2019 dans les bouquins

Annotation :

Premier livre de Stephen King que je lis et je suis assez surprise. Je m'attendais à ne pas vraiment accrocher. L'horreur et la tension sont très bien maîtrisées et on s'englue avec Louis dans sa folie jusqu'à l'irréparable. Les 50 dernières pages sont impressionnantes.

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Mon Dieu... J'ai perdu un temps fou à essayer de finir ce livre... (j'ai pris du coup du retard sur toutes mes autres lectures...).
Je n'aimais déjà pas Christine Angot, mais ce livre me l'a rendue encore plus antipathique. Elle se vautre et se lamente dans tout ce que je déteste. J'ai beaucoup de mal avec les auteurs qui parlent sans pudeur de leur vie privée et peuvent humilier leurs proches. Car on ignore le consentement de ces personnes et leur ressenti. Angot a comme un plaisir maso à s'humilier également elle-même et à nous imposer des détails de sa vie intime.
A la limite, la partie finale sur son inceste est peut-être récupérable car elle est brutale et dérangeante. Et peut-être nécessaire pour comprendre Angot. On est forcé de ressentir une compassion terrible pour l'auteur.
Mais l'écriture d'Angot ne me plaît pas. On dirait qu'elle jette ses pensées sur le papier, complètement en vrac, sans même travailler les phrases. J'ai trouvé la façon avec laquelle elle décortique les mots assez puérile par ailleurs.
Je ne pense pas retenter un autre livre d'elle mais peut-être que je devrais...

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Une plongée dans la tête d'un serial killer. C'est prenant et Marc Dugain réussit à faire comprendre au lecteur que les actes du personnage sont finalement logiques et prévisibles.
A mettre en parallèle avec la superbe série Mindhunter!

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Magnifique. Philippe Claudel a une écriture vraiment élégante et juste.
A lire au moins pour le passage sur Kundera!

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Un peu déçue. J'avais beaucoup trop d'attente. Les descriptions concernant l'époque, les lieux et les vêtements sont passionnantes. Mais les histoires sentimentales de ces bourgeois m'ont vite tapée sur le système. J'ai trouvé les personnages féminins insipides et stupides.
Mais Fitzgerald parle justement bien de ces milieux où le futile est roi et les préoccupations des jeunes gens sont consternantes. Pour au final, finir bien seul...

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Premier Houellebecq que je lis et à ce que j'en apprends, ce n'est pas son meilleur.
Il touche plein de sujets passionnants et d'actualité (la fin de l'occident, notre rapport à la religion, la solitude, la misère sexuelle etc.) mais il ne fait que les effleurer. Et le concept de départ m'a semblé quand même peu crédible (je me trompe peut-être, malheureusement...). (D'ailleurs, faire un roman d'anticipation en écartant complètement l'urgence climatique m'a semblé regrettable).
Et, évidemment, la place donnée à la femme dans le livre me pose énormément problème. Comme si Houellebecq jubilait qu'un tel scénario mette fin au féminisme et aux libertés conquises par les femmes...
Mais l'écriture est quand même savoureuse par moment. Houellebecq ne respecte rien ni personne (Nietzche en "vieille pétasse" m'a tuée). Et ça fait du bien.

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Je crois que c'est l'un des premiers romans que je lis avec une héroïne de ce genre. Très belle surprise. Une reconstitution géniale des Etats-Unis d'après guerre.

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Idée pertinente de raconter le génocide rwandais à travers les yeux d'un enfant. Ça accentue l'absurdité et la barbarie des hommes.
Il y a de très beaux moments.

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Comme il doit être détesté maintenant...
Bégaudeau taille un sacré portrait du bourgeois progressiste d'aujourd'hui et, avec lui, de toute une partie de la classe dirigeante (média, culture et politique). Les premières pages se dévorent tant elles sont méchantes et percutantes.
Mais finalement, plus qu'un livre méprisant et moqueur, Bégaudeau nous parle de sa colère et de sa rage à l'encontre de toute une classe qui refuse de voir et d'écouter ce que lui crie le reste de la population.

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Moins bon que "Sans lendemain" mais tout aussi original. Jake Hinkson semble avoir pas mal de choses à dire sur la religion et la noirceur des hommes.
L'écriture est toujours aussi fluide et prenante.

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Complètement dingue. L'écriture est surprenante, un mélange curieux entre le vocabulaire du XVIe siècle et la vulgarité du XXIe...

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Glauque mais très prenant!
Assez étonnant qu'il soit dédié au père de l'auteur...

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Première fois que je lis Leila Slimani. Une écriture très agréable. Je trouve que c'est un sujet assez courageux pour un premier roman. Et c'est en plus fait sans jugement.
Les dernières pages sont vraiment très belles.

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Je suis passée un peu à côté de ce livre. La première partie, concernant la place des arbres dans la vie de chaque personnage, m'a beaucoup plu. L'approche est originale et fascinante. Mais le reste devient vite ennuyant et j'ai trouvé le fond militant assez pauvre.

Annotation :

Excellent

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Très beau. Premier roman que je lis de Toni Morrison. L'écriture est précise, accessible et touchante.