2017 en fête (séries)

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Janvier 2017

Saison 1 : 7/10

L'esthétique de la série avait tout pour m'accrocher : lenteur, musiques indés, belle photo... Et il y a aussi une certaine liberté de ton dans la série, un côté brut qui n'est pas pour me déplaire non plus. Une bonne base, donc, qui n'a cependant pas emporté mon adhésion totale du fait de l'artificialité de certaines intrigues. Il arrive souvent que l'on ne croie pas vraiment à ce qui arrive aux personnages, alors qu'ils sont assez attachants. Une agréable surprise, qui demande cependant à être confirmée avec la deuxième (et dernière) saison.

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Janvier 2017

S04E01 "The six Thatchers" : 7/10

Un bien meilleur épisode que le précédent, qui m'avait laissé complètement froid. J'ai été plus touché par les enjeux présentés dans l'épisode, malgré des défauts notables dans l'écriture, avec notamment une lourde tendance à la frime qui me fait un peu décrocher. Mais bon, comme souvent, les acteurs font très bien le job, ce qui donne du goût à tout ça.

S04E02 "The lying detective" : 8/10

YAAS ! Un épisode qui revient - ENFIN - au meilleur niveau de la série. C'est là qu'on se rend compte que Steven Moffat peut être un excellent scénariste, malin sans être vantard, touchant sans être tarte... L'enquête est intéressante et donne un peu d'air après plusieurs épisodes de méta-histoire, le twist final est très bien amené, les personnages finement écrits... Pour la première fois depuis longtemps, j'en veux encore !

S04E03 "The Final Problem" : 6/10

Encore une fois, l'ultime épisode de la saison est victime de ce que j'appelle l'effet "montagnes russes". Il n'est pas question d'une enquête ici, mais de la confrontation entre Sherlock et un protagoniste supposément extrêmement intelligent, qui met en place un plan machiavélique que l'on subit en même temps que le personnage principal. Le problème que j'ai avec ça, c'est que la série tombe dans une surenchère qui lui nuit : tout est très dramatique - et appuyé -, chaque nemesis devant être PLUS intelligent, PLUS méchant et PLUS charismatique que le précédent. Dans cet épisode, j'ai eu l'impression que la réussite de la "méchante" était plus liée à la stupidité des gentils qu'à son mérite propre, ce qui est un problème. Et puis les scénaristes sont tombés dans le piège de vouloir être toujours plus malins, ce qui ne fonctionne pas ici et qui rend le dénouement poussif comme il faut. Tout de même, mention spéciale à la scène avec Molly, qui a bien fonctionné sur moi.

Ce qui résulte de cette saison, c'est que "Sherlock" gagne à ouvrir les fenêtres, à suivre des enquêtes plutôt que ne se fonder que sur les mêmes relations entre les personnages.

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Janvier 2017

Saison 2 : 8/10

Le choc de la saison 1 étant passé, il a été plus facile pour moi d'entrer dans la saison 2, et je n'ai pas été déçu ! Je suis toujours conquis par l'inventivité des deux créateurs, toujours séduit par le côté artisanal et sincère des intrigues et des lieux, toujours amusé par l'humour souvent gamin mais (presque) jamais vulgaire. Vraiment, des séries comme ça, ça ne court pas les rues.

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Janvier 2017

Saison 1 : 6/10

Pour une fois que les efforts d'une adaptation pour être fidèle sont visibles, ça me fait mal au coeur de ne pas être convaincu. Et pourtant... Si on sent la bonne volonté derrière le projet, et la présence de l'auteur à l'écriture et à la production, la série manque cruellement de densité. On a l'impression de regarder un très beau décor, que n'aurait certainement pas renié Burton, vide. Tout est si dédramatisé en permanence, par la bouffonerie des méchants, la froideur du trio Baudelaire, la mollesse du rythme, que l'empathie est impossible. On se retrouve dans une situation ironique : j'ai rarement vu plus rassurant et prévisible que cette série, qui m'implore pourtant dès son générique de ne pas la regarder parce que ça me ferait trop de mal... Le contraste est ravageur. Alors bien sûr, tout cela se suit sans déplaisir (même si certains moments sont vraiment longs), grâce à un casting de qualité, surtout Lemony Snicket, très bien interprété et intelligemment mis en scène, peut-être LA trouvaille narrative de la série. Mais quelle fadeur, quelle candeur, quand j'attendais un voyage douloureux. Vivement que la série nous prenne pour des adultes, et les enfants pour les êtres intelligents qu'ils sont.

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Janvier 2017

Revisionnage, et toujours autant de plaisir.

"STANDARD NERDS !"

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Février 2017

Saison 1 : 7/10

J'ai été agréablement surpris par le ton de la série, qui flirte souvent avec la bouffonnerie sans jamais se départir d'un certain réalisme quant aux sujets traités. On dirait presque un "House of Cards" léger, qui passe un message sur le délitement des institutions démocratiques américaines sans être lourdingue. Alors l'humour ne fait pas mouche à chaque fois, les personnages ont une certaine tendance à être plus agaçants qu'attachants, mais le tout m'a vraiment intéressé et souvent fait rire. J'ai vraiment apprécié le parti pris d'un fil rouge suivi tout au long de la saison, ce qui participe de mon intérêt pour la série, qui a l'audace de s'éloigner du format un épisode/une intrigue, pourtant marque de fabrique des séries comiques. J'ai franchement aimé, et j'en redemande.

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Février 2017

Saison 1 : 7/10

Je suis toujours rempli de l'espoir de trouver des séries françaises qui valent le coup, parce que je ne crois pas à l'idée qu'un pays puisse être foncièrement mauvais dans un média. "Dix pour cent" m'a fourni un exemple de réussite qui, pour plaisant qu'il soit, ne dépasse pas le niveau d'autres séries également sympathiques mais pas encore transcendantes.

La série a pour elle son rythme soutenu, ses acteurs convaincants, et son postulat de départ original : voir un système se moquer de lui-même, acteurs superstars inclus. Cela a suffi à me donner envie de continuer à regarder tout le long de la saison. La satire donne les scènes les plus marquantes : Nathalie Baye jouant volontairement faux, François Berléand au bord de la piscine... Force est de constater que ce genre de décalage fonctionne bien. En revanche, je suis plus réservé quand aux intrigues privées des personnages, un peu déjà vues, et sur la forme qui reste très classique avec une bande-son un peu omniprésente.

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Février 2017

S03E04 "San Junipero" : 7/10

Le meilleur épisode de la saison 3 jusqu'ici. J'ai été sensible à l'esthétique et au ton nostalgique, dont l'esthétique idoine tranche avec les tons sombres habituels de la série. Les deux actrices principales sont vraiment convaincantes. Encore une fois, j'ai été moins convaincu par le dénouement, un peu lourdaud dans sa volonté d'étonner, et finalement assez conventionnel. Reste tout de même que l'épisode est bien plus subtil que ses prédécesseurs, peut-être parce qu'il s'autorise à sortir de la noirceur parfois caricaturale dans laquelle la série s'était enfermée. Manque encore à mon sens la force émotionnelle présente dans certains épisodes des saisons précédentes, mais le tout reste très agréable à regarder.

S03E05 : "Men Against Fire" (6/10)

Une thématique intéressante, mais un twist un peu facile, qui en reste à une dénonciation de la guerre un peu grossière. Disons que j'ai trouvé le propos un peu simple par rapport à la mise en scène qui venait le soutenir.

S03E06 : "Hated in the Nation" (6/10)

Épisode trop long, dont à nouveau l'objet ne m'a pas semblé mériter un tel traitement. L'aspect polar était intéressant dans ce qu'il proposait en termes de mise en scène, mais le fond n'avait pas la solidité pour tenir la longueur.

La saison 3 de Black Mirror est une déception de mon point de vue, qui voit la série devenir un peu sa caricature, essayant de choquer avec des évidences, troquant sa perversité discrète pour une dramaturgie grand guignol. Dommage. Reste une esthétique travaillée et variée, ce qui est déjà un bon point.

Saison 3 : 6/10

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Mars 2017

Saison 1, 2 et 3 : 8/10

Là aussi, revisionnage pour le plaisir, avec cette impression très agréable de découvrir encore et toujours des petits détails comiques super bien trouvés, qui confirment que l'écriture de cette série confine au travail d'orfèvre.

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Mars 2017

Saison 5 : 8/10

Rien à faire, malgré les années, Girls tient toujours son équilibre étrange entre l'agaçant et le juste, le touchant et le mélo, le vulgaire et le raffiné. Je suis toujours comme hypnotisé par cette série, surtout par son ton doux-amer qui me donne l'impression de me plonger dans un univers cotonneux et hostile à la fois. Six ans après, Dunham continue de viser juste, et m'impressionne pour ça. J'ai juste été frustré par la brièveté de la saison, qui m'a donné l'impression de devoir partir après avoir enfin repris mes marques. Toujours conquis.

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Saison 3 : 9/10

Bon ben ça y est, je me suis amourraché de la série. J'ai beaucoup d'estime pour elle, à commencer par son esthétique dont le soin me laisse toujours pantois, et qui sait se mettre au service de l'intrigue sans frimer. Je ne veux rien révéler de l'intrigue, mais les personnages sont subtils, les acteurs se font plaisir, et l'ironie est toujours mordante. Je crois que c'est l'une, si ce n'est LA, meilleure série actuelle, et je vais carrément le dire, un incontournable total pour qui veut goûter à du récit de grande qualité formelle et de fond. Maintenir ce niveau de qualité pendant trois saisons, chapeau l'artiste.

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Juillet 2017

Saison 2 : 8/10

J'avais commencé puis laissé cette saison en route, mais je n'ai pas pu résister au fait de la reprendre, tant les thèmes traités me parlent. L'humour ne fait pas toujours mouche, mais la série vise souvent très juste dans le traitement de ses personnages, et j'ai souvent été touché par les dialogues. Je trouve la série vraiment mature, audacieuse et intéressante. Mon intérêt ne fait donc que grandir avec le temps.

Saison 3 : 8/10

Devant la réussite de la saison 2, j'ai enchaîné avec la 3 aussi sec, sans aucune déception à l'horizon. J'ai même trouvé que la série prenait plus de liberté dans le traitement de ses récits, notamment avec l'épisode muet ou celui où BoJack est défoncé pendant des semaines. Le ton est toujours aussi noir, mais la subtilité de l'écriture et la familiarité grandissante avec les personnages m'ont plus que jamais accroché. Une grande réussite.

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Septembre 2017

Saison 1 : 8/10

Cf Critique

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Saison 2 : 9/10

Quelle maîtrise, quel brio ! C'est toujours délicieux et fin.

Saison 3 : 9/10

J'aurais voulu nuancer mon appréciation de cette saison, qui a peut-être tendance à sacrifier l'arc saisonnier au profit des épisodes-concepts, mais quel bonheur que ces voyages foutraques dans différents types de narration et d'esthétique, quel pied de voir ces acteurs s'éclater, bref c'est génial.

Saison 4 : 3/10

Mais quelle douleur... TOUT dans cette saison sonne faux, de l'écriture des personnages à l'humour méta en passant par les concepts d'épisode, comme si les nouveaux showrunners prenaient "Community" avec des pincettes, de peur d'être contaminés par cet objet télévisuel bizarre que de toute évidence ils n'aiment pas. Alors ils essaient de faire plaisir à la représentation qu'ils ont du fan moyen de la série : geek (donc sexiste, forcément, vu la qualité d'écriture des personnages féminins), enfantin, beauf. À fuir, honnêtement.

Saison 5 : 8/10

Une saison qui se remet doucement de son désastreux prédécesseur, et qui parvient presque immédiatement à redevenir drôle, grâce au nouveau personnage de Buzz, qui complète avantageusement le groupe sinon sérieusement dépeuplé. Les épisodes-concept fonctionnent à nouveau, à l'image de celui sur GI Joe. Reste que souvent la série a l'air un peu hagarde, tant son chemin est sinueux. Mais chapeau à Harmon d'avoir repris les rênes avec ce brio.

Saison 6 : 7/10

Quel étrange objet que cette ultime saison de "Community". Un début laborieux, lié au format clairement trop long pour l'écriture de Harmon (30 minutes), puis un progrès constant jusqu'aux trois derniers épisodes, mémorables par leur qualité mais aussi leur rupture de ton avec le reste de la série. Pour son chant du cygne la série aborde frontalement de lourdes questions psychologiques, de la peur de la mort à celle de la solitude, en passant par la difficulté de s'affirmer au sein d'un groupe. Si la saison est globalement moins efficace du point de vue comique, sa conscience de marquer la fin de l'aventure lui donne une étonnante densité, intéressante à regarder, et qui a le grand honneur de donner une belle fin à cette incroyable série. Merci, M. Harmon.

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Saison 1 : 9/10

Troquer le spectaculaire pour l'immersion était un pari risqué, mais c'est celui qu'a fait "Sur écoute", et dire qu'il est gagné relève de l'euphémisme le plus élémentaire. N'allez pas imaginer qu'il ne se passe rien dans les rues de la cité Franklin en banlieue de Baltimore, ou même dans ses calmes quartiers de bureaux. Le drame se noue, irrémédiablement, mais avec la lenteur que suppose la taille des structures qui déterminent le destin des multiples personnages. Cela nous donne le temps de nous attacher à eux, de comprendre les dynamiques qui se créent entre eux, et de dresser un portrait fouillé et nuancé du milieu de la drogue et de la lutte contre son trafic. Une telle dextérité dans l'écriture me laisse pantois. C'est assurément une série puissante, dont j'ai hâte de voir la suite, mais qui m'a déjà profondément touché.

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Novembre 2017

Saison 1, 2 et 3 : 4/10

HIMYM est une série dont le principal attrait est la volonté de ne pas se répéter dans ses schémas narratifs, ce qui donne souvent lieu à des récits inventifs dans leur forme. Les acteurs ont sans aucun doute leur mérite dans l'énergie de la série, au premier chef desquels, évidemment, Neil Patrick Harris. Cependant, la série peine à me faire franchement rire, peut-être du fait que beaucoup des gags se font au détriment des conquêtes de Ted ou au travers du personnage de Barney, dont la lourdeur est assez étonnante. De plus, la série s'est enfermée dans son postulat de départ, qui veut mettre en place un suspense relatif à l'identité de la mère, et qui fait que tous les épisodes ou presque suivent une structure identique : découverte de la nouvelle copine de Ted (ou de Barney), puis de son défaut, retour à la case départ.

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Décembre 2017

Saison 4 : 7/10

"Brooklyn Nine-Nine" est une série éminemment sympathique, dont la force tient à mon sens à l'attachement qu'elle crée envers ses personnages. Paradoxalement, les plus forts sont secondaires, à savoir le chef du commissariat et sa fantaisiste secrétaire. L'humour fait souvent mouche quand il prend la forme de saillies, mais perd en subtilité dès lors qu'il s'agit de situations ou scènes plus longues, car l'écriture tend à insister sur l'élément comique légèrement trop longtemps. Surtout, le point faible majeur du show est sa grande difficulté à insuffler la moindre dramaturgie à son histoire. Vous me direz que ce n'est qu'une série comique, qui n'a donc pas besoin de ça. Mais c'est là où le bât blesse : la série se déroule dans un commissariat, et ses intrigues impliquent donc souvent de la violence ou des évènements tragiques, que la série ne sait tout simplement pas traiter. Dès lors chaque cliffhanger retombe systématiquement comme un soufflé, et l'on ne craint jamais rien pour le moindre personnage, ce qui donne à l'ensemble un aspect creux bien dommageable.

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Décembre 2017

Saison 3 : 9/10

Un peu surpris de mettre une note si haute à ce qui avait commencé comme un sympathique pastiche des séries de science-fiction avec un humour et un graphisme crades auxquels je ne suis pas spécialement sensible. Mais plus le temps passe et plus je me rends compte que "Rick et Morty" est bien plus maline qu'elle n'en a l'air, et que son postulat de départ n'est qu'un prétexte à aller fouiller les peurs les plus noires de ses créateurs, qui ont le génie de ne pas s'imposer de canevas pour cela.

J'avais déjà vécu avec "Community" du même Harmon la transformation jubilatoire d'une comédie inoffensive sortant peu à peu du cadre grâce à une écriture qui trompe nos attentes avec délice, en un affrontement sans fard des angoisses existentielles qui nous concernent tous. Le fait que la série semble au départ adopter le nihilisme affiché de Rick pour finalement mieux le dépasser est impressionnant. Cette saison 3 m'a ému, fait beaucoup rire, et m'a paru beaucoup trop courte. What else ?

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Décembre 2017

Saison 1 : 7/10

Ça faisait longtemps que je n’avais pas regardé cette saison, dont je gardais un assez mauvais souvenir pour tout dire. Effectivement, à la manière de la première saison de sa petite sœur « Parks and recreation », l'équilibre n’est pas encore trouvé : on ressent souvent une gêne rêche, qui est plus désagréable que drôle car la majorité des personnages manquent de densité. Mais certaines bases du show sont déjà présentes, à commencer par un jeu d’acteur d’une précision impressionnante et un sens de l'écriture comique indéniable.