30 ans - 30 films : Le ciné-fil(m) de ma vie

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Je nait le 16 Avril 1990 et de l'aveu de mon paternel, je ressemblais fortement à un Gremlins. Voilà pourquoi "Gremlins 2 : La Nouvelle Génération" ne pouvais pas ne pas être mon film de l'année 1990. Même si d'autres films de cette année là comme "La Gloire de mon père" de Yves Robert, "Allo maman ici bébé" ou "Maman j'ai raté l'avion" aurait pu être d'avantage de circonstances, d'autant plus qu'ils accompagnerons tout comme le film de Joe Dante, mes premiers émois de (très jeune) spectateur. Avec le temps, "Gremlins 2 : La Nouvelle Génération" est devenu l'un de mes films préférés.

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1991. Je n'ai pas encore l'âge de regarder la télévision, mais mes parents, quand je pique des colère, me comparent à "Chucky, la poupée de sang" sortie la même année. Si plus tard je serais séduit par l'univers de Tim Burton et de son "Edward aux mains d'argent" c'est assurément "La Bande à Picsou : Le Trésor de la lampe perdue" qui a le plus accompagné mes premiers pas (de cinéphiles).

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Dans la catégorie des films que j'ai vu probablement plus de 100 fois, c'est vrai que "Beethoven" sortie en 1992, n'est pas un poids plume. Néanmoins, la même année sortait "Dinosaures", un film malheureusement tombé dans l'oubli et pourtant tellement cool ! Alors bien sûr, certains de mes films préférés aujourd'hui sont sortis cette année 1992, qu'il s'agisse du "Festin nu" de David Cronenberg - devenu mon cinéaste fétiche - ou de "Batman, le défi" de Tim Burton. Mais le choix devait s'effectuer entre "Hook" de Steven Spielberg, "Beethoven" et ce fameux "Dinosaures". Parce que j'ai très longtemps recherché le titre et la référence de ce dernier, déprimé de ne plus avoir la VHS du film qui avait marqué mon enfance. J'ai finalement réussis à le retrouver récemment, grâce à la magie d'ebay. Mais pour être tout à fait honnête, j'ai du voir deux fois plus "Beethoven" quand même.

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1993. Je découvre "Aladdin" au cinéma - sans en avoir, par contre un souvenirs précis - grand film, visuellement impressionnant et d'une grande qualité scénaristique, il restera lui aussi l'un de mes films préférés. Néanmoins, mon premier souvenir (traumatisme) de cinéma reste "Jurassic Park" la même année. A trois ans, je me souviens avoir eu peur comme jamais de ces dinosaures, mais aussi du noir dans lequel nous étions plongés, qui, en plus de la taille démesuré de l'écran, m'impressionnait et m'effrayait en même temps. A noter que d'autres films sortis la même année furent des VHS très visionnées à la maison : "Denis la Malice" en tête, et bien sûr, "Ninja Kids" qui fut pour moi une révélation : et pour cause, un an plus tard, je démarrais une longue carrière de Karatéka émérite. Bah, si j'vous l'dit !

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1994. Je me souviens avoir beaucoup vu le début de "Forrest Gump" jusqu'au moment où il casse, enfant, ses jambes en fer... puis après je me détournais bien vite du téléviseur, cela ne me passionnait plus vraiment. J'ai pas mal regardé aussi ce que le cinéma français a fait de mieux depuis très longtemps en matière de comédie familliale j'ai nommé le culte "Un Indien dans la ville", mais de tous les films de cette année, "Madame Doubtfire" reste l'un de mes préférés, et son acteur, l'incroyable Robin Williams jalonnera ma vie de cinéphile avant de s’éclipser, à mon grand désarroi. Néanmoins, comment ne pas choisir "Le Roi Lion" comme film emblème de cette année. Comme tous les enfants de cette époque, j'ai subis la déferlante du phénomène "Roi Lion" et ce film reste bien sûr l'un de mes "over the top".

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Comme la plupart des garçons ayant grandi dans les années 90, j'ai été un grand adepte de la série télévisée ultra-kitsch "Power Rangers". Son adaptation en film, avec le Power Rangers Blanc-Doré qui avait vraiment trop la classe, reste l'un des films phares de mon enfance avec quelques séquences imprimées à jamais dans mon esprit : l'ouverture avec ses sauts en parachute, et ce final magistral où les Power Rangers doivent se battre contre des statues antiques se transformant en monstres. Dans le même temps, je ne garde que peu de souvenirs de ma vision au cinéma de "Pocahontas" mais "Le Livre de la Jungle" de Stephen Sommers aurait pu figurer en lieu et place de "Power Rangers : Le Film" tant je l'ai regardé et re-regardé.

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1996 est clairement une année charnière dans l'éveil de ma cinéphilie. Cette même année, d'ailleurs, mes parents m'ont beaucoup plus emmenés au cinéma puisque j'ai des souvenirs très précis des séances de "Babe, le cochon devenu berger", "Toy Story", "Le Bossu de Notre Dame", "Le Professeur Foldingue", "Coeur de Dragon", le film français "Hercule et Sherlock" que l'on a tous décidés d'oublier, ou encore "L'Ombre et la proie" - une séance qui me vaudra d'ailleurs mon premier émoi sexuel puisque le projectionniste s'est trompé de bandes, envoyant un film érotique à un public familial. Je me souviens très précisément de la main de ma mère venant se poser sur mes yeux. De tous ces films vus en 1996, "Jumanji" reste mon préféré, l'un des plus grands films familial des années 90.

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Après l'excellente année 1996, mes parents continuent de m’emmener au cinéma aussi souvent que leurs salaires d'ouvriers leur en donne la possibilité. Avec eux je découvre "Le Pari" du duo Bourdon/Campan, "Le Monde Perdu" de Steven Spielberg qui ravivent des traumatismes, et le Disney annuel avec "Hercules" qui ne me marquera pas plus que ça. Le film dont la séance m'est le plus mémorable est bien sûr celle de "Bean", vu en vacances, dans un petit village jurassien et dans un cinéma mono-écran. C'est mon premier souvenir de fou-rire dans une salle obscure. Par la suite, la VHS du film sera un must-see à la maison. On n'oubliera pas aussi "Men in Black" sorti cette même année mais que je découvrirai que quelques années plus tard et qui deviendra l'un des films incontournables de mon adolescence.

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Cette année là, j'ai des souvenirs très précis d'une séance du très beau "Anastasia" vu avec le centre aéré. Mes parents n’emmènent voir "Dr. Dolittle" pour lequel je garde une grande tendresse, et je n'échappe pas aux phénomènes nationaux "Le Diner de Cons" et "Taxi". Le Disney annuel est devenu l'un de mes préférés, il s'agit bien sûr de "Mulan" qui pouvait prétendre à remplacer "Titanic" mais ce dernier m'a tellement traumatisé à l'époque qu'il mérite d'être choisit. La vision effarée de milliers de personnes mourant devant mes yeux a été ma première véritable confrontation directe avec la mort. Un choc, il m'est toujours difficile d'affronter ce film que je considère encore aujourd'hui plus comme un film d'horreur qu'un film romantique.

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Alors que les deux films estampillés Disney de l'année seront des films que je reverrais de nombreuses fois par la suite en VHS - "1001 pattes" des studios Pixar et donc "Tarzan" - mes parents m’emmènent voir des films plus "matures" avec "La Momie" de Stephen Sommers et le "Jeanne D'Arc" de Luc Besson dont certaines images m’impressionnèrent beaucoup. A l'aube de mes dix ans, je suis prêt à voir des films de grands.

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A partir de 2000, petite révolution, je commence à aller voir des films tout seul, pendant que mes parents vont voir "Sleepy Hollow" je me délecte devant "Toy Story 2". Je continue d'aller voir les films d'animations incontournables de l'année avec "El Dorado" et "Chicken Run". Mais, je ne peut pas résister à la pokémania - encore aujourd'hui je me sens l'âme d'un Dresseur Pokémon - et traîne mon père voir le premier film, même qu'il s'est endormi. Bon, c'était pas terrible, mais moi j'étais content car j'avais eu la carte de "Mew" en édition limitée.

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En toute logique, le premier volet du Seigneur des Anneaux devrait être mon choix, vu deux fois, dont une fois avec ma professeur de français, Madame Brandicourt, plus belle professeure de français de l'histoire des professeure de français et dont nous étions tous follement amoureux - elle nous faisait lire Bilbo le Hobbit en plus. Néanmoins, la trilogie de l'anneau aura surement les faveurs d'une sélection postérieure. L'autre film ultra culte pour moi cette année là, c'est la comédie "La Tour Montparnasse Infernale" dont je connais encore aujourd'hui toutes les répliques par cœur. A chaque génération sa comédie culte.

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2002. Au collège, je fais partie d'un petit groupe de garçons dont la trilogie "Le Seigneur des Anneaux" devient le sujet de conversation numéro 1 et l'héroïc-fantasy un centre d’intérêt majeur. Une pensée pour mon porte monnaie d'alors, sacrifié pour donner des billets verts à Games Workshop et ses maudites figurines. Grandir avec des chefs-d'oeuvres, y'a pire quand même.

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17 Décembre 2003, il est à peu près 17h, le générique de fin de la trilogie de l'anneau déroule devant mes yeux, et pour la première fois je sort d'une salle de cinéma avec le sentiment que le film est un tournant de ma vie. Avec le temps, ce troisième opus ne restera pas mon préféré, mais la vision de ces bonus (très fournis) me donnera véritablement envie de travailler dans le cinéma et motivera mon entrée en option cinéma au Lycée, première (modeste) pierre à l'édifice. Néanmoins, puisque j'ai déjà choisit l'un des films de la saga pour l'année 2002 (mon préféré) je préfère choisir "Elephant" de Gus Van Sant, que je n'ai pas vu à l'époque de sa sortie mais qui a été un véritable électrochoc quand je l'ai découvert quelques années plus tard.

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N'ayant pas l'âge requis pour aller voir le premier opus (interdit au moins de 16ans) je découvre la saga Kill Bill par son deuxième volet (lui n'est interdit qu'au moins de 12ans). J'ai donc fait l'étrange expérience de brouiller encore plus la narration brouillée propre à Tarantino. Ce dernier, deviendra mon cinéaste fétiche pendant beaucoup d'année (je me suis fortement calmé) mais certains de ces films - dont ce "Kill Bill Vol.2" - sont des films que j'adore.

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Mon film préféré de cette année 2005 est sans aucun doute "Team America : Police du Monde" mais je l'ai découvert que bien plus tard. Les films qui m'ont enthousiasmé à l'époque sont sans doute "Star Wars Episode III" et le "King Kong" de Peter Jackson, mais c'est néanmoins le film de Clint Eastwood "Million Dollar Baby" qui laisse la plus grosse empreinte dans mon esprit. Et pour cause, c'est, à mon souvenir, la première fois que je sors véritablement bouleversé par un film.

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De tous les films de M. Night Shyamalan c'est sans doute mon préféré, et pourtant, surement le plus dés-aimé du public. Je me rappelle très bien avoir été secoué par sa vision au cinéma, sa poésie entre fantastique et horreur. La même année, j'ai été particulièrement marqué par "V for Vendetta" que je considère toujours comme un blockbuster intelligent, et je participe à mon premier festival de cinéma, à Sarlat, où je vois beaucoup de mauvais films, mais surtout "The Host" qui me fera ni chaud ni froid à l'époque mais deviendra avec le temps l'un de mes films fétiches.

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Véritable claque, je me souviens avoir vu ce film, seul, sans savoir vraiment ce que j'allais voir. La beauté visuelle, la prouesse technique, les interprétations et cette histoire magnifique pleine d'espoir m'a littéralement bouleversé. Je considère véritablement la vision de ce film de Julian Schnabel comme un tournant dans ma cinématographie personnelle, jusqu'alors encore un peu bornée à résister à tout ce que l'on pouvait estampiller "films d'auteurs". Il s'agit aujourd'hui d'un de mes 10 films préférés.

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2008. Injustement sous-estimé, ce Clint Eastwood est pourtant à mon sens l'un de ses meilleurs films. Vu deux fois au cinéma, j'en suis à chaque fois sorti bouleversé. Que j'aime le mélodrame quand il atteint un état de grâce comme ici : réalisation, scénario, interprétation. Un film magnifique. Mon préféré de Clint Eastwood et de très loin, mon film préféré de 2008.

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Je peut admettre que la partie "française" est atrocement joué (quoi que l'ouverture est un summum) mais "Inglourious Basterds" reste le meilleur scénario de Quentin Tarantino, d'une maitrise implacable, mon film préféré de 2009 et de loin.

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Je n'ai pas mis dans cette sélection "Toy Story" et "Toy Story 2" en sachant que "Toy Story 3" y serait indéniablement. J'ai grandit en même temps que le héros Andy, et lorsqu'en 2010 Andy entre à l'université et s'installe seul, je vis la même chose de mon côté. Le film résonne en moi, l'émotion qu'il me procure alors, le place au rang de ces films qui marquent une étape de votre vie.

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En 2011, je sors très ému de "Polisse" bien que mon amour pour le film s'est largement tarie, mais je suis aussi marqué par la vision de "127 Heures" et "Drive". Néanmoins, s'il ne faut en choisir qu'un, c'est bien "Super 8" parce qu'il ravive en moi quelques souvenirs d'une enfance passée à faire des films avec les copains.

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Puissant, lyrique, sombre, dépressif. Ce film me marque - me hante - en 2012 et me permet de devenir officiellement amoureux de Jessica Chastain. L'un de mes films préférés de cette année là, et des dix dernières années tout court.

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Il y'a de ces films qui vous mette une telle claque sur le moment, que vous n'arrivez pas à trouver le courage de le revoir par peur de minimiser les bons souvenirs que vous en avez eu. C'est le cas de "Zero Dark Thirty" de Kathryn Bigelow qui m'a hanté tout au long de l'année 2013 malgré les quelques autres séismes - Alabama Monroe en tête. Je ne l'ai toujours pas revu aujourd'hui. Le Blu-ray n'est même pas déballé.

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Plus beau film de cette année avec "Boyhood", ce mélodrame de Spike Jonze est un magnifique requiem sur notre société gouvernée par les réseaux sociaux qui paradoxalement, augmente la solitude. Bouleversant.

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Le plaisir de redevenir deux heures durant, l'enfant que j'ai été, la même excitation quand la lumière s'éteint, le sourire tout du long qui laisse toutes les maladresses et facilités de côté. La même année, je suis totalement agrippé par "Victoria" plan séquence virtuose qui fera date.

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Disney revient au sommet de son art en 2016 avec "Zootopie", véritable pépite, miroir déformant de notre société, le film brasse des sujets de société aussi variés que le sexisme au travail, le racisme, la manipulation de la peur par les politiques à des fins éléctorales... et va jusqu'à expliquer au plus petit la crise des subprimes par une habile métaphore glacière. Avec "Moi, Daniel Blake" ces deux films éminemment politique ont marqué mon année 2016. Dans le même temps, l'année est marquée par une offensive qualitative venue de Corée du Sud avec notamment "Dernier Train pour Busan".

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Un premier visionnage qui questionne plus qu'il ne hante, puis, le temps faisant, les années passants, un véritable film fantôme, qui reste, qui touche, qui rôde et qui inspire.

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Plus qu'un grand film, un grand souvenir. Une avant-première, en présence de Steven Spielberg, Tom Hanks et Meryl Streep. Les yeux d'enfants, le rêve éveillé et l'émotion. Puis après, sur l'écran, vient une révélation puissante et naïve. Après avoir vu en chair et en os ces deux immenses comédiens, l'éclat de leur talent à l'image, la force de leur composition, rayonne encore plus fortement, incandescente. Le tout, surchargé par la maestria d'un cinéaste que je considérerais toujours comme le plus grand. L'une de mes plus fortes émotions de cinéma depuis longtemps.

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Incontestablement, un chef-d'oeuvre, qui, je l'espère, trouvera unanimement grâce chez les cinéphiles, le temps faisant. Seul film vu et revu plusieurs fois en salles depuis très très longtemps. Mélancolique, maîtrisé. Une oeuvre somme et un grand film sur la cinéphilie. La même année, avalanche de chocs et d'amour-pellicule : Midsommar, Parasite, La Mule, Toy Story 4, 90's.