Cover Billy Wilder... et moi

Billy Wilder... et moi

L'autrichien Samuel Wilder est né en 1906 à Sucha (dans l'actuelle Pologne). Il se destinait initialement à une carrière d'avocat, qu'il abandonna finalement pour embrasser une vocation de journaliste. Il déménagea ensuite à Berlin, où il fut embauché par le plus important tabloïd de la ville, et ...

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15 films

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a environ 1 an

Boulevard du crépuscule
8.2
1.

Boulevard du crépuscule (1950)

Sunset Boulevard

1 h 50 min. Sortie : 18 avril 1951 (France). Film noir

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Gloria Swanson prouve l’immortalité des grandes stars de cinéma en incarnant Norma Desmond, sorte d’extension, de reflet maudit d’elle-même, dans le chef d’œuvre de Billy Wilder, « Boulevard du crépuscule ». Satire très noire de l’univers d’Hollywood, où les anciennes gloires s’attachent pathologiquement à leur splendeur passée, le film de Wilder possède une atmosphère et une puissance uniques. Brillamment orchestré, bénéficiant d’une mise en scène magnifique, « Boulevard du crépuscule » est l’un des plus grands films jamais réalisés. Il constitue à la fois un hommage au septième art, notamment à sa période muette et une critique acide de ses institutions, mais sans jamais perdre de vue l’important : soigner son ambiance et sa narration au service d’une grande histoire.

Témoin à charge
7.9
2.

Témoin à charge (1957)

Witness for the Prosecution

1 h 56 min. Sortie : 19 février 1958 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« Témoin à charge » représente pour Wilder une incursion dans le domaine du drame judiciaire, ce genre aussi codifié que passionnant qui a donné des chefs d’œuvre aussi variés que « 12 Hommes en colère » ou « Autopsie d’un meurtre ». S’offrant le concours de deux acteurs géniaux, Charles Laughton et Marlene Dietrich, Wilder épouse les impératifs du genre pour mieux en repousser les limites, proposant peut-être le meilleur film de procès de tous les temps. Reposant autant sur la gouaille de Laughton que sur la dignité de Dietrich et les multiples rebondissements du récit, « Témoin à charge » joue sur plusieurs registres sans que ceux-ci se nuisent. Bijou de rhétorique mâtiné d’humour screwball et d’un touche de cynisme, le film se déguste sans modération.

Assurance sur la mort
7.9
3.

Assurance sur la mort (1944)

Double Indemnity

1 h 47 min. Sortie : 31 juillet 1946 (France). Film noir

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 9/10.

Annotation :

En 1944, en plein dans la période du film noir, Billy Wilder s’attaque au genre avec « Assurance sur la mort », signant alors l’un des plus brillants chefs d’œuvre du genre (preuve supplémentaire, s’il en était besoin, de son incroyable versatilité). Barbara Stanwyck y est Phyllis Dietrichson (à son nom, héritière de la grande Marlene), femme tortueuse et sans scrupules qui fait perdre toute raison à Fred MacMurray. Le repenti Edward G. Robinson complète ce casting étoilé avec, assurément, l’un de ses meilleurs rôles. « Assurance sur la mort » est l’archétype du grand film noir : une atmosphère sombre, une intrigue aux nombreux embranchements et probablement la plus terrifiante femme fatale de la période.

Stalag 17
7.3
4.

Stalag 17 (1953)

2 h. Sortie : 7 octobre 1953 (France). Comédie, Drame, Guerre

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le film de camp de prisonniers est l’un des sous-genres du film de guerre, qui se décline ensuite sous plusieurs formes : camp de prisonniers japonais, camps de concentration et camps de prisonniers de guerre allemands. Appartenant à la dernière catégorie, « Stalag 17 » est peut-être le plus parfait représentant du genre qui soit. Mettant en scène tout une troupe de "tronches" possédant chacune ses spécificités et un rôle bien précis – comme il se doit – le film se distingue par l’intelligence de son propos et la création d’une atmosphère délétère lorsque l’on soupçonne l’un de ses camarades de chambrée d’espionner pour les matons. Une œuvre multifacettes remarquable, pleine d’humour, d’une finesse et d’une maîtrise peu communes.

La Garçonnière
8
5.

La Garçonnière (1960)

The Apartment

2 h 05 min. Sortie : 16 septembre 1960 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En revoyant la Garçonnière, le film m'impressionne par sa subtilité et son habileté à être tour à tour drôle, triste, touchant et optimiste. Billy Wilder est un cinéaste minutieux, et il n'y a pas une minute superflue dans ce très beau film qui met en scène Jack Lemmon, Shirley MacLaine et Fred MacMurray - trois habitués des films de Wilder. Jack Lemmon est un employé d'assurance qui se fait marcher sur les pieds par ses supérieurs, acceptant de leur prêter son appartement (où ils y emmènent leurs maîtresses) pour faciliter son avancement. Mais tout se complique quand il se rend compte que le boss y amène la fille dont il est amoureux... Franchement génial, et j'étais passé à côté au premier visionnage.

Certains l'aiment chaud !
7.9
6.

Certains l'aiment chaud ! (1959)

Some Like It Hot

2 h 01 min. Sortie : 9 septembre 1959 (France). Comédie, Romance, Gangster

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« Certains l’aiment chaud » est sans doute l’un des films les plus célèbres de Wilder – il fut classé comédie la plus drôle du XXe siècle par l’American Film Institute – et offre peut-être à Marilyn Monroe le meilleur rôle de sa courte carrière. Joe et Jerry, deux musiciens en délicatesse avec les forces de l’ordre et poursuivis par de dangereux gangsters, réussissent à fausser compagnie à leurs détracteurs en se travestissant et en intégrant la troupe féminine de Sweet Sue. Le film met en scène un trio de choc : Jack Lemmon, Tony Curtis et Marilyn Monroe, et défile à toute allure, enchaînant les péripéties les plus folles et les situations les plus absurdes dans un tourbillon de bonne humeur auquel il est impossible de résister.

La Grande combine
7
7.

La Grande combine (1966)

The Fortune Cookie

2 h 05 min. Sortie : 31 mai 1967 (France). Comédie

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C’est avec « La grande combine » que Billy Wilder met en place le diabolique duo Jack Lemmon/Walter Matthau, qu’il dirigera à plusieurs autres reprises par la suite. Dans cette comédie sur-vitaminée de 1966, Lemmon incarne un photographe bousculé par un colossal joueur de football américain, qui se laisse tenter par son beau-frère, Matthau, de jouer la comédie pour arnaquer les assurances. Quasi huis-clos aux dialogues virevoltants, emmené par Matthau, déchaîné – qui a rarement du avoir un meilleur rôle au cinéma – « La grande combine » est une comédie délicieusement irrévérencieuse (qui ne manque pas d’égratigner avocats et compagnies d’assurances américains au passage). Ce fut, personnellement, mon introduction au style Wilder : une écriture fine et des dialogues décapants.

Spéciale Première
6.9
8.

Spéciale Première (1974)

The Front Page

1 h 45 min. Sortie : 26 mars 1975 (France). Comédie

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

L’on retrouve le duo Lemmon/Matthau pour « Spéciale Première », une nouvelle adaptation – la troisième – de la pièce de théâtre éponyme de Ben Hecht et Charles MacArthur. Comme de juste, le rôle du rédacteur en chef tyrannique et manipulateur Walter Burns échoit à Matthau, tandis que Lemmon hérite de celui du journaliste Hildy Johnson, censé quitter le métier. Toute la presse de Chicago souhaite obtenir l’exclusivité sur la condamnation d’Earl Williams, meurtrier d’un policier : Burns s’applique alors à tout faire pour retenir son reporter star en ville. Le tandem formé par les deux acteurs n’a pas grand-chose à envier à Cary Grant et Rosalind Russell, mis en scène par Howard Hawks, et avec cette adaptation, Wilder signe une nouvelle comédie de haute volée.

Le Gouffre aux chimères
8
9.

Le Gouffre aux chimères (1951)

Ace in the Hole

1 h 46 min. Sortie : 2 avril 1952 (France). Drame, Film noir, Comédie

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Après sa satire grinçante de la face cachée d’Hollywood, Billy Wilder réalise un nouveau film au réalisme dérangeant sur un sujet de société : le journalisme. Il y explore ici les dérives de la presse, en particulier pour son goût pour le sensationnalisme, mais n’épargne personne : la foule, avide de drames et de scandales, en prend pour son grade. Le film met en scène un Kirk Douglas épatant dans le rôle de Chuck Tatum, un ancien journaliste star de grands papiers, et prêt à tout pour y retourner… À la poursuite du "scoop" qui lui permettra de revenir sur le devant de la scène, ce personnage charismatique, mais sans scrupule, va finalement se découvrir une part d’humanité.

Uniformes et jupon court
7.3
10.

Uniformes et jupon court (1942)

The Major and the Minor

1 h 40 min. Sortie : 20 septembre 1946 (France). Comédie romantique

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Pour son premier film Hollywoodien, Billy Wilder s’adjoint les services de Ray Milland – impulsivement recruté à un arrêt au feu rouge – et de Ginger Rogers, tout juste oscarisée. Celle-ci prête ses traits à Susan Applegate, une jeune femme pleines de ressources qui se fait passer pour une enfant de douze ans afin de voyager en demi-tarif. Malheureusement pour elle, les choses font qu’elle est obligée d’entretenir ce déguisement dans une académie militaire pleine de jeunes cadets lubriques ! Le film est assez merveilleux et repose beaucoup sur la performance de Ginger Rogers, qui danse un tout petit peu mais se révèle une excellente actrice de comédie. Les dialogues et quiproquos sont savoureux, le pitch est génial et bien exploité… on en redemande !

Irma la Douce
7.1
11.

Irma la Douce (1963)

2 h 17 min. Sortie : 28 septembre 1963 (France). Comédie romantique

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

En 1963, Billy Wilder réalise l’adaptation cinématographique d’une comédie musicale française... sans y faire figurer la moindre séquence chantée ! Aux Halles, à Paris, la mignonne Irma – prostituée de mère en fille – tape dans l’œil de Nestor Patoux, un jeune policier encore un peu vert. S’attaquant à bien trop gros gibier, le garçon se retrouve vite débarqué de la maréchaussée, et se retrouve, par un concours de circonstances, à nouveau associé à la douce Irma. Le film est assez gentillet, sorte d’histoire d’amour romantique dans les bas-fonds de Paris, aux accents fantaisistes. Wilder sait toutefois trouver les artifices qui feront mouche : quelques habiles renversements des rôles, un second rôle hâbleur de génie, et la touche Jack Lemmon/Shirley MacLaine, souvent irrésistible.

Un, deux, trois
7.2
12.

Un, deux, trois (1961)

One, Two, Three

1 h 44 min. Sortie : 28 février 1962 (France). Comédie

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« One, Two, Three » est l’occasion pour Wilder d’un retour à Berlin après la guerre, pour en exploiter le côté ville séparée idéologiquement et (pas encore tout à fait) physiquement en deux camps : l’ouest capitaliste et l’est communiste. Entre les bureaux du directeur local de Coca-Cola et la Porte de Brandebourg, Wilder déploie un petit ensemble de personnages gravitant autour d’un James Cagney en roue libre qui doit arranger les affaires de la fille de son patron, un peu étourdie, qui a épousé et est enceinte des œuvres d’un allemand de l’est fanatique marxiste. C’est un festival parfois à la limite de l’hystérie qui permet à Cagney de démontrer tout son génie comique dans un film bien plus fin qu’il n’y paraît de prime abord.

Sept ans de réflexion
6.9
13.

Sept ans de réflexion (1955)

The Seven Year Itch

1 h 45 min. Sortie : 29 février 1956 (France). Comédie romantique

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Si son rôle de 1959 dans « Certains l’aiment chaud » est son plus célèbre, c’est de « Sept ans de réflexion » que provient l’image la plus mythique de Marilyn, celle qui met en scène une bouche d’aération de métro. Avec ce pince-sans-rire de Tom Ewell, la blonde d’Hollywood nous régale d’un huis-clos aux dialogues lourds de doubles sens et de quelques séquences de piano à quatre mains. Le meilleur, c’est d’ailleurs Ewell – rôle que Wilder voulait confier à Matthau – un espèce de rêveur aux illusions de grandeur qui s’imagine en conquérant sans peur. Le film fait mouche lorsqu’il se moque de trucs finalement assez hipsters (les végétariens, les psys…), est assez drôle, mais traîne parfois un peu en longueur.

La Scandaleuse de Berlin
7
14.

La Scandaleuse de Berlin (1948)

A Foreign Affair

1 h 56 min. Sortie : 22 avril 1949 (France). Comédie

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Marlene Dietrich aimait beaucoup Billy Wilder. Elle était très amie avec lui et le considérait comme l’un des meilleurs réalisateurs avec lesquels elle avait travaillé au cours de sa carrière – ce qui n’est pas peu dire. Elle ne tourna pour lui qu’à deux reprises, la première fois en 1948 pour sa comédie berlinoise « A Foreign Affair ». Le film met en scène l’enquête d’une députée américaine, initialement sur place pour rédiger un rapport sur les conditions de vie des GI occupant la ville, qui se transforme bien vite en triangle amoureux complexe. Jean Arthur et Marlene Dietrich forment un duo intéressant, bien que déséquilibré, dans ce film qui possède un certain potentiel, mais qui ne parvient pas à l’exprimer complètement.

Sabrina
7.2
15.

Sabrina (1954)

1 h 53 min. Sortie : 4 février 1955 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Billy Wilder

Aramis a mis 6/10.

Annotation :

Audrey Hepburn n’est peut-être pas une très grande actrice de l’ordre d’une Bette Davis, mais est incontestablement l’un des visages les plus connus du cinéma. Dans ce film, Audrey est Sabrina Fairchild, la fille du chauffeur personnel d’une famille richissime de Long Island. Désespérément amoureuse du cadet, il n’y que lorsqu’elle s’en va étudier la cuisine à Paris (forcément…), qu’elle parvient à l’oublier un peu. Rentrée aux Etats-Unis, elle bassine tout le monde avec du Piaf et menace de faire capoter les plans de la famille en détournant le cadet du droit chemin… C’est un film assez gentillet, beaucoup trop long pour ce genre d’histoire. Et Bogart est également bien trop vieux pour nous permettre de croire à l’histoire d’amour !

Aramis

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