d'une gauche qui se brûle les ailes et l'âme au contact du pouvoir. 25 ans plus tard le divorce est consommé. Eric écrit ses mémoires et Julien conseille la social-démocratie à la tête de la République pour encore quelques mois. Sic transit gloria mundi.

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C'est la série que je ne voulais pas voir. Lu trop de Stephen King, vu trop de James Franco, et les histoires de voyage dans le temps sont trop souvent racontées n'importe comment. Donc, non merci. Et puis... et puis la curiosité prend le dessus, on lance un épisode juste pour voir, puis un deuxième pour être sûr et au final on se rend compte qu'on a passé un très bon moment à tous les regarder. Cerise sur le gâteau, l'oeuvre est complète : pas de saison 2, pas besoin, les 8 épisodes sont suffisants. Comme se plait à le rappeler Stephen King la règle la plus importante de la composition est d'enlever tout mot inutile. Bien joué.

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J'ai une tendresse particulière pour les histoires qui ne font pas de manières. Un futur lointain où la magie a remplacé la technologie, des héros courageux, des méchants hargneux, un monde dangereux, je suis heureux. Ah, si seulement cette série avait bénéficié pour chacun de ses épisodes du même budget que pour le pilote, on aurait pu avoir quelque chose de vraiment savoureux. A voir.

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La justice américaine est à la justice ce que la musique américaine est à la musique. C'est du moins ce qu'on est tenté de croire quand on suit les tribulations du pauvre Naz (sic) dans le système judiciaire de la plus grande démocratie du monde. Une série qui vous prend et ne vous lâche plus avec que le mot fin apparaisse à l'écran. Rien n'a vraiment changé depuis le bûcher des vanités de Tom Wolfe. Ah si, on a John Turturro maintenant, et ça c'est bien.

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Je n'aime pas les grosses ficelles, je n'aime pas les histoires qui paraissent totalement déjantées voire absurdes, où les personnages ne sont que les jouets des forces qui les dépassent. Sauf quand c'est bien fait. Et là, on peut dire que Dirk Gently nous entraîne avec joie dans sa danse endiablée, sans fausse note et sans faux pas, sans plagiat d'Utopia, avec les sourcils arqués d'Elijah. Bravo et merci.

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J'avais écrit une critique très enthousiaste et pleine de spoilers sur Westworld juste après avoir vu le pilote, il y a plusieurs mois déjà. Je la relis et je constate avec satisfaction que je ne m'étais pas beaucoup trompé dans mes spéculations. Enfin si. Mais non ! Mais si ! Bon, on verra qui a raison dans la saison 2. J'ai mis 8 à la saison 1 pour avoir encore un peu de marge pour monter la note pour la saison 2, mais je sais que ça ne trompe personne. La seule chose que je regrette dans cette série, c'est que certains ne l'aiment pas. Leur vie doit être bien triste. Enfin, on ne peut pas plaire à tout le monde.

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Difficile de noter cette série. Parfois j'ai envie de mettre 6 et parfois je pense que le 10 est mérité. Non pas que the OA soit une série inégale, qui oscillerait entre le commun et le sublime, mais plutôt une série sur le fil, tel un funambule qui se tient en équilibre entre ciel et terre. Soit on regarde vers le ciel et on se laisse porter par les étoiles, soit on baisse les yeux et on se demande ce qu'on fout là. Je viens d'apprendre qu'une saison 2 était envisageable, ce qui me plonge dans les affres de la perplexité.

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Pauvre petite fille riche. Heureusement il y a le docteur et une foule de seconds rôles tous plus talentueux les uns que les autres.

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Jean-Claude Van Damme, star planétaire excellant dans le domaine des arts martiaux, est en réalité "Johnson", le plus redoutable des tueurs à gages. Tout est dit. J'attends la suite pour mettre une note, mais elle ne pourra être qu'élevée.

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Disclaimer : cette série est une pure fiction, toute ressemblance de près ou de loin avec la réalité serait purement fortuite. Et tout ça tombe très bien, car on ne demande pas à Designated survivor de faire dans le documentaire, mais dans la série d'action avec les grosses ficelles, les gros cliffhangers et les grosses explosions. Contrat rempli, merci beaucoup Kiefer Sutherland.

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Je ne l'attendais pas, je ne m'y attendais pas. Le pitch m'a fait fuir : "c'est l'histoire touchante de personnes nées le même jour". Au secours. Et puis, et puis le bouche à oreille m'a intrigué. Qu'est-ce qu'ils avaient tous à dire que la série avec le pitch le plus faiblard de l'histoire des pitchs était génial ? Maintenant je sais. Je n'avais pas vécu une telle série depuis 6 feet under.