2025

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08/12/24

paranoïa, musique, insidiosité

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10/12/24

Dommage que le régime d'image change à ce point au moment de l'ascenseur et signale un peu grossièrement que c'est à ce moment-là, en tous cas dans cet espace qu'il adviendra un tournant
Sinon c'est cool

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10/12/24

"leave britney alone" ça m'a buté de rire

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12/12/24

actrice assez géniale qui porte sur sa peau tout ce que le film a à raconter, ce qui est pas si fréquent

et la gestion de la tension est assez chouette aussi puisqu'elle sort de la tension "contrôlée", cadrée, balisée (dans le temps et l'espace), elle est suffisamment infusée et permanente pour vraiment la ressentir, par delà la sensation agréable de reconnaitre un moment précis pendant lequel on doit être tendu, bref le juge de paix entre les bons et les mauvais thrillers pour tous ceux que j'ai pu voir récemment

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14/12/2024

Revu

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16/12/24

Pour le plaisir (et possiblement un des navets d'enfance qui a le moins mal vieilli)

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17/12/24

Fascinant

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18/12/24

Déjà merci de pas avoir fait un biopic
C'est plutôt chouette cette façon de prendre à bras le corps le côté mythologie du récit d'aventure que représente St Exupéry, et d'avoir esthétiquement assumé ça, en en faisant presque une quête à la première personne qui convoque comme souvent une certaine imagerie jeux vidéos et de chouettes séquences cliché en apparence mais qui fonctionnent bien (le survol des feux des paysans la nuit, vers la fin du film...)

Mais ça a quand même ses limites et ça reste un peu trop balisé dans le récit d'aventure, et assez lourd dans les références aux éléments les plus connus/iconiques de l'auteur : "vous voyez le mouton c'est de là que ça vient", etc

Et le film ne fait pas vraiment voir l'immensité terrifiante de ces montagnes, ce qui est un peu dommage

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vite le revoir

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lelouch tg

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à chaque fois ça a l'air mid et presque à chaque fois c'est trop fort

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revu

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Immense, faudrait que je griffone un truc dessus
9.5

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Tout ça n'est pas inintéressant, principalement sur la question du récit et de la maîtrise de celui-ci. Un Leonard Fife réalisateur de documentaire qui ne veut s'exprimer que quand la caméra tourne, quand les lumières sont éteintes, le fauteuil roulant bien installé sur son marquage au sol, quand l'artifice cinématographique tourne à son plein régime. Lui l'écrivain frustré devenu documentariste par accident livre la clé du film quand il dit à sa femme à un certain moment qu'il avait plein d'autres pensées. Comprendre d'inspiration fictionnelle. Et on ne verra finalement que peu de choses dans la reconstitution du récit, des saynetes isolées et entrecoupées de nombreux moments d'hésitation, de bifurcation, de "faire ce qui n'est pas prévu et encore moins ce qu'on attend de moi". Sans jamais vraiment aller à l'essence du personnage ni à le comprendre au-dela de ça et de cette envie diffuse d'un ailleurs constant, ce Canada semi métaphorique. Comme s'il se heurtait au réel de la même façon que son art se heurterait à la forme documentaire dans laquelle il ne s'exprime pas pleinement
Bon tout ça est intéressant mais le dispositif est quand même globalement assez faible et cadenassé, rien ne marque vraiment le spectateur, la mise en scène souffre vraiment du syndrome de l'efficacité scénaristique, c'est même assez long malgré les 90 minutes (et j'ai aucune idée de ce dont il en retourne dans le livre adapté)
Ah et puis la voix-off puisqu'il faut toujours la commenter, à part apporter un léger decentrement et une couche supplémentaire au fil rouge narratif qui établit que Fife chasse ses démons et ses non-dits, ne produit pas grand-chose, m'enfin le dernier film avec voix-off que j'ai vu c'est Grand Tour donc difficile de passer derrière

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Premier bon biopic depuis...? Ouais y'avait eu The Apprentice c'est vrai
La principale force du film c'est bien sur qu'il laisse énormément d'espace à la musique et aux chansons, au-delà de simplement faire entendre quelques lignes de paroles pour souligner une concomitance narrative lourdingue comme on a l'habitude d'en voir - sauf la scène à 3 sur le plateau TV où c'est criminel de cutter. C'est les meilleures scènes du coup, preuve que Mangold sait ce qu'il film, sans pour autant que ce soit un film exclusivement musical évidemment, la scène "Blowin in the wind" avec Joan Baez en duo (et les scènes de duo de façon générale) mais surtout celle là sont magnifiques
Histoire musicale émaillée d'épisodes donc, les arc romantiques et relationnels apparaissent et disparaissent comme des flashs d'inspiration pour écrire une chanson, Dylan finalement se promène dans un monde qu'il conteste en musique mais qu'il embrasse totalement et sans arrière-pensée en pratique... nan vraiment c'est bien foutu.
y'a un truc qui m'échappe avec le retour de "the curse is cast the line it is drawn" par contre, ça vient du livre que lui donne Elle Fanning au début ? Elle la lit quand ils se "disputent" sur le pas de sa porte avant qu'elle parte, et ça l'anéantit quand il la chante sur scène avec Joan Baez ? J'ai loupé un truc

et c'était au max linder donc séance en elle-même trop bien


7.5

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Revu et +3, je sais pas ce que j'avais fumé la première fois

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PP

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bah c'est pas passionnant

5.5

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Bah c'est vachement bien cette tragédie grecque finalement. Son but de se retrouver qui, dans la plupart des scènes, l'affranchit d'un but concret et tangible se ressent beaucoup et est assez passionnant, dommage la scène au café avec sa sœur qui travaille un peu contre ça. Suresthétisé par moment mais en phase avec ce que ça raconte : un cadre oppressant par sa recherche constante de grâce et de beauté sur commande et la vaine tentative de se le réapproprier, par bribes, de prendre un contrôle d'un récit, mais quel récit ? Peut-il en exister un autre que celui de la tragédie ? Le piano lui-même passe à peine à travers la petite porte de cet immense appartement...

7.5