2018 en musique ♫

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J'ai découvert les vétérans du metal oriental avec cet album, qui de prime abord peut sembler déroutant par le mélange de titres efficaces et explosifs dans un style plus metal prog-symphonique, et d'autres titres davantage inspirés du côté traditionnel du Moyen-Orient. Mais avec le temps, cet album s'impose comme un temps fort de cette année.

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Probablement l'album le plus ambitieux de Therion, un opera-metal de 3 heures d'inspiration très classique intégrant bien entendu aussi des éléments de rock et de metal. Une longue durée qui le rend forcément difficile à appréhender et qui peut parfois ennuyer l'auditeur, mais qui a aussi quelques plutôt bons titres à offrir. Encore à creuser sans doute.

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Le premier album solo éponyme du pianiste virtuose de iamthemorning est une belle œuvre musicale avec des invités prestigieux : Gavin Harrison (Porcupine Tree/King Crimson/The Pineapple Thief) à la batterie, Theo Travis (Porcupine Tree/Robert Fripp/Steven Wilson) à la flûte et au saxophone, Nick Beggs (Steven Wilson/Kajagoogoo/The Mute Gods) à la basse, mais aussi des performances vocales de Steve Hogarth (Marillion) et Mick Moss (Antimatter).

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Les libanais d'Ostura proposent un album assez long et dense, un peu dur à assimiler mais qui contient pas mal d'éléments que j'apprécie : c'est un concept dans un style prog et symphonique, avec plusieurs voix masculines et féminines, des chœurs, un côté épique et une petite touche d'orientalisme, même si on peut saluer le fait que le groupe n'en use pas à outrance (c'est en effet bien souvent un peu une clause à remplir pour tout groupe originaire du Moyen-Orient et ce n'est pas un mal de s'en détacher un peu). Si j'ai eu un peu de mal à accrocher au départ, quelques réécoutes m'ont permis de me saisir un peu mieux de quelques mélodies et de déceler ses indéniables qualités. Notons également la présence de guests prestigieux, en commençant par Mike Mills (Toehider, Ayreon) au chant, et puisque l'on parle d'Ayreon, notons également le beau solo d'Arjen Lucassen sur le titre "Darker shade of black", reconnaissable entre mille. Sans oublier les parties de batterie tenues par Thomas Lang en personne ainsi que la présence de l'orchestre philharmonique de Prague, excusez du peu ! Un album à creuser encore pour moi mais qui est vraiment en bonne voie.

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Non écouté en 2018, ayant découvert le groupe avec leur album éponyme de 2020. Ce dernier a mis un peu de temps à mûrir mais j'ai fini par vraiment l'apprécier, me poussant donc à explorer la discographie du groupe. Je n'ai à ce jour pas encore grand chose à dire de cet album, mais à première vue, son titre éponyme me paraît vraiment superbe !

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Encore une fois Kingfisher Sky accomplit un très beau travail et offre un de mes albums préférés de l'année. Je ne sais pas si cela a quelque chose à voir avec l'arrivée du nouveau claviériste Erik van Ittersum, mais le groupe explore ici de nouvelles sonorités progressives qui évidemment me plaisent bien !

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Même si je garde encore une petite préférence personnelle pour le précédent album, Melted Space grandit en proposant une liste d'invités de plus en plus impressionnants qui force le respect : Mikael Stanne (Dark Tranquility), Silje Wergeland (The Gathering), Ailyn (ex-Sirenia), Jeff Scott Soto (Sons of Apollo, ex-Talisman)… Tout ce beau monde au service d'un album concept toujours aussi intéressant musicalement.

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Premier album du projet parallèle de Tuomas Holopainen (plus connu pour être la tête pensante et claviériste de Nightwish), dans un style plus folk celtique traditionnel pas désagréable et même sympathique, mais que je n'écouterai pas en boucle non plus.

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J'ai eu un peu plus de mal à accrocher à cet album qu'aux précédents (et notamment à "Haven" que j'ai beaucoup aimé), mais certains titres sont sympas. Du bon Kamelot, sans transcendance pour autant.

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06/04/2018

Après "Symphony For A Hopeless God" avec Marie Rouyer au chant, on trouve au casting de ce nouvel opus le nom de Marie Mac Leod à ce même poste. Encore un changement de chanteuse ? Non, Madame s'est simplement mariée entre temps… ouf ! Whyzdom semble donc enfin avoir trouvé sa voix définitive, ou au moins pour un petit bout de temps. On prend donc les mêmes et on recommence. Ah non ! Car cette fois-ci c'est le bassiste Xavier Corrientes qui quitte le navire et laisse sa place à Tristan Demurger, mais nous ne sommes pas en territoire inconnu car il est le bassiste originel du groupe, qui fait donc ici son retour. A nouveau le style du groupe est très identifiable, toujours aussi bien dans ses qualités que dans les choses qui me plaisent moins (notamment le chant de Marie, ou plutôt la façon dont le leader du groupe Vynce Leff lui demande de chanter, et la surenchère dans l'instrumentation qui est assez caractéristique). Toutefois, le groupe nous propose quelques éléments assez intéressants : des instrumentations différentes et assez nouvelles qui font leur apparition notamment dans certaines intros, certains ponts, sonnant parfois plus prog, plus atmosphérique ou plus celtiques que ce à quoi le groupe nous avait habitué par le passé, un peu de couleurs qui apportent du relief à l'album. Sans réussir à me scotcher totalement, l'album me paraît assez intéressant pour la suite.

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Pas emballé plus que ça par ce que Sharon den Adel (Within Temptation) nous propose en solo. Notamment, l'usage de l'autotune (même s'il reste assez sporadique) et les sons électroniques répétitifs ne sont pas ce que je préfère. Reste une belle performance vocale de Sharon qui a bien mûri et parvient à transmettre différentes choses, et quelques titres plutôt sympathiques. C'est un bon album de pop même si j'en attendais peut-être quelque chose de plus organique. Mais pour être honnête je pense qu'il ne m'a peut-être pas tout dévoilé de ses subtilités et qu'il peut encore mûrir un peu pour moi.

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Ce qui surprend avec cet opus c'est sa direction plus atmosphérique que jamais, entre les parties folks et électroniques, sans totalement abandonner le black. C'est en fait assez équilibré mais toujours avec des couches à creuser ; on ne fait pas souvent le tour d'un album de Thy Catafalque en une écoute et cet album ne fait pas exception. L'écoute en tous les cas m'est agréable !

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A creuser. Avec tout le bien qu'on me dit de ce groupe et de cet album, j'essaye doucement de m'y mettre. Pour l'instant je n'accroche pas plus que ça, mais j'en reconnais les qualités. Le duo avec Anneke van Giersbergen éveille mon attention ici, mais pas de coup de cœur.

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Cet album est en quelque sorte une continuité du précédent, axé davantage sur de l'instrumental ambiant, mais toujours plutôt riche et inspiré.

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Un album intéressant, qui voit l'iconique Liv Kristine (ex-Theatre of Tragedy, ex-Leaves' Eyes, solo) rejoindre le groupe de sa sœur pour un chant à deux voix plutôt bienvenu. C'est un album à creuser encore pour moi, mais il souffre malheureusement d'un mixage assez pauvre qui n'y aide pas vraiment.

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Au delà du phénomène que le groupe est devenu et de la hype lors de chaque nouvelle sortie de leur part, je pense vraiment que cet album est réussi, même peut-être mon préféré de Ghost. Ils ont réussi à combiner bonnes mélodies et titres efficaces en y ajoutant parfois de la subtilité, de façon vraiment impressionnante et qui force le respect.

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J'ai plutôt bien aimé le premier album de Trillium. Celui-ci est encore à creuser pour moi, ne l'ayant que très peu écouté, mais je ne vois pas vraiment de raisons de ne pas l'apprécier, même si je n'en attend pas non plus des sommets.

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Alors que The Gathering était en plein hiatus, les frères Rutten ont décidé de démarrer ce nouveau projet, explorant surtout l'aspect atmosphérique de leur musique. Leur style reste toutefois reconnaissable entre 1000 et c'est un bel album à la fois mélancolique et hypnotique qu'ils nous proposent.

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Le groupe nous livre un album de prog rock raffiné, probablement mon préféré de l'ère Gavin Harrison, même si avec le recul, cela me paraît peut-être un petit peu trop sage et manquer d'audace.

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Si le premier album de MaYaN n'a pas vraiment pris pour moi, notamment à cause de ses influences death prédominantes, le second a su me réconcilier un peu avec le groupe et ce troisième album est plus ou moins sur la même voie, même si j'ai encore un peu du mal. La présence de Marcea Bovio aide, ainsi que le chant lyrique de Laura Macri qui apporte des éléments classiques appréciables (et là je me dois de mentionner le titre éponyme, une ballade vraiment charmante sous forme de duo entre les deux chanteuses). Globalement, cela reste encore à creuser pour moi, comme le reste de la discographie du groupe d'ailleurs.

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28 septembre 2018

Après un album plus lumineux, Riverside revient sur des territoires plus sombres, et cela peut se comprendre puisque c'est le premier album enregistré sous la forme d'un trio, suite au décès brutal de leur guitariste Piotr Grudziński. Le groupe parvient à trouver un nouveau son intéressant sans la patte de Grudziński, démontrant leur capacité à aller de l'avant malgré la tragédie qui les a frappés.

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12 octobre 2018

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Floor Jansen (ex-After Forever, Nightwish) fait équipe avec Jørn Viggo Lofstad (guitariste de Pagan's Mind) pour un album heavy et explosif. Floor fait plutôt usage du côté hargneux de sa palette vocale et comme toujours, elle impressionne. Parfois un peu de musique plus directe et efficace ne fait pas de mal, et même du bien !