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Elia Kazan : la chair et l'esprit

Cinéaste de l'intense il a mis en images la passion fiévreuse et irrationnelle, les désirs et les pulsions exprimés ou refoulés, les frustrations et les névroses qu'ils entraînent, avec toujours, au centre de son oeuvre l'Amérique, qu'elle soit raciste, antisémite ou schizophrène et le rapport de ...

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16 films

créee il y a environ 12 ans · modifiée il y a plus d’un an

Le Lys de Brooklyn
7.1

Le Lys de Brooklyn (1945)

A Tree Grows in Brooklyn

2 h 09 min. Sortie : 13 octobre 1948 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Belle histoire un peu triste et "très sentimentale" se plaisait à dire le cinéaste pour son premier long-métrage

Extrait de ma critique

Le Mur invisible
6.7

Le Mur invisible (1947)

Gentleman's Agreement

1 h 58 min. Sortie : 24 septembre 1948 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Film touchant quoi qu'un peu caricatural, où éclatent avec force les valeurs de justice et de tolérance porté par le charismatique Grégory Peck

Extrait de ma critique

L'Héritage de la chair
6.5

L'Héritage de la chair (1949)

Pinky

1 h 42 min. Sortie : 30 juin 1950 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pinky - adapté d'un roman de Cid Ricketts Sumner aborde avec une certaine subtilité, tout à la fois le racisme ordinaire et la tentation compréhensible de renier sa "race" pour une vie meilleure dans cette époque agitée.
(DVDclassik)

Un tramway nommé désir
7.4

Un tramway nommé désir (1951)

A Streetcar Named Desire

2 h 02 min. Sortie : 28 mars 1952 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Un film d'une intensité redoutable, qui plonge au coeur des êtres, de leurs désirs, de leurs tourments

Extrait de ma critique

Viva Zapata !
6.9

Viva Zapata ! (1952)

Viva Zapata!

1 h 53 min. Sortie : 19 septembre 1952 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10.

Annotation :

"A l'époque, certains ont voulu y voir la préfiguration du déchirement de Kazan lors du maccarthysme, hypothèse qu'il défend lui-même en écrivant dans ses Mémoires : « C'est mon film le plus autobiographique. » Malgré un symbolisme appuyé (le cheval blanc courant vers la montagne après la mort du héros...), le film reste une des plus fortes méditations sur le pouvoir. Une qualité que l'on doit sans doute aussi à son scénariste, ­John Steinbeck."

À l'est d'Eden
7.5

À l'est d'Eden (1955)

East of Eden

1 h 55 min. Sortie : 19 octobre 1955 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10.

Annotation :

"Caïn se retira devant l'Eternel et séjourna dans le pays de Nôd, à l'est d'Eden"

La Genèse

Sur les quais
7.7

Sur les quais (1954)

On the Waterfront

1 h 48 min. Sortie : 14 janvier 1955 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

L'amour d'une femme et la soif de justice vont contribuer à transformer le superbe bad boy en un héros presque christique

Extrait de ma critique

La Poupée de chair
7.3

La Poupée de chair (1956)

Baby Doll

1 h 54 min. Sortie : 31 décembre 1956 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Un film qui explore les ressorts de l'âme humaine; désir, envie, soif de vengeance, et toute l'ingénuité perverse d 'une blonde baby-doll nommée Carroll Baker

Extrait de ma critique

Un homme dans la foule
7.6

Un homme dans la foule (1957)

A Face in the Crowd

2 h 06 min. Sortie : 28 mai 1957 (États-Unis). Drame

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 6/10.

Annotation :

"Ce que montre Un homme dans la foule n’est pas tant la puissance du cinéma et de la télévision, mais plutôt une sorte de psychologie sociale qu’avait bien analysé Gustave Le Bon dans son ouvrage La psychologie des foules. Car ces foules, que cela soit par le biais du cinéma ou de la télévision, ont des réactions déraisonnables. Dans la foule l’émotion prime sur la raison."

Le Fleuve sauvage
7.6

Le Fleuve sauvage (1960)

Wild River

1 h 50 min. Sortie : 2 mai 1962 (France). Drame, Historique, Romance

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10.

Annotation :

"L’homme et la nature. L’homme et la religion, la sexualité. L’homme dans son rapport au monde, à l’Histoire… Kazan en explore toute les facettes, le lie inextricablement à la société qu’il habite et qu’il incarne.

On est véritablement devant le regard d’un artiste qui voit et décrypte le monde. Durant toute sa carrière, Kazan n’a jamais perdu ce désir d’explorer le monde. Il se renouvelle de film en film, se met en danger, détruit des structures qu’il avait mis en place, contredit des discours qu’il avait fait siens. Il n’y a aucun acquis sur lesquels Kazan se repose. Il se remet en cause, remet en cause ses idéaux. Si l’homme est complexe, avec ses zones d’ombres et ses choix difficiles, il en est de même de son œuvre, hétéroclite, traversée de courants divers et contradictoires."

La Fièvre dans le sang
7.8

La Fièvre dans le sang (1961)

Splendor in the Grass

1 h 59 min. Sortie : 31 janvier 1962 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Splendor in the grass: superbe titre original tiré d'un poème de Wordsworth:"Though nothing can bring back the hour
of splendour in the grass of glory in the flower.."

"Bien que rien ne puisse ramener le temps
De l'éclat de l'herbe; de la splendeur des fleurs.."

C'est sur ces vers que se termine le film avec le visage et la voix off de Natalie Wood

America, America
7.9

America, America (1963)

2 h 54 min. Sortie : 17 juin 1964 (France). Drame, Historique, Biopic

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Pétri de références autobiographiques, America America est une œuvre chère dans la filmographie de Kazan. Il y retrace le parcours d’exil de son oncle, qui décida de s’expatrier aux États-Unis pour s’affranchir de la domination turque en Anatolie ; il fit ensuite venir le reste de la famille Kazanjoglous.

Le récit autobiographique rejoint la fiction historique alors que Kazan plonge dans le passé familial pour retracer l’histoire d’un exil dont les turpitudes sont universelles. Le film est devenu emblématique pour une génération d’immigrés, qui partagent une mémoire commune à travers le visionnage d’America America. Stavros donne un visage au migrant, dont le départ est précipité par une situation d’oppression liée à l’Histoire de conquête menée par les Turcs."

L'Arrangement
7.5

L'Arrangement (1969)

The Arrangement

2 h 05 min. Sortie : 20 mai 1970 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 8/10.

Annotation :

La vie se réduit-elle à la réussite matérielle, le mariage ou la famille ?
N'y a t-il pas une seconde chance?

Un film sur le sens de la vie, innovant et maîtrisé

Les Visiteurs
7

Les Visiteurs (1972)

The Visitors

1 h 28 min. Sortie : 17 mai 1972 (France). Policier, Thriller, Drame

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 7/10.

Annotation :

"Cinéma typique des années 1970, violent, rugueux et cru"

Merci à Gallu, ex-éclaireur

Panique dans la rue
7.1

Panique dans la rue (1950)

Panic in the Streets

1 h 36 min. Sortie : 3 octobre 1950 (France). Film noir

Film de Elia Kazan

Aurea a mis 7/10.

Annotation :

"Elia Kazan ne s'accorde pas une minute de répit dans cette course contre la montre très moderne pour l'époque."
Au coeur du suspense, il offre à Richard Widmark, alors souvent utilisé pour jouer les psychopathes sardoniques, le rôle du médecin héroïque et, surtout son vrai premier rôle à un méchant d'anthologie : Jack Palance. Son visage taillé à la serpe, son regard fou, sa brutalité mutique ne sont pas les moindres atouts de ce film méconnu."

Le Dernier Nabab
6.9

Le Dernier Nabab (1976)

The Last Tycoon

2 h 03 min. Sortie : 13 avril 1977 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Aurea l'a mis en envie.

Annotation :

L'amour des femmes et celui du cinéma ne font qu'un. Mais l'usine à rêves ressemble à une ville fantôme. Monroe est hanté par une star défunte qu'il a aimée et par une jeune femme croisée lui ressemblant. Elle est incarnée par Ingrid Boulting, avec qui la presse ne fut pas tendre à l'époque. Il faut la voir comme un fantasme, une apparition que Monroe idéalise avant de se retrouver seul avec ses mirages. De manière feutrée, Kazan laisse entrevoir la fin d'un monde en même temps que la chute soudaine d'un homme après sa grandeur. Un moment, le couple amoureux descend en voiture les collines de Holly­wood et évoque la nuit qui, là-bas, tombe sans prévenir, sans crépuscule. Beau moment de fêlure fitzgeraldienne qui dit l'existence imparfaite.
— Jacques Morice

Aurea

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