2021 dans les salles obscures

Annotation :

Vu le 29/05/2021
Eldorado, en solitaire.

En signant Slalom, Charlène Favier met en scène une histoire trouble, voire malsaine entre une jeune championne, du moins qui a le potentiel pour, et son entraineur.
Elle parvient à mettre en place une réelle ambiguïté, qui se retrouve notamment dans l'atmosphère troublante, et même glauque parfois. Les deux protagonistes sont aussi bien écrits que mis en scène, ils sont aussi bien joués et portent cette histoire sur leurs épaules. La réalisation reste à hauteur d'homme, et parvient aussi à capter avec brio les séquences sportives.

Annotation :

Vu le 18/06/2021
Eldorado, avec A.

Médecin de Nuit fonctionne plutôt bien lorsqu'il reste focalisé sur son protagoniste, ses instants de vies captés avec une certaine mélancolie, et une description attachante malgré tout.
Par contre, le film peine à faire exister les personnages autours, certaines situations paraissent forcées et Médecin de Nuit se perd dans des dialogues ou bastons pas forcément bien amenés.
Sans rendre le film mauvais, ça offre quelques regrets, car Alie Wajeman a de bonnes idées derrière la caméra (il filme très bien Paris la nuit, faire ressentir la solitude et la détresse du protagoniste ...) et Vincent Macaigne est impeccable devant.

Annotation :

Vu le 17/07/2021
Megarama Chalon, avec E.

En signant Benedetta, Paul Verhoeven va jusqu'au bout de ses idées pour signer un portrait cru, atypique ou violent, jouant avec les images et les mœurs, frôlant (et pas que) les excès et la caricature, et plaçant son personnage au cœur de révélation sexuelle, biblique ou hypocrite.

Annotation :

Vu le 9/11/2021
Cap Vert avec J.

Cry Macho permet à Clint Eastwood de retrouver le devant de la caméra, pour une prestation superbe et une réalisation parfois émouvante, mais n'évitant pas quelques caricatures. Malgré tout, difficile de ne pas voir dans ce road movie poussiéreux et axé sur la transmission, l'image d'un Clint toujours sur la route, regardant le passé avec mélancolie sans oublier de tourner, parfois, le regard vers le futur.

Annotation :

Vu le 12 / 11 /2021
Olympia avec J. et F.

Avec Dune, Denis Villeneuve nous plonge avec brio dans l'univers de Frank Herbert, posant les bases d'un univers intriguant où de nombreux personnages se croisent. Cet opus permet surtout de se familiariser avec l'univers, les personnages sont très bien présentés, les enjeux aussi et Villeneuve sait prendre son temps pour nous imprégner de tout cela. L'ambiance est prenante, et le metteur en scène la sublime, que ce soit en sachant poser sa caméra et prendre le temps de créer un univers visuel et sonore imposant, ou en axant (aussi) son film sur la mythologie qui entoure de plus en plus son personnage principal.
Finalement, on se laisse facilement immerger dans cette ambiance et cette nouvelle planète, chaque évènement important est bien amené, les dialogues sont justes et (encore une fois), c'est visuellement remarquable et fascinant.

Annotation :

Vu le 09 / 12 / 2021
Olympia en amoureux

Miyazaki a le don de me transporter dans ses univers merveilleux et Mon voisin Totoro ne déroge pas à la règle où, en captant le regard et la vision de la vie de ces enfants, il livre une histoire belle, mélancolique, touchante et amusante.

Annotation :

Vu le 14 / 12 / 2021
Olympia en amoureux

Mignon et drôle, un peu con, très américain, un peu caricatural aussi, Clifford n'a pas beaucoup de prétention, mais réussi à peu près ce qu'il entreprend. Quelques séquences marquantes viennent faire oublier le chemin très balisé qu'emprunte le scénario.

Annotation :

Vu le 16 / 12 / 2021
Olympia en amoureux.

Si Ridley Scott parvient a captiver avec l'histoire de Maurizio Gucci, il peine à aller plus loin, à proposer plus qu'un cahier des charges chronologiques si ce n'est lorsqu'il vire dans la farce. C'est regrettable sans être préjudiciable, il parvient à capter la personnalité intrigante de Gucci et surtout de sa première femme, à montrer comment est monter un héritage familiale, ce qui peut le fissurer et jusqu'à quel point. Finalement, sa relation avec Patrizia passe presque au second plan derrière le portrait d'un héritier qui n'y était pas préparé. On passera sur quelques points qui fonctionnent moins, à l'image de quelques comédiens (Jared Leto...).

Annotation :

Vu le 30 / 12 / 2021
Eldorado, avec Arthur et Benoît.

En signant The Card Counter, Paul Schrader nous emmène dans l'univers des casinos américains pour y suivre une histoire mêlant rédemption, violence et passés douloureux, axant sa mise en scène sur une atmosphère de plus en plus dérangeante, immersive et intrigante.