Cover 2024 - Les Films Vus [Liste Commentée]

2024 - Les Films Vus [Liste Commentée]

Liste de

26 films

créee il y a 4 mois · modifiée il y a environ 17 heures

Les Chaussons rouges
8.1

Les Chaussons rouges (1948)

The Red Shoes

2 h 15 min. Sortie : 10 juin 1949 (France). Drame, Musique, Romance

Film de Michael Powell et Emeric Pressburger

Ramya a mis 10/10.

Annotation :

Quelle œuvre incroyable, vraiment impressionnée par la narration qui offre 3 expériences très différentes dans un même film avec le point culminant que constitue la scène de ballet tout en restant parfaitement fluide et compréhensible.

J'avoue, je ne pensais pas que le film serait aussi "osé" dans son dénouement dramatique, en choisissant de recentrer son point de vue sur l'héroïne qui refuse alors de choisir entre une vie sans danse et une vie sans amour.

Scissorpenis

Scissorpenis (2018)

Hontô wa eroguroi Isoppu Gûwa: Usagi to kame to, kin · gin · tetsu no hôchô - Shizâchin P

1 h 26 min. Sortie : 7 avril 2018 (Japon). Érotique

Film de Naoyuki Tomomatsu

Ramya a mis 1/10.

Annotation :

Quand j'ai vu que le fin durait 1h30, je savais que Tomomatsu allait placer son habituel discours fasciste et misogyne sur trente minutes, face-caméra, en guise d'introduction puis embrayer sur le film stupide et divertissant que l'on attend.

C'était encore pire que ce que j'avais anticipé car on se tape en fait 40 minutes d'essai au montage très élaboré sur pourquoi la décriminalisation de crimes sexuels mineurs pourrait relancer la fertilité au Japon (c'est un extrême résumé que je fais), un peu d'intrigue puis re-essai sur le féminisme totalitaire cette fois où il réutilise TROIS FOIS la même scène sur pourquoi on va finir par castrer les mecs moches dès 5 ans. On a en tout et pour tout 15-20 minutes de film à peine.

Gros, je t'en supplie, fais des vidéos youtube ou sors un livre, je sais pas mais arrête de faire des films qui n'en sont pas. Ça devient de pire en pire avec l'âge omg, je veux juste voir un FILM, peu importe que je ne sois pas sensible au discours d'un incel avec de grosses vibes d'agresseur sexuel en cavale. Je veux voir un FILM, avec une INTRIGUE et des PERSONNAGES et des délires de mauvais goût. Le pire c'est que y'a du budget dedans pour une fois donc sers-toi en, pitié.

Bounce Ko Gals
7.3

Bounce Ko Gals (1997)

Baunsu ko gaurusu

1 h 49 min. Sortie : 18 octobre 1997 (Japon). Drame

Film de Masato Harada

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

Objectivement un bon film. C'est joli, intéressant et le casting incroyable mais impossible de se départir de cette sensation de superficialité, de préfabriqué qui auréole l'intégralité du métrage.

Il y a bien une intrigue mais une narration molle qui ne fait jamais se sentir proche des personnages dont la personnalité est hélas résumée à quasiment une ligne chacune (celle qui veut étudier à NYC, celle qui est la boss girl de l'équipe, etc.).
On y évoque ouvertement la prostitution à divers degrés des lycéennes et la sexualisation permanente des femmes (notamment mineures) au Japon mais la conclusion du film glamourise la liberté obtenue grâce à l'argent reçu des dates payés, dépourvu de sexe alors que le trio d'héroïne manque à plusieurs reprises de se faire gravement tabasser suite à des disputes de territoire avec un yakuza. Le seul personnage (qu'on voit constamment au début puis disparaît pendant le reste) qui couche effectivement avec des clients se retrouve à l'hôpital, salement amochée.

"Bounce Ko Gals" utilise un style semi-documentaire mais échoue à dépeindre un portrait réaliste de la situation tout en évitant de creuser certains sujets importants tels que l'abandon familial qui franchement aurait dû être le sujet central de ce coming of age pas mal complaisant . C'est dur de pas penser à "Love & Pop" sorti une année après, un peu sur le même sujet mais 10 000 fois plus évocateur.
Moins de démonstration, plus d'émotions et de proximité, please.

Ansiedad

Ansiedad (2009)

26 min. Sortie : 16 décembre 2009 (Espagne). Comédie dramatique

Film de Eduardo Casanova

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

C'est marrant mais les parties les plus funs (et relativement anecdotiques vis-à-vis de l'intrigue) de ce court-métrage ce sont le numéro de cabaret au début et le show télévisé complètement drag, on s'en fout un peu de l'histoire d'amour obsessionnel d'un fan même si les acteurs over the top sont sympa à regarder.

Aller jamais retour
6.7

Aller jamais retour (1979)

Bildnis einer Trinkerin

1 h 48 min. Sortie : 9 novembre 1979 (Allemagne). Drame

Film de Ulrike Ottinger

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Grand numéro d'équilibriste qu'est cet essai féministe sur la perception de l'ivresse féminine dans les lieux publics, très ancré dans la réalité tout en étant nimbé d'une aura quasi surréaliste à mesure que le couple d'héroïnes évoluent dans les rues de Berlin, dans des tenues complètement excentriques.

Le film est esthétiquement un peu trop chic, trop polissé à mon goût et l'ennui lié à la répétition des situations sur 1h50 est présente mais il y a une subversion beaucoup plus intelligente qu'il n'y paraît de prime abord. Par exemple, la réalisatrice ne sépare pas l'alcoolisme mondain des milieux aisés avec celui lié à la précarité économique en l'illustrant par une riche muette qui rencontre une sans-abri bien bavarde. Sur le papier c'est gros sabots mais à l'écran c'est manifesté par une relation complice, quasi-romantique entre les deux personnages.

Let Me Fall

Let Me Fall (2018)

Lof mér að falla

2 h 16 min. Sortie : 6 septembre 2018 (Islande).

Film de Baldvin Zophoníasson

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

On tombe dans certains travers des films "la drogue c'est mal et ça détruit ta vie" avec le côté pornographique de la déchéance physique et morale qui est montrée au détriment d'un approfondissement des relations interpersonnelles des personnages mais le film a une certaine fraîcheur de par la romance lesbienne pas spécialement appuyée comme "film LGBT".
Ce que j'ai préféré finalement c'est la représentation familiale des parents qui ne sont pas dépeints comme parfaits (la mère est surprotectrice et le père est un ancien alcoolique) mais le film transmet à 100% le message que même si l'amour filial est inconditionnel, sa tolérance ne l'est pas.

The 33D Invader

The 33D Invader (2011)

Mi tao cheng shu shi 33D

1 h 22 min. Sortie : 6 octobre 2011 (Hong Kong). Science-fiction, Comédie

Film de Cash Chin Man-Kei

Ramya a mis 4/10.

Annotation :

Le début est hilarant et bien rythmé, on pense qu'on va voir une comédie érotique complètement débile puis hélas tout se casse la gueule rapidement.

Les éléments SF ainsi que l'intrigue principale ne sont vraiment présents que durant les 20 dernières minutes et sont complètement torchés car le réalisateur n'arrive pas à faire le pont avec la comédie romantique/érotique à la American Pie du début. C'est comme regarder perpétuellement 2 films différents avec comme seul point commun ses personnages. C'est très vite ennuyeux car on se retrouve avec des scènes de sexe hyper sérieuses alors que le film ne l'est pas vraiment.

Angel in September

Angel in September (1994)

Honban Les': Hazukashii Taii

1 h 02 min. Sortie : 25 novembre 1994 (Japon). Érotique, Romance, Jeunesse

Film de Takahisa Zeze

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Lol le réalisateur a récolté des témoignages ou quoi car c'est vraiment average first (toxic) love story of lesbians/bisexual women.

C'est un peu plat mais j'aime bien le côté réaliste et brut de décoffrage du film, des actrices. Même les scènes de sexe sont pas ridicules.

Paranoia

Paranoia (1976)

Paranóia

1 h 22 min. Sortie : 13 septembre 1976. Thriller

Film de Antonio Calmon

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Oh j'aime bien ce film qui combine une intrigue classique de film de dégénérés avec la rudesse exploitative du film à petit budget qui a néanmoins quelques talents de mise en scène. Rien d'extraordinaire mais j'apprécie toujours ce petit twist psychologique (qui est ici pertinent et bien joué) au sein d'une famille bourgeoise où la mère est puissamment médicamentée pour cacher le fait que son mari ne l'aime plus.

Les Ailes de la nuit
5.8

Les Ailes de la nuit (1997)

The Night Flier

1 h 34 min. Sortie : 15 novembre 1997 (États-Unis). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Mark Pavia

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Mention honorable pour une adaptation d'une nouvelle de Stephen King. Ça ressemble beaucoup à un téléfilm et on voit tout venir à des kilomètres à la ronde mais le film coche toutes les cases du divertissement horrifique avec un poil de profondeur. L'enquête policière, le sous-texte sur le journalisme à sensations et ses méthodes, le duel entre la junior et le senior reporter avec une passation de pouvoir, les maquillages très réussis, l'aspect fantastique, etc. Check, check, check, rien à dire.

Rosario
5.5

Rosario (2006)

Rosario Tijeras

1 h 52 min. Sortie : 23 août 2006 (France). Thriller

Film de Emilio Maille

Ramya a mis 3/10.

Annotation :

Littéralement un film qui semble avoir été écrit au fur et à mesure de son tournage tellement ça part dans tous les sens. Je jure à un moment j'ai choisi juste de go with the flow car je ne comprenais rien du tout à l'intrigue, le montage étant purement catastrophique.

Rosario est une tueuse professionnelle qui bosse pour la mafia colombienne mais sans aucune discrétion et en se tapant ouvertement tout ce qui bouge, on est même pas dans le trope de la femme fatale mais juste de la clubbeuse mystérieuse sous cocaïne, un peu dangereuse. D'ailleurs, on la voit à peine travailler alors que cela semble être un frein à sa ville personnelle, en plus d'un passé tourmenté. Franchement, je pensais tomber sur un film d'action avec des passages érotiques et en fait c'est un gros drame mal dégrossi, mal foutu, pas crédible.

J'ai mis 3 car il y a une scène d'enterrement un peu longue qui, pour la première fois, est capable d'aligner de manière cohérente l'émotion affichée avec sa mise en scène.

Saw X
5.3

Saw X (2023)

1 h 58 min. Sortie : 25 octobre 2023 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Kevin Greutert

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Si on oublie les 12 000 plot holes et diverses facilités scénaristiques (John Kramer a une étonnante forme physique pour un homme en phase terminale de cancer du cerveau), c'est vraiment un bon film d'horreur, gore, rythmé et généreux.

Je dirais que la plus grande force de ce retour aux origines, c'est d'avoir su construire une tension autour des dialogues et des personnages dont on découvre la nature profonde comme les différentes couches d'un oignon, les pièges gores en étant la cerise sur le gâteau. C'est débile et moralisateur, comme toujours, mais vraiment bien fait si on aime le genre.

Boulevard Nights

Boulevard Nights (1979)

1 h 42 min. Sortie : 18 juin 1979 (États-Unis). Drame

Film de Michael Pressman

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

Ce qui tue le film, c'est sa prévisibilité. Non seulement dans les personnages mais aussi l'intrigue. Tout se voit à des kilomètres et le réalisateur ne fait rien pour faire exister ses protagonistes au delà de leurs rôles préétablis. Pire, on est censé sympathiser pour Raymond et son rôle de grand frère protecteur mais sans lui donner un peu de profondeur, c'est juste un type contrôlant et égoïste.

Ni vraiment un film de gangs, ni vraiment un film social sur les Américains-mexicains des classes populaires, ni vraiment un film sur l'unité familiale où l'un des membres se perd pour comprendre qui il est et en paie le prix. À force d'essayer de parler d'un peu de tout pour satisfaire tous les publics, "Boulevard Nights" ne dit rien et se contente d'être juste médiocre partout. Gros gâchis de ne pas avoir exploiter un peu plus les décors de Los Angeles.

House of Blood

House of Blood (2013)

1 h 28 min. Sortie : 2013 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de John Rusnak

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

Le réalisateur mérite un prix Nobel pour avoir réussi un film clairement inspiré des films d'exploitation des 70's/80's sans que l'ensemble hurle ses références non stop et avec une réalisation modernisée qui conserve une patine rétro. On notera aussi l'excellent équilibre entre nudité, gore et policier.

Le seul vrai downside du film c'est la perruque du méchant, tellement brillante que je ne comprend pas pourquoi les costumiers n'ont rien dit alors qu'on en trouve probablement de meilleure qualité même sur Wish, surtout quand le film a l'air d'avoir un budget correct.

Mourning Wife

Mourning Wife (2001)

Mofuku no onna: Kuzureru

58 min. Sortie : 28 septembre 2001 (Japon). Drame, Érotique

Film de Daisuke Gotô

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Gotô est vraiment bon quand il s'agit de filmer les sentiments moins nobles de l'humanité, c'est sans doute pour ça que son érotisme est largement au-dessus de la majorité des pinkus.
J'aime bien le fait que même si les actions des personnages sont présentés comme la réalité, on peut aussi y voir les fantasmes incarnés d'une femme sexuellement frustrée mais qui rêve également tout haut d'être simplement traitée comme une personne avec des envies et des besoins, au milieu de personnages qui y voient une proie facile.

Le Temps des vautours
6.1

Le Temps des vautours (1967)

10.000 dollari per un massacro

1 h 40 min. Sortie : 21 février 1968 (France). Western

Film de Romolo Guerrieri

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Très bon western spaghetti qui prend une tournure inattendue à mi-chemin pour finir en punition divine sur la cupidité humaine. La réalisation est tellement un plaisir pour les yeux, surtout en terme de cadrages dramatiques.

Je préfère les productions plus crasseuses mais je recommande pour les gens qui voudraient s'essayer aux western italiens sans passer par Sergio Leone.

Change pas de main
6

Change pas de main (1975)

1 h 26 min. Sortie : 16 juin 1975 (France). Comédie dramatique, Thriller, Érotique

Film de Paul Vecchiali

Ramya a mis 6/10.

Annotation :

L'intrigue est complètement débile et abusée, ce qui rend dommage le fait de sortir dessus un film bizarrement coincé dans sa réalisation. Y'a rien qui fonctionne vraiment parce que tout ça est bien sérieux, guindé. L'exemple le plus frappant est de vouloir montrer des scènes de sexe explicites mais le casting principal a uniquement des scènes érotiques très sages et le reste sont des insertions pornographiques.

Je pense le seul élément majeur qui sauve le film c'est le flow des dialogues, la manière dont il laisse respirer ses personnages qui se perdent volontiers dans ce qu'ils veulent dire.

The Untold Story
6.9

The Untold Story (1993)

Bat sin fan dim ji yan yuk cha siu bau

1 h 36 min. Sortie : 13 mai 1993 (Hong Kong). Épouvante-Horreur

Film de Herman Yau et Danny Lee

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

La vache, je pense pas qu'on fasse des films aussi violents, même à l'heure actuelle. Un catégorie III HK difficile à top.

Le film est bizarrement hilarant à force de représenter la police comme étant exclusivement constituée de demeurés corrompus, incompétents et obsédés sexuels (mention particulière au chef de service qui passe son temps à commander des prostituées à son boulot) au point de te forcer à sympathiser avec un tueur en série dans la deuxième partie du film, ce qui rajoute au caractère dérangeant de l'œuvre.

Je dirais que c'est l'un des films cat. III HK qui a le mieux vieilli. C'est un poil long mais bien filmé, bien joué, évidemment complètement abusé et odieux.

Sex, Your Only Weapon

Sex, Your Only Weapon (1981)

Sexo, Sua Única Arma

1 h 28 min. Sortie : 24 février 1981 (Brésil). Drame

Film de Geraldo Vietri

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

Le film mène une surprenante charge contre l'hypocrisie morale et l'antisémitisme des chrétiens, j'avoue je m'y attendais pas de la part d'un film d'exploitation brésilien qui d'ailleurs possède un bon script.

L'œuvre n'a pas de gros défauts mais la réalisation est tellement peu excitante qu'on s'ennuie vite et seule une écriture ultra rigoureuse aura pu le sauver de l'oubli. Je vais faire une remarque bizarre mais les scènes de masturbation sont très bien lol c'est l'un des rares films où la nudité est filmer de manière très naturelle, au point où on se dit que peut-être on ne regarde pas de la pure sexploitation.

Démons
6.2

Démons (1985)

Dèmoni

1 h 44 min. Sortie : 1 octobre 1986 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Lamberto Bava

Ramya a mis 5/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

J'aime l'idée de la contamination zombiesque/démonique via la projection d'un film d'horreur dans un cinéma, tellement années 80 avec l'avènement du genre.

Le gros problème est que Lamberto Bava utilise horriblement mal ses décors, avec un montage haché qui donne la sensation que le cinéma est beaucoup trop grand pour ce qu'il veut raconter, à savoir une intrigue survivaliste rythmée par les contagions successives des différents spectateurs. Le fait qu'à mi-chemin on sorte du cinéma pour suivre l'arrivée de nouveaux protagonistes n'aide pas le manque de sensation de danger dans un lieu cloitré, presque coupé du reste du monde. C'est pour ça qu'on y croit pas à cette fin pandémique vu que le buildup fait précédemment n'a pas pris.

Restent les dernières 30 minutes marrantes de gore outrancier, le côté pustules/poil/sang qui gicle comme dans un cartoon.

Necropolis

Necropolis (1987)

1 h 17 min. Sortie : mai 1987 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Bruce Hickey

Ramya a mis 4/10.

Annotation :

Very boring mais aussi gros film de bonne vibes des années 80. J'adore la galerie de personnages flamboyants, avec des acteurs qui en font des caisses, entre la sorcière gothique qui se fait pousser deux paires de seins supplémentaires pour nourrir ses enfants démoniaques avec ce qui ressemble à du lait-sperme ou le médecin gay qui a l'air de s'ennuyer à mourir lors des investigations policières auxquelles il participe ("It's suicide, honey!").

Ça vole pas haut mais ça passerait mieux si le film n'était pas aussi décousu pour masquer une intrigue absolument pas finie. Le réalisateur voulait clairement juste filmer la populace des rues de New-York sur de la musique rock, des vestes en cuir et des mini-jupes.

Journal intime d'un vampire

Journal intime d'un vampire (1997)

Vampire Journals

1 h 22 min. Sortie : 25 février 1997 (Roumanie). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Ted Nicolaou

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

J'ai toujours un peu peur des randoms sur IMDb qui te conseillent leur propre film culte obscur mais celui-ci est un solide DTV d'un conte gothique pur et dur, avec une esthétique affirmée et une jolie réalisation.

J'aime trop la manière qu'a choisi la réalisateur de représenter la vol vampirique à base d'ombres estompées sur les murs. C'est à la fois une astuce qui garantira le fait que le film vieillira bien et un détail poétique qui sert l'ambiance du film.
Y'a quand même quelques scènes/dialogues qui font un peu rire et ça manque d'un point de vue un peu plus spécifique que la définition même du film gothico-romantique de vampires mais c'est garanti sans foutage de gueule.

Le Seuil du vide
5.6

Le Seuil du vide (1974)

1 h 30 min. Sortie : 27 mars 1974. Drame, Fantastique

Film de Jean-François Davy

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

La fameuse chambre du vide est la partie la plus sympa du film, après on voit tellement tout arrivé à des kilomètres que le côté mystérieux du film s'estompe très vite.

J'aime bien l'acting typiquement français qui clash avec un côté terriblement série B, c'est pas désagréable mais tu sens le film tout petit quand même par rapport au potentiel qu'il avait initialement. Disons que c'est dur de pas penser un tantinet à du sous-Polanski malgré le fait que l'ensemble soit sympa.

Summer
6.3

Summer (2015)

Sangailė

1 h 30 min. Sortie : 29 juillet 2015. Drame, Romance

Film de Alanté Kavaïté

Ramya a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je ne savais même pas que c'était possible de faire un film aussi fort sur la redécouverte de son humanité et le fait de reprendre le contrôle de sa vie quand on est élevé par des parents peu aimants/narcissiques, quand on meurt à petit feu dans l'indifférence familiale, en silence. Dans un sens, l'amour prodigué par Auste à Sangaile dépasse le côté romantique/sexuel, c'est le fait d'être perçu comme une personne entière qui mérite d'être aimé pour ce qu'elle est.

Sans vouloir tomber dans les clichés de mise en scène pudique, la réalisatrice sait faire parler son film avec peu de mots sans jamais rendre ça inconfortable ou forcé. Je suis vraiment soufflée par la finesse d'écriture.

The Mist
6.6

The Mist (2007)

2 h 06 min. Sortie : 27 février 2008 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de Frank Darabont

Ramya a mis 8/10.

Annotation :

[Contient des spoilers]

Explosée du message "le pécheur/celui qui osera aller contre la volonté de Dieu sera puni" délivré de manière aussi abusée, je respecte ce genre de direction artistique. C'était un peu grillé quand la vieille cinglée religieuse, qui finit par demander le sacrifice d'un enfant au monstre du film, meurt quand même comme une martyre de la manière la plus littérale possible (les bras en croix, comme le Christ crucifié lol).

Sinon, c'est vraiment bien, surtout pour un film d'horreur des années 2000 où la quasi totalité ont super mal vieilli, surtout visuellement. Les personnages sont débiles mais le film sait construire un suspense et a son lot de scènes chocs et ça, ça n'a pas de prix. La fin est hilarante pour les raisons mentionnées dans mon premier paragraphe.

Necropolis: Legion

Necropolis: Legion (2019)

1 h 01 min. Sortie : 2019. Épouvante-Horreur

Film DTV (direct-to-video) de Chris Alexander

Ramya a mis 7/10.

Annotation :

Pas aussi délirant ou créatif que le film de Bruce Hickey, dont il s'agit d'un remake, on est sur du très basique sorcière/lesbienne/possession, mais le film comprend tout aussi bien que s'il veut survivre au ridicule, il doit proposer une ambiance singulière qui s'impose immédiatement. Et ça fonctionne tellement bien que j'aurais même aimé que le lore soit développé dix minutes de plus, même si je pense que le réalisateur n'a pas trop traîné en longueur car il savait qu'il n'avait pas l'imagination nécessaire pour proposer davantage à son public.
La réalisation est super propre pour du petit budget, vraiment bonne surprise si on aime ce genre de petite production horrifique sans prétention.

Ramya

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