2022 : mon année de cinéma

Annotation :

(déjà vu - voir ma critique)

Annotation :

(déjà vu)

Annotation :

C'est vraiment formidable, mais ça me laisse un peu tiède malgré tout - mon goût des excès, sans doute. (Il y a tout de même une forme de "gentillesse" dans ce film. Ca n'a pas le don d'exciter mes ferveurs.)

Annotation :

Esthétiquement, c'est sublime (jamais vu un chiaroscuro aussi beau et touchant, même dans les classiques), mais bon, c'est difficile de rester alerte pendant deux heures quand on est dans la salle des punis, qu'il reste que les places du premier rang qui font mal au cou, et qu'on a vingt minutes de bande-annonce avant le début du film (merci au MK2 Beaubourg)

Annotation :

Superbe giallo "étranger"- avec un seul meurtre, libérateur et mélancolique. Film sur l'impossibilité du deuil. Et on retrouve l'habile coup de théâtre (moderne, dirais-je) de la future Emmurée vivante de Lucio Fulci : les personnages mésinterprètent leurs visions, prennent le futur pour le passé (autre élément mélancolique, fataliste même), ce qui explique notamment le motif du miroir (dans les deux films). Autrement dit : il faut résoudre par le reflet, par l'envers.

Annotation :

Significativement mieux que les Garçons sauvages, dont le principal défaut était d'avoir un texte lamentable (quel dommage, quand à l'image tout impressionne et s'offre avec tant de richesse). Ici, dans ce western science-fictionnel et érotique, c'est le sens qui est absent. Ca ne raconte rien ! "A quoi bon est le démon de mon coeur"... Ou plutôt, tout s'amorce, et rien n'éclot. Machine à perpétuelle déception. Reste qu'à l'image, c'est dingue, et que malgré tout, à de nombreux moments, l'émotion point. Ouf ! After blue, c'est un film monstre, une résurrection-bâtarde et hybride d'un cinéma perdu des années 70.

Annotation :

Le film de fin de vie va devenir un nouveau genre !
Ici, je ne suis pas pleinement convaincu, c'est même plutôt une déception. Surtout parce qu'Alex Lutz fils de Lebrun et Argento, je n'y crois pas une seconde sur deux heures vingt de film. Alors, l'effet documentaire et immersif perd un peu de son poids. En revanche, grande surprise : Dario Argento est un super acteur ! Et Françoise Lebrun, très touchante, très forte aussi. La conclusion c'est qu'Amour de Haneke réussit bien plus dans sa radicalité austère (aux abords voyeuristes), mais que le plus déchirant film sur l'agonie de la vieillesse que j'aie vu, ça reste la Gueule ouverte de Pialat.

Annotation :

(déjà vu) C'est passionnant de voir Miike oser cette lenteur et cette absence même d'horreur sur une part énorme du film ! Une radicalité qui me rappelle presque le futur Twentynine Palms de Bruno Dumont, récit vide parsemé de très légers indices qui ont valeur d'avertissement sur l'horreur du "finale". Suggérer, voilà le rêve disait Mallarmé. Eh bien, Miike réussit le "suggérer, voilà le cauchemar". Mais c'est aussi un film qui, lorsqu'il montre, montre avec la plénitude obscène de l'œil déchiré du Chien andalou. Mais ce spectacle affreux est rendu crédible et terrifiant par l'abîme de mystère cultivé jusqu'ici.

Annotation :

(revu) Film parfait. Coup de poing esthétique et émotionnel.

Annotation :

(revu) Film parfait. Chef-d'œuvre de liberté, grand poème, rhapsodie mélancolique, fantaisiste et sensuelle. Une merveille !