2025 côté musique

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Bien commencer l'année, c'est découvrir de la synthpop ambitieuse, qui part régulièrement en couille avec des expérimentations sonores foireuses, mais une ambiance générale très élégante et quelques chansons fracassantes.
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Dream within a Dream

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Moins ambitieux mais réussi tout de même, avec quelques chansons qui sonnent vraiment années 90 avancées. Bien joué.
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Heaven Give Me Words

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Bonnes intentions et on sent la vraie affection du bon Jarvis pour le genre qu'il reprend. Après, est-ce qu'une version copiée-collée de Requiem pour un con ou Paroles Paroles, mais chantées avec un accent français éclaté au sol par un gus qui a vécu à Paris pendant 10 ans était nécessaire ? Pas sûr sûr.
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Dans ma chambre

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Musique d'ascenseur pas mal produite.
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Nice Town

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Comment ça se fait que c'est pas mal ça ? Une flopée de mélodies qui sonnent encore très synthpop assez réussie, une production modernisée qui fonctionne étonnamment très bien, une certaine élégance (encore une fois) générale. Pas forcément fantastique, mais sincèrement bien fichu.
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Love:Craft

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Malheureusement pas très inspiré, cet opus de Patoche des KoD en solo.
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Hamlet was a Prince

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On rattrape six ans de retard sur KGLW, puisque je n'ai pas écouté leurs albums depuis 2019. On est partis ! Cet album m'a ramené immédiatement dans leur univers avec succès, rappelant qu'ils savent mélanger rock énervé qui envahit l'espace sonore, et sonorités microtonales bien pensées. Ca fait pas autant bordélique que dans leur première expérience dans le domaine, c'est un peu moins fou aussi. C'est plus sage, ce qui n'est pas forcément un reproche.
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Minimum Brain Size

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Ca tente beaucoup, le bon Patoche s'écarte beaucoup de KoD pour faire de la simili glam Britpop à la Suede avec assez peu de succès, et des mélodies souvent trop plates pour séduire. Restent quelques bonnes idées de riff par ci par là.
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Silver Girl

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Après Fruit, là on retrouve le Patoche de KoD, avec une atmosphère plus rock et des riffs qui claquent. Pas mal du tout.
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She Got Fever

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En fait, il est mieux que la première moitié, mais on sent qu'on commence à tourner un chouia en rond. C'est con.
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KGLW (Outro)

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Des points pour la tentative et l'ambition plus que pour le résultat relativement bancal et pas vraiment passionnant.
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Sure is Sure

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Pour les fans des Kitchens, la discographie de Patoche solo est vraiment immanquable. Finalement, Folly ressemble plus à ce qu'il fait seul, quelque chose de très melancolique, avec des morceaux de pianos sublimes, et des mélodies régulièrement un peu trop plates et répétitives. Et une absence de moyens pour avoir une production riche et une pochette potable. Mais c'est pas grave, c'est quand même très beau, surtout cet album plus que mélancolique.
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12 stars

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Ça force le respect quand même. Parce que ça, c'est un album que MGMT à leur prime pop n'aurait pas renié, avec en plus la bonification de la continuité, de l'homogénéité, de l'écoute d'un album comme construit d'un bloc avec un certain brio. On n'échappe pas aux gimmicks habituels du groupe, notamment une voix étouffée un peu chiante, et des WOUWH lancés aléatoirement pour insister sur l'énergie. C'est un peu excessif, et par contraste, les quelques derniers morceaux ennuient et font dire qu'il faut savoir terminer album. Ceci dit, les deux premiers tiers sont un petit miracle de pop electro sautillante. On les savait déjà touche à tout, mais là ils se sont surpassés. Bon courage aux fans qui aiment KGLW pour le prog-psyché énervé !
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Blue Morpho

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Patoche, il nous fait un album piano-voix et je suis censé trouver ça normal ? On est où là ? Et puis quoi encore ? Bon je sais que c'est la suite logique de ce qu'il montrait dans ses deux albums précédents, mais quand même ! Et le pire, c'est que c'est bien, en plus ! Production assez bas de plafond comme les précédents parce qu'il a pas une thune, et ça s'entend particulièrement sur la dernière piste, mais c'est franchement pas mal quand même ! En fait, le bon Patoche a appris à varier ses mélodies, et ça c'est bien cool, parce que ça faisait partie des grosses faiblesses des Kitchens. Donc bien joué pour ça. Après, toutes les chansons ne se valent pas, et en réalité le piano-voix cache des tentatives de rajouter des effets et des couches par-ci par-là, mais eh, quand même hein. Pas mal du tout.
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A Lark Descends

+ OSKAR'S DRUM, A Cathedral of Hands 6/10
Moyennement convaincu, il reste cette qualité intrinsèque et un peu mystérieuse qu'a tout ce qui sort du cerveau de Patoche. Mais sans forcément atteindre des sommets, ni de beauté comme certaines de ses ballades au piano, ni de force électrique comme les grands moments de KoD. C'est pas mal, mais ça pourrait être mieux.
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Blackouts

+ OSKAR'S DRUM, Degenerate Art 6/10
Dans la continuité, en encore plus sombre, mais toujours sans vraiment d'aspérité. Pourtant, ils vont chercher des inspirations dans le metal un peu gothique, ça pourrait fonctionner, mais ce n'est jamais vraiment assez fou pour être complètement convaincant. On salue l'effort tout de même.
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This Is The Pillow

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Foutoir organisé que cet album trop long, aux idées fourmillantes, aux hooks assez catchy, et aux ambiances parfois un peu ronronnantes. Un album de King Gizzard en somme, qui ressemble plus à un best of éclectique qu'à un vrai album qui coule bien.
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The Dripping Tap

Annotation :

Tentative respectable mais pas forcément agréable.

Annotation :

Vraiment excellent, quoiqu'un peu court et un tantinet répétitif.
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Hypertension

Annotation :

Album qui ne réussit pas complètement son coup, certains morceaux s'étirant bien trop longuement sans vraiment surprendre, quand d'autres captivent de bout en bout. On salue évidemment l'originalité de la démarche, même si changer de mode par principe peut sembler un peu stérile.
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Iron Lung

Annotation :

Intéressant car on voit que Springsteen en avait sous la botte quand il a fait son Darkness machin. Instructif aussi parce que, même si quelques chansons survolent le reste, on voit bien les mécanismes qui influent sur un artiste quand il s'agit de ne pas garder des chansons. Et là, le bon Bruce a bien fait de ne pas garder les deux tiers de cet album, pas désagréable, mais franchement redondant.
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Ain't Good Enough for You

Annotation :

Franchement bien meilleur que son chiantos d'albums numéro 1, même s'il n'y a vraiment que Monochrome qui subvertie vraiment les attentes. Au moins, son affreux spoken words est largement laissé en plan, pour plutôt lorgner vers la pop électro de Jain et consorts, et c'est pas une mauvaise idée.
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Monochrome

Annotation :

Un poil trop mou du genou à mon goût.
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Gondii

Annotation :

Presque expérimental, Patoche laisse tomber le piano voix et mise sur les cordes uniquement, ou presque uniquement. Ca marche pas toujours et c'est assez répétitif, mais c'est pas désagréable.
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Fly A Rocket

Annotation :

Deux chansons (le morceau titre et Youngstown) survolent un ensemble assez joliment ficelé mais qui a une forte tendance à ronronner, à aligner les mélodies folk un peu neurasthéniques, soutenues par une nappe de synthé éthérée et monocorde. Et quand on comprend la recette alors que la moitié de l'album vient à peine de passer, c'est que l'écoute va être longue.
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Youngstown

Annotation :

Ouais, pas passionnant ce mix entre Tame Impala et Mac DeMarco mais moins chient que leur léthargique deuxième album.
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Aisle Five

Annotation :

Je suis obligé de reconnaître que c'est bien foutu, qu'il y a beaucoup d'originalité au milieu de ce bourrinage sonore qui ne me touche pas spécialement.
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Flamethrower

Annotation :

Epuisant et intéressant, au moins dans sa version hyper longue, mais un chouia trop répétitif quand même (euphémisme de l'année).
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Swan Song

Annotation :

Pas si mal, mais franchement pas passionnant et un peu mou du genou. Quelques tentatives pour rendre l'ensemble percutant niveau production, parce que les mélodies et les guitares ressemblent à du Franz Ferdinand en pilote automatique qu'à un groupe qui tente des trucs.
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Tell Me I Should Stay

Annotation :

Retour à une ambiance plus proche de Darkness, mais en deux fois trop long, et de plus en plus de chansons qui semblent en pilote automatique.
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Worlds Apart

Annotation :

Pas mal du tout celui-ci, agréablement surpris ! Bon, il est trop long et y'a des chansons qui durent inexplicablement. Mais déjà, sombre anticapitaliste que tu es Bruce, ça m'a bien plu. Et on a ses productions les plus variées, les plus extravagantes, les plus originales, les plus entraînantes qu'on ait eu depuis quelques années. Donc bonheur !
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Death to my Hometown

Annotation :

Eh, franchement, ils sont très forts. Parce que c'est quand même un gros album à la con, bien roots blues rock tirant sur le faux British. C'est ultra classique et borné, mais c'est aussi super efficace avec leur énergie communicative, leurs riffs enlevés et leurs mélodies bien pop. C'est juste du bonheur.
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Hot Calling Contest