2023 : Je continue à jouer, à mon rythme

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La grande sympathie pour ce jeu, et l'enthousiasme face à l'annonce de sa suite, parmi la communauté Warhammer 40k doivent être étonnants pour ceux qui n'en font pas partie. Au-delà de voir adapté en TPS ce fascinant univers (et encore, il n'est mis que parfois en valeur), Space Marine n'a pas grand chose d'intéressant à proposer. Le jeu se vante de superbes combats en mêlée, mais celle-ci est un bazar bourrin sur lequel on a pas l'impression de contrôler grand chose. Le fait qu'on ne soit pas invincible pendant les exécutions est agaçant, et en plus elles durent minimum 5 secondes, pendant lesquelles les ennemis alentour peuvent nous tabasser tranquillement. Ces défauts font qu'on préfère finalement utiliser la distance, bien plus digne de confiance, mais bien plus banale. A ces soucis de gameplay s'ajoute un level design particulièrement linéaire, là où les décors géants semblent faits pour des niveaux ouverts.

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Le superbe style visuel capte l'attention, et l'écriture délirante la conserve. Un titre qui n'a absolument pas à pâtir de la comparaison obligée avec Professeur Layton, surtout au vu de la taille réduite de son équipe de développement.

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Le gameplay est terriblement faible, ça m'a surtout donné envie d'aller rejouer à Doom ou Dusk. Ne vous attendez pas à autre chose qu'un passe-temps relaxant jouable même à moitié endormi (et je l'ai fait en difficile).
Ce n'est pas honteux cependant, surtout pour le premier jeu d'une équipe très réduite. On peut aussi lui reconnaître d'avoir été l'un des premiers membres de la vague de rétro-fps actuelle.

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Voir ma critique.

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Un 7 timide. Les combats et l'exploration sont réussis, bien qu'il fasse attendre d'avancer dans le jeu pour le voir, le temps de débloquer des compétences et d'ouvrir le donjon. J'ai plus de réserves sur les dialogues. Attention, pas pour leur écriture : C'est aussi drôle que la série audio. Mais toutes aussi amusantes que soient la majorité de ces conversations, elles nous forcent à passer une bonne partie du temps de jeu à ne rien faire, à part écouter, ce qui peut devenir agaçant à la longue.

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Rejoué.

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Pour un projet étudiant, How Fish is Made est impressionnant. Pas sur la quantité de contenu (le finir 2 fois m'a pris 40 minutes) ou le gameplay toutefois. C'est d'abord l'ambiance qui saisit : les couloirs qu'on traverse, à travers notre sardine, créent dégoût et inquiétude par leur mélange d'usine et d'estomac, ainsi que leurs sons angoissants. L'attraction principale reste cependant l'écriture : A travers notre chemin et une poignée de textes, délivrés par les poissons qu'on croise, le jeu parvient à faire parvenir une réflexion étonnamment riche, et pouvant être sujet à de nombreuses interprétations, sur les choix.

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Ma découverte de la franchise Bioshock, débuté en 2021 avec le premier opus, poursuivie en 2022 avec le second, s'achève cette année avec Infinite. La première heure de ce dernier m'a fait penser qu'il pourrait devenir mon favori. Au final, c'est celui dont je suis le moins fan, tout en le portant en haute estime, comme le montre ma note.
Si le début de ce jeu m'a autant happé, c'est que Infinite possède l'une des meilleures séquences d'ouverture que j'ai jamais vu, dépassant même celle, iconique, du premier Bioshock. La cité volante de Columbia est un cadre aussi fascinant visuellement que scénaristiquement. Cela me fait douter de l'intérêt d'amener un élément fantastique dans cette intrigue, ou du moins d'en faire progressivement le centre de l'histoire. Toutefois, il faut reconnaître que cet aspect est intéressant, et amène un twist final réussi. Mais il diminue le côté "réel" de cet univers, si bien implanté par le level design et le world building. L'immersion, et la force motrice du scénario, d'abord si fortes, sont réduites alors que l'histoire devient de plus en plus fantastique.
J'ai beau me questionner sur la qualité du scénario de Infinite, il y a un point sur lequel je n'ai pas de doutes : Elizabeth est un personnage très réussi. Et ce autant sur son écriture que son implémentation dans le gameplay. Que ce soit par son attitude dans les moments de calme, alors qu'elle s'intéresse à divers éléments des niveaux, ou l'aide qu'elle peut nous apporter en combat, il est garanti que le joueur s'attache à elle.
Le gameplay de cet opus change par rapport aux précédents : Notamment sur le level design, plus linéaire. Cela peut entraîner la méfiance, mais l'on est rassuré par la variété des magnifiques décors, et la présence continue de détours. On peut regretter les grandes zones à explorer de Rapture, mais c'est une question de goûts personnels. Les combats changent aussi, globalement pour le mieux, se montrant plus dynamiques. La variété d'armes et de pouvoirs reste la même, avec en plus des rails aériens où s'accrocher pour échapper au danger ou lancer une attaque sur les ennemis, eux aussi divers.
Quelle franchise formidable : Trois jeux, trois brillantes références. La finir me donne déjà envie de rejouer au premier épisode. En tout cas, ça ne peut que m'encourager à continuer de découvrir les classiques de mes genres vidéoludiques favoris.

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Revisiter Rapture m'a fait très plaisir, mais au delà de ça… Le mix du gameplay de Infinite avec celui des opus précédents downgrade le premier, et l'histoire repose trop sur son twist final, surprenant sans être très intéressant. Les zones à explorer sont bien conçues, heureusement.

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11ème dans le top des meilleurs extensions ? Heu je ne comprends pas trop, j'avoue… Le level design est toujours bon. En revanche, le reste n'a rien de fameux. Le gameplay en mode jeu d'infiltration est répétitif et ennuyeux, et l'histoire, qui tente maladroitement de lier Infinite et Bioshock 1, crée une palanquée d'incohérences.

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Endoparasitic est une expérimentation intéressante, bien que limitée. Si le gameplay fonctionne très bien, les limites du budget se font sentir sur les graphismes assez génériques et le sound design quasi absent. La campagne est un poil courte, sans que ce soit plus mal, car la fin tombe un peu à court d'idées, mais un mode rogue-like est là pour ceux qui en veulent plus.
En tout cas, il est toujours plaisant de voir des développeurs isolés débarquer avec des idées inédites.

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Sans être incroyable, ce petit fps méconnu est sympa. Ses personnages et environnements sont bien designés. Hélas, on peut se lasser de ces derniers, tant le jeu les répète en boucle, au point que certains niveaux consistent à traverser des salles photocopiées. On notera quand même plusieurs passages en véhicules et autres variantes qui donnent leurs particularités à chacun des niveaux. La musique, elle aussi, fait des efforts notables pour donner une aura à cet univers. Le gameplay est malheureusement moyen, soit frustrant, soit banal. Le premier adjectif s'applique aux affrontements avec les Covenant (j'ai joué en vo, je ne sais pas comment ils s'appellent en vf), qui se résume beaucoup à tirer un peu, se planquer pour recharger son bouclier, et rebelote. S'exposer plus de 5 secondes signifie généralement la mort (en difficulté héroïque en tout cas). Je dois tout de même vanter leur IA, qui a peu à envier à celle du fameux F.E.A.R. L'adjectif "banal" s'applique quand à lui aux combats face aux Flood, plus dynamiques mais peu originaux, ce qui est d'autant plus triste qu'il y avait moyen de faire beaucoup de choses avec une telle faction. Le scénario s'est lui aussi révélé décevant : il y a un cadre intéressant, mais la campagne est tout à fait banale.
Je pensais jouer à sa suite immédiatement après, mais finalement mieux vaut une pause, sinon je vais vite m'en lasser.

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Doom fête ses trente ans cette année ! Voilà mon excuse pour rejouer à (plus ou moins) toute la franchise. Enfin, non, ce n'est pas tout : je voulais aussi tester les packs de musiques crées par la communauté pour les niveaux vanilla.
Les liens par ici : https://www.youtube.com/watch?v=-rn0K49UMOI&list=PLZ0fBkwHYALQrGx6Ea7Cn0jORV_I-sjGl&index=4&t=1903s&ab_channel=TheMIDIContinuum (Spoiler : ces albums sont EXCELLENTS)
Sinon, oui, Doom est toujours aussi plaisant à jouer (fait en Ultra-violence pistol start), j'avais toujours envie de faire "encore un niveau" avant de m'arrêter.

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Rejoué en Ultra-violence pistol start.
Si Doom II a apporté des améliorations notables au gameplay de son prédécésseur avec l'ajout du super shotgun et surtout de nouveaux ennemis, ses niveaux me semblent moins bon que ceux du premier. Il y en a des bons, mais on trouve plusieurs bizarreries plus ou moins pénibles à traverser.

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Rejoué (en Ultra-violence pistol start), mais uniquement à Evilution, pour écouter en jeu la bande-son crée pour ce set de niveau par la communauté (j'avais déjà fait Plutonia avec son pack de musiques). Si Plutonia a remporté la bataille de la mémoire, par son bien meilleur gameplay, Evilution ne mérite pas d'être boudé : on y trouve un bon nombre de niveau bien travaillés visuellement, ressemblant aux lieux qu'ils veulent représenter. Hélas, ils sont aussi souvent trop grands, trop vides, ou trop remplis de hitscanners. D'ailleurs les meilleurs niveaux d'Evilution sont ceux designés... par les créateurs de Plutonia !

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Rejoué, -1. Peut-être que j'écrirais une critique dessus un jour, je me rends compte que je n'arrive pas à donner un avis bref.

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Alien Isolation 2 est enfin sorti, et il ne déçoit pas.
Blague à part, c'est étonnant de voir Frictional s'éloigner des principes de gameplay qu'ils ont instaurés avec The Dark Descent, au point que The Bunker fait plus penser à Resident Evil qu'à Amnesia. Mais c'est pour le mieux : on tient là une expérience simple, mais finement distillée, une forme pure de survival horror à l'intensité rare. Je ne fais pas la comparaison qui ouvre ce commentaire à la légère.
Bravo à Frictional pour avoir osé évoluer. Vivement qu'on connaisse leur prochain projet !

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John Romero revient et il n'est pas content… J'espère que vous êtes doués pour esquiver les roquettes du cyber-démon !
Un épisode de qualité, bien qu'un peu moins bien que Sigil premier du nom, dont l'équilibrage était plus agréable.
Entre ça et Eviternity II, Doom a eu droit à un 30ème anniversaire digne de ce nom !

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76 heures passées dessus… et pas encore fini pour autant !