En 2019, on déconne plus, on n'est plus des fillettes, on regarde encore des tonnes de films!!

Le titre de cette liste est à prendre avec recul, je ne compte pas forcément regarder plus de film que quiconque. Mais comme d'habitude, je vais essayer d'en regarder le plus possible, et sortir plus enrichie de mon année 2019!

Liste de

144 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Miraï, ma petite soeur
6.6

Miraï, ma petite soeur (2018)

Mirai no Mirai

1 h 38 min. Sortie : 26 décembre 2018 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

01/01:

Et je commence l'année avec un très joli film de 2018, que j'attendais avec impatience.
Cette oeuvre est beaucoup plus simple que les autres Hosoda, mais pourtant je suis encore complètement conquise! Mon réalisateur fétiche traite encore de sujets qui me touchent particulièrement, en se centrant sur la famille et les liens fraternels. On y suit un petit garçon qui se sent délaissé après la naissance de sa petite soeur. Et ce sujet est traité avec beaucoup de réalisme, avec notre héros qui se comporte exactement comme un gamin de cet âge doit se comporter. Bien entendu, il y a une touche de fantastique, qui sert le récit, et nous fait mieux connaître la famille du petit Kun. En effet, même si la très bonne relation entre Kun et sa soeur Mirai est au centre, le film parle de la famille au sens large. Le long-métrage prend bien le temps de développer chacun des membres, de leur donner une petite personnalité particulière, de leur créer une histoire. Cette famille devient rapidement très attachante, que ce soit les parents, le grand-papa, le chien, ou la petite Mirai absolument trognonne (dont la version adolescente, que l'on rencontre, est très intéressante). L'animation est toujours travaillé, le style de Hosoda a toujours autant de personnalité. On a beaucoup de décors en 3D qui s'insèrent parfaitement. Certains effets donnent une impression très grandiose aux scènes, comme la gare qui paraît si immense. La caméra virtuelle contribue beaucoup à donner cette impression. Hosoda nous plante également un décor particulier, les protagonistes vivant dans une maison à l'architecture plutôt spéciale. On reconnaît vite les lieux, on s'y sent chez soi. Grâce à cette maison, Hosoda crée des ellipses de temps intéressantes, en faisant passer la caméra d'une pièce à une autre.
Par rapport aux autres oeuvres de Hosoda, Mirai est plus simple, moins épique. Mais ça reste très beau, émouvant et personnel. Probablement le Hosoda que j'aime le moins, mais je suis tellement dingue du mec que ça ne signifie pas grand-chose.

https://lescritiquesderizu.wordpress.com/2019/01/02/critique-de-mirai-le-nouveau-conte-familial-de-hosoda/#more-195

Kramer contre Kramer
7.2

Kramer contre Kramer (1979)

Kramer vs. Kramer

1 h 45 min. Sortie : 7 février 1980 (France). Drame

Film de Robert Benton

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

04/01:

Conseillé par Cocot-Man, pour le challenge 2019!

Et je démarre donc le challenge de cette année par une très bonne découverte.
On y suit un père, qui bataille pour la garde de son enfant, après que la mère soit partie et veuille récupérer leur fils. Aimant toujours beaucoup ce qui est lié à la famille, j'ai été complètement prise dans cette histoire. J'ai été touchée par la manière dont le héros doit se rapprocher de son fils par la force des choses. Les scènes entre eux sont très bien écrites, on réalise vraiment l'attachement qui les lie. Kramer ne sait pas forcément s'y prendre au départ, mais j'ai ressenti un vrai plaisir à le voir parvenir à évoluer. Même lorsque ça dérape et que le père et le fils se disputent, ça ne survient pas de manière forcée, leur situation étant difficile. Le procès est également très intéressant
à suivre. On y sent toute la dureté de voir deux personnes qui se sont aimées, devoir s'affronter pour leur enfant. C'est très bien rendu grâce aux jeux des acteurs, Dustin Hoffman et Meryl Streep (dont c'est le premier grand rôle) sont parfaits et très touchants. Après, je trouve le rythme un peu trop rapide. L'histoire s'étale sur une durée d'un an et demi, mais cette durée est très difficilement assimilable pour le spectateur. Kramer donne l'impression de se rapprocher trop vite de son rejeton. On ne voit pas assez leur relation évoluer petit à petit, car on passe trop vite d'une période à l'autre. Cela n'empêche pas les scènes en elles-mêmes d'être très émouvantes, mais mises ensembles on a ce détail assez dommage.
Cela reste cependant un très joli film, je suis très contente de l'avoir découvert.

D'après une histoire vraie
4.4

D'après une histoire vraie (2017)

1 h 40 min. Sortie : 1 novembre 2017. Drame, Thriller

Film de Roman Polanski

ErizuTeriyaki a mis 6/10.

Annotation :

05/01:

Et bah j'ai bien aimé, bien que même sans avoir lu le livre, j'ai l'impression que cette adaptation aurait pu être plus forte.
Le concept est intéressant. On a cette auteur, représentant Delphine de Vigan, qui fait face à une femme étrange qui s'immisce d'une façon louche dans sa vie. Tout du long, on se pose beaucoup de questions sur cette femme. On ne sait jamais si on doit lui faire confiance ou non, et ces questions n'obtiennent jamais vraiment leurs réponses. Le récit nous fait nous interroger sur de Vigan, sur ce qu'elle essaie de transmettre dans son histoire. J'ai quand même su le ressentir dans cette adaptation. Après, le film est probablement trop court pour ce qu'il essaie de faire ressentir. Il n'explicite pas assez tous les indices permettant de penser qu'Elle est dans la tête de Delphine. Le fait qu'Elle ait autant de points communs avec des proches de Delphine, ou le fait que cette dernière ait probablement hérité de la bipolarité de sa mère, on ne le comprend qu'à peine si on n'a pas lu le bouquin. Après, je trouve que cette adaptation sait adopter un ton anxiogène assez efficace. Plus l'histoire avançait, et plus je prenais peur pour l'héroïne et priais pour qu'elle s'échappe. Même si là encore, le film aurait dû prendre davantage son temps pour que l'on flippe davantage. Elle est intéressante, notamment pour son ton réconfortant mélangé à la crainte qu'elle inspire, Eva Green parvient à la rendre plutôt fascinante. Dommage que globalement, le jeu d'acteur ne soit pas renversant. Les intonations d'Emmanuelle Seigner sont molles mais drôlement théâtrales en même temps. La mise en scène manque également un peu d'idée, pour un concept si intéressant.
C'est donc très imparfait, mais je ne pense pas que ça soit mauvais non plus, il y a de l'idée.

Le Monde de Nemo
7.3

Le Monde de Nemo (2003)

Finding Nemo

1 h 40 min. Sortie : 26 novembre 2003 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Andrew Stanton et Lee Unkrich

ErizuTeriyaki a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

08/01:

J'avais trop besoin de me refaire un Disney ou un Pixar, j'ai donc jeté mon dévolu sur un de mes plus grands chouchous de chez Luxo.
C'est vraiment avec ce genre de films que l'on peut constater l'immense savoir-faire du studio à la lampe. Le principe est beaucoup plus simple que dans d'autres Pixar, on assiste simplement à l'histoire d'un papa poisson traversant l'océan pour retrouver son fils. Mais Andrew Stanton sait donner une très grande force émotionnelle à ce récit. De nombreuses scènes prennent aux tripes, sont racontées exactement comme elles doivent être racontées. Le film parvient à nous faire prendre conscience de ce que toute cette aventure signifie. On sent combien Marin est petit, et combien l'océan est immense est dangereux. On sent également comment notre pauvre papa est complètement traumatisé, on sait pour quelles raisons ce voyage lui est si difficile. Le film sait apporter de vraies beaux messages, sur la capacité à faire confiance aux autres, ainsi qu'à se faire confiance soi-même, malgré nos handicaps. Si cette belle histoire se suit aussi bien, ce n'est pas que pour ses péripéties toutes très divertissantes. C'est principalement pour ses personnages, très touchants, drôles et bien écrits. Marin est un héros à la fragilité palpable, et Dory est un des meilleurs personnages jamais proposés par Pixar. Bien entendu, l'animation n'est pas en reste, les fonds marins sont splendides, parfois effrayants et parfois accueillants. La qualité va jusqu'à la splendide BO de Thomas Newman, qui est très émouvante et est en parfaite harmonie avec la mystériosité de l'océan.
A jamais un des plus beaux bijoux de Pixar.

De l'autre côté du vent
6.7

De l'autre côté du vent (2018)

The Other Side of the Wind

2 h 02 min. Sortie : 2 novembre 2018 (France). Comédie, Drame

Film de Orson Welles

ErizuTeriyaki a mis 6/10.

Annotation :

12/01:

Que des personnes aient pu faire leur possible que ce film inachevé d'Orson Welles puisse sortir, c'est admirable... mais je ne trouve pas le résultat bien fou pour autant.
Le montage de ce film reste correct, lorsqu'on garde bien en tête les circonstances de sa production. Globalement, on arrive à suivre l'histoire. On arrive à comprendre le concept, et on parvient bien à situer les protagonistes. Mais quand on juge le métrage uniquement en l'état, c'est quand même très limite. Les plans sont toujours très courts, tout va très vite, on doit toujours vite savoir comprendre la situation. Sans compter que d'un plan à l'autre, on peut passer du noir et blanc à la couleur, tout cela participe à rendre les séquences assez confuses. L'aspect inachevé rattrape beaucoup ce film. On a un certain manque d'ambiance, particulièrement à cause du manque de travail musical. Néanmoins, je vois bien ce qui rend cette oeuvre si particulière, ce qui nécessitait que l'on aide ce film à finalement naître. Le concept de deux films en un est très intéressant. Le côté autobiographique de l'histoire du réalisateur Hannaford est plutôt fascinant. Et le film dans le film, réalisé par Hannaford, permet à Welles de faire vivre des émotions dérangeantes, dans un ton différent complètement de son style habituel. Bien que cela soit handicapé par l'absence de finition, on sent quand même un vrai travail de mise en scène, de la part de Welles. Les personnages n'ont pas pu être davantage creusés à cause des problèmes de production, mais ils sont malgré tout très intéressants. John Huston est notamment très charismatique dans le rôle de Jake Hannaford, réalisateur bien macho et leader.
Je ne pense pas que le résultat en lui-même soit un grand film. Mais ce montage est effectivement un hommage satisfaisant au masterpiece que l'on aurait pu avoir, cela reste une expérience unique à vivre.

Incassable
6.9

Incassable (2000)

Unbreakable

1 h 46 min. Sortie : 27 décembre 2000 (France). Fantastique, Thriller

Film de M. Night Shyamalan

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

12/01:

Pour me préparer à Glass, il fallait bien que je me revois le premier film de la saga!
Je trouve toujours l'idée très intéressante. On exploite l'idée de la naissance d'un super-héros, mais dans une perspective beaucoup plus psychologique et et terre-à-terre. Si dans le monde réel, quelqu'un se découvrait des super-pouvoirs, cela se déroulerait certainement de cette façon. A travers des expériences plus simples que ce que l'on voit dans les comics, à travers des péripéties que l'on se verrait davantage vivre, on assiste à la naissance d'un nouvel héros. On se sent complètement dans les pensées du personnage de David Dunn, on découvre tout avec lui et on prend peur avec lui. L'autre grande star du film est très certainement Elijah, personnage que l'on prend en pitié pour sa maladie, mais dont la passion pour les comics semble donner des penchants psychopathes. Dans l'idée, la relation qui se noue entre eux est très intéressante. Une amitié naît entre eux, et David doit tout à Elijah. C'est ce dernier qui permet à David de devenir un super-héros. Cela rend le twist final d'autant plus glaçant. Cependant, j'aurais quand même aimé que le film prenne davantage le temps d'étoffer leur relation, de rendre leur lien plus intime. La musique de James Newton Howard apporte beaucoup de poids aux scènes. La réalisation de Shyamalan est excellente, les plans savent toujours donner un effet nous faisant nous sentir complètement dans la tête de David.
Cela reste un film unique en son genre, qui est à connaître. Et maintenant que je l'ai revu, je suis encore plus hypée pour Glass!

Ils m'aimeront quand je serai mort
7.3

Ils m'aimeront quand je serai mort (2018)

They'll Love Me When I'm Dead

1 h 38 min. Sortie : 2 novembre 2018 (France).

Documentaire de Morgan Neville

ErizuTeriyaki a mis 8/10.

Annotation :

13/01:

C'est important d'avoir vu ce film, avant ou après avoir vu De l'Autre Côté du Vent. Et c'est un bon documentaire, même si je ne le trouve pas parfait.
Dans l'idée, j'aime beaucoup ce que propose ce documentaire. J'aime beaucoup quand on revient sur la création d'un film, surtout lorsque les conditions sont particulières. Et je trouve toujours ça excitant de suivre la production d'un film inachevé. Cela possède toujours un petit ton dramatique, et cela nous réconforte en nous donnant des morceaux du film. Avec ce documentaire, on en apprend pas mal sur les conditions singulières du tournage, c'est intéressant d'en savoir plus sur ce point. On en sait également plus sur les circonstances tristement originales, qui empêcheront Welles de sortir son oeuvre. Voir de hauts dirigeants étrangers interdire la publication du long-métrage, ce n'est pas banal et ça nous fait vivre des enjeux forts et très intéressants à suivre. On en apprend également plus sur la personnalité particulière d'Orson Welles, du sentiment de malédiction dans lequel il se sentait, et de la passion sans borgne qu'il portait à son art. Mais ce qui m'empêche d'adorer ce doc, c'est qu'il va toujours trop vite. Pleins de sujets auraient gagné à être abordés plus en profondeur. J'ai aussi pas mal de problèmes avec l'aspect visuel, l'illustration n'est pas extra. Déjà, les plans sont toujours trop courts, on n'a pas assez le temps de respirer. On a aussi les nombreux témoins, qui souvent ne parlent qu'en voix off, alors même qu'on n'a pas encore bien retenu leurs noms et leurs voix. Ce qui fait que je me suis souvent mélangée les pinceaux, je ne savais plus qui parlait. Le doc m'a également un peu perdue en utilisant souvent des extraits de films (pas toujours de Welles) pour illustrer ses propos. Cela se voulait percutant, mais cela me perdait plus qu'autre chose.
Mais bon, je suis peut-être un peu dure, ce documentaire a quand même bien su capter mon intérêt tout du long. C'est indéniablement un bon bonus, à côté du montage proposé sur Netflix.

The Walk - Rêver plus haut
6.5

The Walk - Rêver plus haut (2015)

The Walk

2 h 03 min. Sortie : 28 octobre 2015 (France). Drame, Biopic

Film de Robert Zemeckis

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

16/01 (c'était surtout le 15 mais on avait passé minuit depuis quelques minutes quand j'ai terminé le film):

J'ai voulu me préparer au nouveau Zemeckis en en découvrant un autre... et ben quel pied, je m'attendais pas à aimer à ce point.
C'est vraiment un très joli biopic comme j'aime. Le concept peut paraît assez simple, mais Zemeckis sait raconter cette histoire de manière complètement prenante. Cette réussite provient en grande partie du personnage principal. Philippe est très attachant, il est très bizarre et passionnée, complètement pris dans son rêve absurde mais beau. Son ambition est étrange, mais j'ai été complètement prise dans son délire, je voulais absolument le voir y arriver. Zemeckis sait parfaitement nous faire ressentir des émotions fortes, nous faire ressentir les émotions exactement comme on doit les ressentir. Même si les choses se goupillent parfois un peu trop bien pour nos personnages, j'ai quand même ressenti beaucoup de peur pour eux. J'étais scotchée, je voulais absolument qu'ils atteignent leur but. Et les mise en scène donne énormément de poids aux scènes de funambulismes. Zemeckis sait filmer la hauteur, en nous proposant de nombreux plans en contre-plongée vertigineux. Ayant beaucoup le vertige, je me sentais complètement éprouvée pour le héros. Je suis également bien contente d'avoir vu ce film en VO, car les nombreuses répliques en français offrent beaucoup de charme au métrage (même si les raisons pour faire parler les héros en anglais sont un peu forcées). J'aurais pour seule vraie reproche que la voix off est un peu trop présente, et ne sert souvent qu'à expliciter des émotions qui se comprennent tout à fait à l'écran.
Mais à part ça, c'est une grande réussite. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti quelque chose d'aussi fort en regardant un film.

Glass
6.3

Glass (2019)

2 h 09 min. Sortie : 16 janvier 2019. Thriller

Film de M. Night Shyamalan

ErizuTeriyaki a mis 8/10.

Annotation :

18/01:

Bon bah j'ai bien aimé... mais on était en droit d'espérer quelque chose de plus puissant, je pense.
On retrouve, comme dans Incassable, une histoire de super-héros, représentée de manière moins spectaculaire et plus psychologique. L'idée reste toujours intéressante, mais je pense que cela fonctionnait mieux avec Incassable. Dans le premier film de cette saga, c'était plus intéressant car on découvrait au fur et à mesure que l'on regardait un film de super-héros. Là, on le sait déjà, on aurait donc pu espérer quelque chose de plus grand. Mais l'idée de voir deux film se mélanger reste toujours aussi géniale. J'aime également beaucoup la manière dont ils se retrouvent tous les trois enfermés dans un hôpital psychiatrique. Cela amène des longueurs et une narration très simple, mais j'apprécie quand même l'idée. Et globalement, le climax m'a plue. Ca aurait pu être mis en scène d'une meilleure façon mais dans l'idée, je trouve cette conclusion osée. La mise en scène de Shyamalan est toujours de qualité, j'aime beaucoup cette façon qu'a la caméra d'être fréquemment en vue subjective par Mr Glass. Les personnages sont toujours intéressants, on a un beau trio de super-héros. Mention spéciale à Kevin, toujours aussi fun. J'aime bien également le rôle de la mère d'Elijah, du fils de David ainsi que de Caissie... même si cette dernière aurait mérité d'être davantage mise en avant.
Donc oui, j'ai aimé, bien que je ne puisse pas nier être un peu déçue. On verra bien comment le film vieillira dans mon esprit. Il est frustrant mais demeure intéressant et fort par moments.

Stand by Me
7.4

Stand by Me (1986)

1 h 29 min. Sortie : 25 février 1987 (France). Aventure, Drame

Film de Rob Reiner

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

22/01:

Conseillé par le charismatique Capitaine C-L-G!

Et bien, c'est un bien joli petit film.
J'ai bien aimé suivre le périple de ces quatre jeunes garçons, qui partent chercher le cadavre d'un gamin de leur âge. Les péripéties sont bien faîtes, le film sait parfaitement s'y prendre pour ne pas nous ennuyer. Les héros se retrouvent parfois dans des situations alarmantes qui parviennent complètement à stresser, comme la scène du train ou celle avec les sangsues. Les quatre gamins sont sympathiques et leurs échanges sont amusants et bien écrits. Ils peuvent sembler un peu clichés aux premiers abords (et je dois avouer que Vern m'a parfois un peu agacée, à un peu trop se comporter comme un boulet). Mais on se rend compte qu'ils mènent tous une vie plutôt triste, le drame en arrière-plan est sincèrement touchant. Ce voyage est un joli parcours initiatique pour le narrateur Gordie, qui peut retrouver son amour propre en devenant un héros. Après, c'est vraiment un film à replacer dans son temps. Car après Stand by Me, on a eu pleins d'oeuvres avec des enfants, qui ont proposé ce genre d'ambiance en mieux (selon moi). La réalisation reste assez simple, ça peut peut-être jouer en sa défaveur au fil du temps, à cause de ses successeurs spirituels.
Mais en tout cas, c'est un film touchant, qui vieillit déjà bien dans ma tête! Encore une jolie découverte.

Hercule
6.6

Hercule (1997)

Hercules

1 h 33 min. Sortie : 26 novembre 1997 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Ron Clements et John Musker

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

25/01:

Pour me préparer efficacement à Kingdom Hearts III, autant me replonger dans certains univers qui y apparaîtront!
Même si Hercule n'est pas un de mes Disney préférés, et que je le trouve plus faible que la plupart des Disney de cette décennie, cela reste un film très agréable. Je préfère les films qui adoptent un ton plus sérieux, mais Hercule assume son ton déjanté jusqu'au bout et est très divertissant. Surtout que le film n'oublie pas de se permettre un peu d'émotion et de naïveté. Le mélange entre les éléments connus de la mythologie grecque, et l'aspect divertissement hollywoodien, donnent un ton très particulier et sympathique au long-métrage. Ce n'est clairement pas dans son scénario que ce film est le plus travaillé. Plusieurs incohérences non négligeables sont présentes, et le rythme est souvent beaucoup trop rapide. Mais au milieu de tout ça, on a pleins de personnages très attachants, aux personnalités bien marquées. Les chansons en style gospel sont très cool, très énergiques, et contribuent à donner beaucoup de personnalité à cette oeuvre. J'aime également beaucoup l'animation, qui propose un joli mélange entre le style Disney, et les dessins grecs.
Il est clair que ma préférence ira toujours aux Disney plus psychologiques et sérieux, mais pour se détendre, Hercule reste un divertissement très bien fichu.

Monstres & Cie
7.5

Monstres & Cie (2001)

Monsters, Inc.

1 h 32 min. Sortie : 20 mars 2002 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Pete Docter, David Silverman et Lee Unkrich

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

01/02:

Toujours dans une perspective de me refamiliariser avec les mondes présents dans Kingdom Hearts III, j'ai voulu me revoir ce film de mon enfance.
Et quel pied! J'ai toujours eu un faible pour ce faible, mais je crois que je ne l'avais jamais apprécié autant. Le concept est typiquement pixarien et franchement bien trouvé. Se baser sur la peur que suscitent les monstres chez les enfants, pour créer toute une entreprise utilisant la puissance des cris, fallait y penser. Surtout que le concept est utilisé à fond. Le film fait preuve d'une grande créativité sur la manière dont fonctionne l'usine, particulièrement à travers le fonctionnement des portes de placard. Il regorge également d'idées sur la manière de représenter les monstres, en leur proposant pleins de design bien délirants. Le récit est également bien riche, les rebondissements sont nombreux. Nos héros sont également tout ce qu'on peut faire de plus sympathiques. Sulli connaît un parcourt intéressant et adulte, en apprenant à ne pas faire des choses qu'il n'a pas envie de faire, juste pour son travail. Dans cet opus, Bob se limite au comique de service, mais il est très efficace dans son rôle. On a aussi la petite Bouh, qui est super trognonne et entretient une relation très touchante avec Sulli alias Minou. La musique de Randy Newman est mémorable et possède une certaine fantaisie s'alliant bien au ton du film. Et même si ça a a vieilli, l'animation est très bonne pour du 2001.
C'est un des Pixar parvenant le plus à me faire rire, et en même temps c'est très intelligent. Une bonne pépite made in Luxo Jr.

Les Mondes de Ralph
6.7

Les Mondes de Ralph (2012)

Wreck-It Ralph

1 h 41 min. Sortie : 5 décembre 2012 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Rich Moore

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

02/01:

Je l'ai revu avant de me faire le second film au cinéma!
Je pense toujours que ce film est bien fait, mais ça reste effectivement un des plus faibles Disney des années 2010. Le concept de nous plonger dans les jeux d'arcade est pourtant très sympa et original. Surtout que le potentiel est très bien utilisé. Cela regorge de clins d'oeil geek (comme les personnages iconiques du jeu vidéo, style Sonic ou Pac-Man) et pleins d'élément vidéoludiques sont présents pour donner vie à cet univers. Surtout que cet univers de jeux d'arcade donne un bon appui aux messages et questionnements du film. Dans un univers où tout doit être bien programmé et à sa place, les crises existentielles de Ralph et Vanellope (l'un est le méchant de son jeu, l'autre est présentée comme un bug) sont très intéressantes à suivre. Et les différents jeux que l'on découvre, Felix-Fix Jr, Hero's Duty et Sugar Rush sont bien amusants à parcourir. L'ennui, c'est que j'ai beau faire, j'ai du mal à être complètement à fond une fois que l'on arrive à Sugar Rush. Même si j'apprécie que le film ne se force pas à partir dans pleins de délires, je trouve dommage qu'il ne se centre plus que sur un jeu durant la grosse majorité de son intrigue (surtout que je trouve cet environnement sucré trop particulier, pour être représentatif de tous les jeux d'arcade). Mais sinon, principalement grâce à leurs rêves facilement rattachables, Ralph et Vanellope sont des héros bien sympathiques, même s'ils ne font pas partie de mes préférés de Disney. J'ai aussi un faible pour la romance absolument tordante entre Félix et Calhoun. L'animation est de qualité. C'est de la CGI, mais cela parvient quand même bien à capter le charme des vieux jeux en 2D (notamment dans les formes très carrées, ou dans l'animation saccadée des personnages). La musique de Henry Jackman colle également très bien à ce monde informatique.
Je ne serai jamais du genre à me voir ce film des tonnes de fois, mais j'admets qu'il a de grandes qualités.

Ralph 2.0
6

Ralph 2.0 (2018)

Ralph Breaks the Internet

1 h 53 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Comédie, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Rich Moore et Phil Johnston

ErizuTeriyaki a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

03/02:

Youhou, le nouveau Disney, ça se fête! Et je suis conquise, c'est une excellente suite!
Comparé au premier, je trouve que cette suite explore beaucoup mieux à fond son concept. On se sent complètement plongé dans tout ce qui compose l'univers d'Internet (univers qui me fascine bien plus que les jeux d'arcade, d'ailleurs). C'est extrêmement riche, ça fourmille de détails, l'Internet est un monde très joli et attirant. Internet nous est représenté exactement comme il est, sans que le film ne donne de gros jugements extrêmes dessus. Comparé au premier, cette suite peut un peu donner l'impression d'un peu trop partir dans ses délires, mais j'avoue que ça ne me gêne pas énormément. Toute la séquence à Oh My Disney est extrêmement fun, et grouille de bonnes blagues et bonnes références à chaque instant. Toute cette partie a les moyens de devenir culte! Ralph et Vanellope nous reviennent encore plus attachants que jamais. Ils apprennent tous les deux des leçons différentes, qui vont consolider leur relation. La conclusion de leur histoire est très jolie, et a tout à fait sa place dans un film traitant du web. La musique de Henry Jackman est toujours très cool. On peut retrouver des qualités identiques à celles de sa compo du premier film, avec cette atmosphère bien vidéoludique. Mais on a aussi pleins de références musicales bien cool aux univers Disney. La chanson de Vanellope est très drôle dans l'idée, mais l'air est bien trop oubliable pour du Menken par contre. La chanson Zero par Imagine Dragons est assez cool, même si When Can I See You Again? était meilleure.
Bref, une grande réussite! Ce film surpasse sans problème le premier épisode.

Strange Magic
5.3

Strange Magic (2015)

1 h 39 min. Sortie : 7 avril 2020 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Gary Rydstrom

ErizuTeriyaki a mis 1/10.

Annotation :

08/02:

Oh la vache, qu'est-ce que c'est pourri... C'est raté sur tous les points.
À partir d'un environnement féérique, et de deux camps ennemis, on aurait peut-être pu suivre une histoire épique à grande échelle. Mais on ne suit rien d'autre qu'une histoire effroyablement plate sur l'amour. Déjà, tout ce que l'on suit est incroyablement cliché (on commence l'histoire avec une princesse fée sur le point de se marier, mais qui découvre que ce dernier la trompe, oh lô lô). Mais en plus, tout est tellement mal raconté. L'écriture est extrêmement robotique, on nous fait passer d'une situation à une autre sans aucun naturel (après avoir découvert l'adultère de son fiancé, notre héroïne vire femme badass et dark en une chanson). Les protagonistes sont extraordinairement plats et clichés. Le film semble pourtant persuadé de leur profondeur (la princesse Marianne et le méchant Bog ont tous les deux un passé qui se veut hyper tragique... même si c'est bien trop mal écrit pour que ça soit prenant). Les personnages manquent cruellement de subtilité dans leur écriture. L'ex de Marianne est particulièrement insupportable dans sa manière exagérée et puérile d'être méchant. Au bout d'une heure de film, on a droit d'un coup à une histoire d'amour entre Marianne et Bog. Évidemment, comme il ne reste plus beaucoup de temps, leur relation est complètement forcée, au point qu'elle en devient bien gênante. Visuellement, le film aurait certainement pu être beau. On sent une envie de représenter la beauté des fées sous un trait plus mature et sombre, surtout que certains décors sont plutôt jolis. Mais c'est complètement gâché par l'animation catastrophique des personnages. Leurs mouvements sont aussi raides que dans un jeu vidéo, et leurs expressions faciales donnent envie de les taper. Mais l'un des pires points du film... c'est certainement ses chansons. Strange Magic est vraiment ce qu'on faire de plus atroce dans la comédie musicale. Déjà, le film n'a fait aucun effort pour en inventer, puisque tous les morceaux sont des chansons pop préexistantes. Mais en plus, ce style pop s'incorpore très mal dans l'histoire (surtout que du coup, les chansons ne sont pas traduites en français, ce qui casse encore plus l'immersion). Il y en a également trop, elles s'incrustent tout le temps et sont finalement très inutiles.
Bref, normal que ce film ait été si oublié, il n'y a rien à sauver là-dedans.

Monstres Academy
6.4

Monstres Academy (2013)

Monsters University

1 h 44 min. Sortie : 10 juillet 2013 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Dan Scanlon

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

09/02:

Après m'être refait Monstre et Cie récemment, il fallait que je me revois celui-là!
Il est imparfait mais je garde toujours une vraie affection pour ce préquel. Déjà, après avoir exploré le monde de l'entreprise, c'est une bonne idée d'aborder le sujet de l'université, toujours avec le concept des monstres. On peut effectivement reprocher au film d'user de nombreux clichés scolaires, particulièrement avec nos héros qui se font moquer par tout le monde. Le déroulement des épreuves a peut-être également un côté trop téléfilm dans son idée et sa narration. Mais à part ça, franchement, je trouve Monstres Academy excellent. Déjà, le film se montre très intelligent dans ses leçons sur la manière de faire peur, Monstres et Cie ne proposait clairement pas autant d'idées sur ce point. Je trouve également très touchant la manière dont évolue l'amitié naissante entre Bob et Sulli. C'est une bonne idée d'équilibrer nos deux héros, en se centrant cette fois davantage sur notre cyclope vert. Surtout que Bob est très inspirant, dans sa façon de se battre sans arrêt dans un but qui lui est inaccessible. Il passe par un très beau parcourt, et apprend l'une des plus belles leçons de Pixar, en apprenant que parfois il nous est vraiment impossible de faire ce que l'on veut, mais que nos efforts peuvent malgré tout nous amener vers une jolie voix. Sulli est également bien sympa, dans sa manière de cacher sa peur en jouant les caïds, pour finalement changer au contact de son nouveau meilleur ami. Les Oozma Kapa sont un peu clichés par contre, mais ils ne sont pas trop dérangeants. L'animation est superbe. C'est très coloré et cet univers fait encore preuve d'une grande créativité (les monstres sont encore plus variés qu'avant). Sans parler de la musique de Randy Newman, qui est toujours très jazzy et s'accorde bien avec le ton du film.
Bref, un Pixar trop injustement critiqué à mon goût, il est très chouette!

La Famille Addams
6.9

La Famille Addams (1991)

The Addams Family

1 h 39 min. Sortie : 15 avril 1992 (France). Fantastique, Comédie

Film de Barry Sonnenfeld

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

15/02:

J'ai eu envie de revoir cette comédie culte, que je n'avais pas revu depuis des années. C'est toujours aussi sympa!
J'aime beaucoup le concept de cette famille, qui est très dérangeante et à moitié psychopathe. Tous les membres sont très amusants, et sont tous mémorables à leur façon. J'adore le couple formé par Gomez et Mortitia, on sent un amour si romantique, au milieu de leurs échanges de psychopathe. Tous les acteurs semblent bien s'amuser et être à fond dans leur rôle, particulièrement Christopher Lloyd en oncle Fétide. Globalement, l'humour noir de ce film m'a bien plu. Même si j'ai rarement été jusqu'au gros rire, il y a quand même plusieurs répliques de nos protagonistes qui font mouche. Surtout que cet humour a de la personnalité, avec toutes ces situations macabres présentées de manière banale (avec donc, un ton très pince-sans-rire par moments). Après, certains effets visuels ont malheureusement plutôt vieilli. Les effets spéciaux ne fonctionnent plus tellement, particulièrement lorsque la Chose se déplace dans les couloirs. Heureusement encore que le film n'abuse pas sur le numérique. Mais même la réalisation me pose parfois un peu problème, on a parfois la caméra qui part un peu trop dans tous les sens pour certaines scènes, alors que le reste du temps elle se fait nettement plus discrète. Sinon, même si cela provient de la série, j'aime beaucoup le thème musical de cette famille!
Donc voilà, les Addams, ils sont toujours utiles quand on a envie de se détendre!

Matrix
7.8

Matrix (1999)

The Matrix

2 h 16 min. Sortie : 23 juin 1999 (France). Action, Science-fiction, Arts martiaux

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

16/02:

Les choses me poussent à me remater cette saga (que j'ai vu il y a plusieurs années, et en dormant à moitié devant parce que trop crevée). C'est parti!
Et bien c'est toujours un excellent film, rien d'étonnait à ce qu'il ait autant marqué la culture populaire. Je trouve le concept super intéressant, surtout qu'il exploite une question que je me suis souvent posée: est-ce que tout ce que je vois et ressens est réel? Matrix illustre de nombreux questionnements très philosophiques, à travers de très bonnes idées de science-fiction et d'action. Les questions peuvent être complexes, mais l'histoire n'est aucunement incompréhensible. Le film nous amène à nous poser pleins de questions très intelligentes, sur ce qui constitue le réel. Et pour se faire, les Wachowski utilisent pleins d'excellentes idées de mise en scène. Déjà, j'aime beaucoup ce philtre vert, qui donne un ton informatique très intéressant. Grâce à son concept de monde virtuel, le film peut se permettre bon nombre de délires dans ses scènes d'action. Les personnages sont capables de faire tout ce que l'on veut, et différents styles de combat nous sont présentés (ça va du très western au très asiatique), le film fait preuve d'une grande richesse à ce niveau. Les nombreux ralentis s'accordent également bien avec l'aspect informatique de l'univers. Les personnages sont très intéressants, ne serait-ce que pour leur rôle très symbolique. Et même la musique est cool.
Bref, très contente de l'avoir revu avec des yeux bien ouverts! Je suis curieuse de savoir ce que je penserai des suites.

Il était une fois en Chine
7.4

Il était une fois en Chine (1991)

Wong Fei Hung

2 h 14 min. Sortie : 18 mars 2000 (France). Aventure, Arts martiaux, Historique

Film de Tsui Hark

ErizuTeriyaki a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

17/02:

Conseillé par Max, directeur du Max's Challenge.

Et bien, j'ai pas trouvé ça mauvais, mais pour des raisons que j'ai un peu de mal à expliquer, j'ai peiné tout du long à être bien dedans.
L'époque représentée est pourtant très intéressante, cela m'a plu de voir la Chine a vécu l'invasion des Occidentaux (surtout que par chez nous, on n'apprend rien là-dessus). Et pour moi qui adore l'Asie, plonger de cette manière dans la culture chinoise (les rues, l'architecture des bâtiments, le spectacle opéra, le kung-fu) a effectivement été plutôt délicieux. J'ai également bien apprécié la BO avec la musique chinoise, j'ai aussi trouvé la chanson que l'on entend dans l'intro et dans le générique de fin particulièrement sympa. Les scènes de kung-fu sont parfaitement bien réalisées. On voit véritablement des personnes s'affronter, les acteurs jouent superbement bien les frappes. Surtout que l'on sent qu'aucune retouche numérique n'est faîte, ce qui rend les combats d'autant plus impressionnants et réalistes. Donc le film a pleins de grandes qualités, mais pourtant comme je le disais, j'ai eu du mal à être à fond dedans. C'est peut-être à cause des personnages, qui m'ont peut-être semblé trop théâtraux alors que je trouvais leur histoire plus terre à terre, mais j'ai eu tout du long l'impression de ne pas savoir me mettre à leur place. C'est comme si tout du long, je n'avais personne en qui m'accrocher réellement, c'est peut-être pour ça que je ne me suis jamais sentie complètement investie.
Donc voilà, c'est un peu bizarre comme avis... Je pense que le film est bien, mais c'est certainement moi le problème.

Matrix Reloaded
6.3

Matrix Reloaded (2003)

The Matrix Reloaded

2 h 18 min. Sortie : 16 mai 2003 (France). Action, Science-fiction

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19/02:

J'ai encore bien aimé cette suite, même si elle contient plus de défauts que son aîné.
En sachant que l'on sait désormais très bien ce qu'est la Matrice, je trouve que cette parvient bien à nous proposer de nouvelles interrogations. On se pose des questions sur la fiabilité de l'Oracle, qui est un programme de la Matrice. Et on a plusieurs scènes, comme la très bonne avec l'Architecte, où l'on se questionne sur le libre-arbitre de Néo dans toute cette histoire. Ce qui me plaît beaucoup également dans ce second opus, c'est que l'on développe mieux la cité de Sion, et la situation de ses habitants. On découvre différents lieux et on comprend mieux de quelle manière elle est régie. Surtout que cet opus propose plusieurs décors très beaux et esthétiques durant son film (comparé au premier, qui proposait surtout les décors banals de la ville, à l'intérieur de la Matrice), notamment à Sion évidemment. Et on a parfois encore de bonnes idées de baston, que ce soit celle contre Séraphin, ou celle contre tous les Smith. Mais là où le film me pose le plus de problème, c'est qu'à plusieurs reprises, il s'éternise pour vraiment pas grand-chose. On a parfois des scènes d'action pas si inventives que ça, comme la scène sur l'autoroute, qui durent des plombes. Et on a aussi la séquence drôlement bizarre et clipesque, où tous les habitants de Sion dansent et où Néo et Trinity font "autre chose" dans leur coin... c'est bien trop long et inutilement gênant pour ce que c'est. J'ai également un peu de mal avec la manière dont l'amour entre Néo et Trinity est géré. On donne de l'âme à leurs sentiments, et pourtant j'ai toujours l'impression de ne pas savoir pourquoi ils s'aiment, je fais un blocage là-dessus.
Mais ça reste un film de très bonne qualité, je ne pige pas pourquoi autant de gens lui crachent dessus.

Matrix Revolutions
6

Matrix Revolutions (2003)

The Matrix Revolutions

2 h 09 min. Sortie : 5 novembre 2003. Action, Science-fiction, Aventure

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

20/02:

Et bien, même si je pense que le premier restait le meilleur, je pense que cette trilogie se conclue sur une très bonne note (meilleure que Reloaded).
Je pense que le premier restait le meilleur, car on se penchait davantage sur la problématique de la Matrice. Maintenant, on a déjà bien compris ce qu'elle est, et on se questionne beaucoup plus sur le rôle de Néo. Mais ça ne veut pas dire que cette seconde suite est mauvaise, loin de là. On a toujours des interrogations philosophiques très intéressantes. Et on a droit à une suite qui fait vraiment avancer les choses, et nous propose une vraie conclusion satisfaisante. J'ai beaucoup aimé la fin. SPOILER: C'est un joli happy ending, qui nous donne donc une belle leçon sur la puissance de la foi. Mais en même temps, cela ne se finit pas bien pour tout le monde, cette victoire reste tragique, marquée par la disparition de Trinity et Néo. SPOILER On a encore des scènes d'action qui durent très longtemps, mais je ne trouve clairement pas ça aussi gênant que dans Reloaded. Les combats avec les machines sont beaucoup plus mouvementés et créatifs, c'est véritablement digne d'une bataille finale. Nos protagonistes restent intéressants, leurs arcs s'achèvent tous d'une bonne façon (même si certaines scènes avec Trinity auraient gagnées à être mieux écrites).
Donc bref, on dira ce qu'on voudra des suites, mais moi je pense que Matrix est une très bonne trilogie.

Ghost in the Shell
7.7

Ghost in the Shell (1995)

Kôkaku kidôtai

1 h 23 min. Sortie : 29 janvier 1997 (France). Animation, Science-fiction, Action

Long-métrage d'animation de Mamoru Oshii

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

21/02:

Conseillé par Nick, le plus jumeau caché des jumeaux cachés.

Et bien, c'est effectivement très bien, mais j'ai le sentiment de ne pas avoir suffisamment vécu le film, c'est frustrant.
Je trouve l'idée très intéressante. L'histoire utilise une femme-cyborg pour poser des questions très intéressantes sur ce qui nous fait exister, évoluer et sur ce qui fait de nous des humains. La trame que l'on suit, avec la traque du cybercriminel Puppet Master, met plutôt bien en haleine. J'aime également bien le conflit politique en toile de fond. Le ton est très adulte, le film parvient bien à adopter un ton très malsain à plusieurs reprises, particulièrement les scènes autour du major Kusanagi et celles sur Puppet Master. Mais j'ai beau trouver beaucoup de qualités à cette intrigue, je trouve quand même le film bien trop court pour une telle histoire. Le film aborde plusieurs thématiques profondes et complexes, qui auraient pu être encore bien plus intéressantes si le film avait pris davantage son temps avant de se conclure. Les personnages principaux, le major Kusanagi et aussi Batou, sont très intéressants et possèdent tous deux un certain charisme. Mais même là, le problème de la durée se pose encore, car je pense que j'aurais été bien plus prise par ce qui arrive à Kusanagi à la fin, si on avait passé plus de temps avec elle. Mais à part ça, l'animation est tout bonnement excellente. J'adore l'ambiance bien sombre apportée par les couleurs, ainsi que ce niveau de détails chez les personnages. La BO est également fascinante, avec tous ces choeurs aigus et puissants.
Donc, j'ai trouvé ça très bien, mais j'ai l'impression que malgré toutes ses bonnes idées, le film ne m'a pas transportée autant que je l'aurais voulu. Il faudrait probablement que je le revois dans de meilleures conditions.

Le Géant de fer
7.6

Le Géant de fer (1999)

The Iron Giant

1 h 26 min. Sortie : 8 décembre 1999 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Brad Bird

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

22/02:

J'ai pu redécouvrir ce film de mon enfance dans son Édition Signature!
Je suis toujours une grande fan de ce long-métrage, et réalise encore plus ses prouesses avec le temps. L'époque de la Guerre Froide est si bien retranscrite, on est totalement immergé dans ce contexte de paranoïa ambiante. Et au milieu de tout ça, on suit une amitié extrêmement touchante. Tout se construit de manière très mignonne et naturelle entre ce robot géant et ce jeune garçon. Notre personnage éponyme est représenté d'une façon tout bonnement incroyable. Lorsqu'on fait sa connaissance, la mise en scène est très efficace pour nous faire ressentir de la peur et du malaise, face à cet être inconnu. Et même quand on le connaît, le film me fait constamment avoir peur pour lui. Quand on sait à quel point il aimerait être bon, être Superman, tous les moments où il se comporte comme une arme me rendent tellement mal. Il connaît une belle leçon également. Il a clairement été conçu pour détruire, mais rien ne l'oblige à faire ça. Il est celui qu'il choisit de devenir. Tout du long, son amitié avec Hogart est très bien racontée, et elle amène à une conclusion très touchante. De manière globale, tous les personnages sont cool, j'ai un faible pour Dean. L'animation paraît parfois un peu trop simple, mais rien de dérangeant. L'animation CGI du Géant est très bien faîte, elle se fond parfaitement dans les décors en 2D. Pour conclure, je précise que les deux scènes inédites de la version Signature sont bien sympas, quand on est fan de ce film. Pour moi, ça vaut le coup.
Bref... une vraie pépite de l'animation, merci Brad Bird.

A Star Is Born
6.5

A Star Is Born (2018)

2 h 15 min. Sortie : 3 octobre 2018. Drame, Romance, Musique

Film de Bradley Cooper

ErizuTeriyaki a mis 6/10.

Annotation :

24/02:

Bah c'est pas mal, mais je trouve pas ça si révolutionnaire, tout de même...
Pourtant, c'est vrai que le sujet, bien que classique, a tout le potentiel de raconter une belle histoire. Une jeune fille ayant peur de se lancer dans la chanson, qui parvient à être propulsée grâce à son amant, lui-même grand chanteur sur le déclin, cela peut créer son joli lot d'émotions. Et c'est vrai que globalement, ça parvient à être mignon. Mais le début de la romance est construit de manière assez peu naturelle, Jack faisant un peu trop son stalker pour plaire à Ally. Et malheureusement, je trouve que le film ne parvient jamais à rendre leur romance aussi touchante qu'elle devrait. Car le film va toujours à fond à l'heure, il ne se pose jamais assez pour profiter de certaines scènes intimes. On arrête parfois des scènes sur des cuts très violents, sans jamais laisser le temps aux scènes d'exploiter tout leur potentiel émotionnel. Pourtant, dans l'idée, leur relation évolue de manière intéressante, et la conclusion est touchante. Heureusement que les scènes de chant sont au coeur du film, car c'est lors de ces séquences que le long-métrage parvient le plus à prouver qu'il a une âme. Les chansons sont très agréables à l'oreille, Bradley Cooper et Lady Gaga donnent tout ce qu'ils ont pour bien les interpréter. Leur jeu d'acteur est d'ailleurs très bon. Le jeu de Lady Gaga ne m'a pas non plus renversée, mais il est vrai que je n'ai jamais eu l'impression de voir Lady Gaga en regardant le personnage d'Ally. Elle joue un rôle qui pourrait lui ressembler, et pourtant elle a su s'effacer derrière son personnage. L'ennui, c'est que je trouve Ally assez vide. Elle pourrait pourtant être profonde, mais on n'explore jamais assez ce qu'elle ressent, et elle en paraît juste nunuche la plupart du temps. Le personnage de Cooper est mieux fichu, mais j'ai aussi l'impression qu'on aurait pu mieux illustrer sa douleur.
J'ai l'air sévère comme ça, pourtant je trouve ça vraiment pas mal... mais le film ne travaille pas assez ses émotions, selon moi.

Dragons 3 : Le Monde caché
6.9

Dragons 3 : Le Monde caché (2019)

How to Train Your Dragon: The Hidden World

1 h 44 min. Sortie : 6 février 2019. Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Dean Deblois

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

27/02:

Dragons 3 était ma plus grande attente cinématographique depuis des années. Et s'il est effectivement splendide, j'ai quand même la frustration de ne pas voir toutes mes attentes être comblées.
Ce troisième chapitre a encore une superbe histoire à nous proposer. Beurk est plus menacée que jamais, et cette situation pousse Harold à devoir encore évoluer et savoir faire preuve de responsabilité. Le film part exactement sur la voie que j'espérais le voir prendre, puisque Harold doit peu à peu accepter de laisser partir Krokmou. Cela amène à l'une des conclusions les plus touchantes que l'animation ne nous ait jamais offertes. De manière globale, le film propose toujours de beaux moments d'émotion. Malheureusement, je trouve que cette suite ne parvient jamais vraiment à être aussi touchante que ses deux aînés, la faute à un rythme trop rapide. La bataille finale ne possède également pas l'ampleur des batailles des deux premiers volets. Mais heureusement, cette conclusion a beaucoup à offrir. Harold est encore extrêmement attachant, son évolution reste encore très efficace. Même si ses amis sont plus lourds que d'ordinaire, les autres personnages restent encore très sympathiques (j'aime beaucoup le rôle donné à Astrid). La Furie Éclair est également adorable et très bien traitée. Bien entendu, l'animation est toujours aussi splendide. Le Monde Caché est très beau et très intéressant visuellement, dommage qu'on n'y passe aussi peu de temps.
Donc sans doute pas aussi bon que ses aînés... mais cela reste une très jolie conclusion, touchante et satisfaisante!

Si tu tends l'oreille
7.3

Si tu tends l'oreille (1995)

Mimi o sumaseba

1 h 51 min. Sortie : 7 janvier 1995 (France). Animation, Drame, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Yoshifumi Kondo

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

01/03:

J'ai le sentiment de passer plus mon temps à revoir des films que j'ai déjà vus, ces derniers temps... mais bon, un Ghibli, ça fait jamais de mal.
Si tu Tends l'Oreille dépeint une histoire beaucoup plus simples que celles que le studio nous propose habituellement. Mais la vie de notre héroïne Shizuku est très bien racontée. Cela commence simplement, on ne sait pas spécialement où l'histoire va aller. Ce qui va complètement avec l'état d'esprit de Shizuku, qui ne sait pas spécialement quoi faire de sa vie. Et peu à peu, grâce à tous les éléments qui composent sa personnalité (notamment sa passion pour l'écriture, qui se sent à travers ses passages fréquents à la bibliothèque, ou sa traduction personnelle de la chanson Country Road), elle parvient peu à peu à se trouver une ambition. Sa romance avec Seiji, qui est au coeur du métrage, est franchement très mignonne. Elle se construit d'une manière particulière (il est difficile de savoir précisément à quel moment leur relation commence), mais pourtant tout sonne d'une façon très naturelle. Les personnages sont très sympas, Shizuku est une héroïne très bien écrite et identifiable. Mais j'aime encore plus Seiji, qui a une personnalité assez singulière, à moitié rebelle, et à moitié sérieux et romantique. L'animation a un peu vieilli, mais cela passe tout de même correctement (ça reste le studio de Totoro, quand même). Quant à la BO, je trouve qu'elle fait parfois des choix drôlement étranges, l'instrumentalisation est parfois assez bizarre. Par contre, c'est toujours un plaisir de voir la chanson Country Road poser sa marque sur l'ADN du long-métrage.
Toujours un Ghibli pour lequel j'éprouve un attachement bien particulier! Il mériterait d'être plus connu!

Dilili à Paris
6.3

Dilili à Paris (2018)

1 h 35 min. Sortie : 10 octobre 2018. Aventure, Historique, Animation

Long-métrage d'animation de Michel Ocelot

ErizuTeriyaki a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

02/03:

Et bien, ce film d'animation est mignon, mais ce n'est clairement pas le meilleur d'Ocelot.
Pourtant, j'aime toujours beaucoup cette charmante ambiance, que l'on retrouve dans chacun de ses films. Le ton est très théâtral tout en étant honnête, ça se suit comme un conte. C'est plutôt mignon de découvrir les coutumes parisiennes, à travers les yeux innocents d'une enfant kanake. Et j'ai beaucoup apprécié comment le film nous fait rencontrer de nombreux personnages historiques, qui semblent tous nous tomber dessus par hasard, comme des gens normaux (même si on montre bien ce qui fait d'eux des gens extraordinaires). Mais bien que cela fasse partie du charme, le ton théâtral ocelotien m'a plus gêné que d'habitude. Et la qualité de l'animation y est probablement pour quelque chose. Les décors sont jolis, mais je n'ai vraiment pas réussi à aimer l'animation des personnages. Ils sont beaucoup trop raides et ont des expressions faciales drôlement pincées. Ils paraissent bien trop peu expressifs. Je sais que cela fait partie du style que le film veut se donner, mais je n'accroche pas. Et cela rend encore moins naturel le jeu très expressif (très surjoué, je dirais même) des comédiens. Les protagonistes ne sont pas inintéressants mais ils sont écrits sans aucune subtilité. On a notamment le chauffeur, qui m'a presque gênée à passer d'une extrême à l'autre (il est d'abord détestable, puis il devient tolérant et héroïque d'un seul coup). Et si le racisme n'est pas présentée de manière dérangeante, j'ai plus de mal avec la façon dont le sexisme est critiqué à coups de gros sabots. Mais à côté, on a quand même une jolie composition se mariant bien avec Paris, avec en prime une jolie chanson originale: Le Soleil et la Pluie.
Après, je suis probablement un peu dure, car l'histoire reste globalement très sympathique et les personnages savent se montrer vraiment amusants à plusieurs reprises. Mais le film m'a un peu perturbé dans sa manière d'être soit trop expressif, soit pas du tout.

Marie Stuart, reine d'Écosse
5.9

Marie Stuart, reine d'Écosse (2018)

Mary Queen of Scots

2 h 04 min. Sortie : 27 février 2019 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Josie Rourke

ErizuTeriyaki a mis 8/10.

Annotation :

09/03:

Comme film historique, c'est pas non plus révolutionnaire, mais ça reste franchement pas mal!
L'histoire que l'on suit, avec cette jeune reine qui refuse d'être une femme soumise, mais verra peu à peu ses droits lui échapper, c'est très intéressant à suivre. Ce contexte instable de guerre de religions propose des enjeux efficaces, capables de mettre aisément à mal la situation de Marie Stuart. L'époque est très bien retranscrite, les costumes sont magnifiques. On n'a pas beaucoup l'occasion d'admirer les châteaux, mais les paysages écossais sont drôlement beaux. Le film propose également de bonnes idées de mise en scène, la rencontre entre les deux reines est particulièrement marquante. Les voiles entre eux étant symboliques de leur difficulté à se comprendre. Là où le film me pose un peu de souci, c'est dans l'écriture du personnage éponyme. Marie Stuart est une héroïne assez difficile à suivre, le film ne prend pas assez la peine de décrire plus progressivement son évolution. On la voit peu à peu assez faible pour se soumettre, et on ne comprend pas assez dans quel état d'esprit elle est, pour comprendre son état psychologique. Un coup, elle paraît assez innocente, un coup elle paraît réfléchie, il y a un manque de clarté dans sa personnalité. Le film se montre parfois aussi un peu trop politiquement correct. Le côté féministe n'est pas des plus subtiles (même si cela correspond effectivement bien à la mentalité de l'époque) et le personnage fictif gay alimente encore de nombreux clichés et est forcément très gentil.
Néanmoins, rien que pour la culture, ça reste très intéressant à suivre!

Bohemian Rhapsody
6.7

Bohemian Rhapsody (2018)

2 h 14 min. Sortie : 31 octobre 2018 (France). Biopic, Drame, Musique

Film de Bryan Singer

ErizuTeriyaki a mis 4/10.

Annotation :

10/03:

Bon et bien, je ne suis pas convaincue...
Déjà... je ne comprends pas l'intérêt de faire un biopic, si c'est pour romancer à ce point les faits réels. Pratiquement rien de ce qui est raconté dans ce film n'est exact, le film ne nous apprend absolument rien sur Queen. Et pourtant, le film s'assume comme un vrai biopic, c'est donc drôlement hypocrite. Et en plus, les libertés prises ne sont absolument pas pertinentes. Soit elles font passer Freddy Mercury pour un abruti (que ce soit sa réaction à l'annonce de la grossesse de Mary, ou quand il décide de faire sa carrière solo), soit elles sont complètement inutiles. De plus, la première moitié du film est juste tellement trop rapide! Tout va à fond la caisse, nos protagonistes passent trop rapidement de petit groupe à groupe célèbre qui ameute tout le monde. Et le montage est très bordélique, fait tout passer hyper rapidement. On nous dit ce qu'il se passe, mais on ne nous le montre pas, on ne nous fait pas vivre les choses en même temps que Freddy et ses compagnons. On ne nous montre pas les idées qui se cachent derrière les chansons et on ne voit pas Queen se battre pour être reconnu. Et jamais on ne nous explique pourquoi ce groupe est unique. Heureusement, la 2e moitié se suit plus calmement, mais entre-temps, le métrage a déjà perdu beaucoup d'intérêt. C'est dommage parce qu'en-dehors du mauvais montage, la réalisation de Bryan Singer est pas mal. Et Rami Malek est très bon dans le rôle de Freddy.
Mais ça ne sauve pas le film. Oui, c'est toujours cool d'écouter des chansons de Queen. Mais on n'a pas besoin de ce film pour les écouter.

EDIT: Apparemment, c'est même pas Singer qui réalise le film... Décidément, y a vraiment toute une aura malsaine autour de cette oeuvre.

Captain Marvel
5.6

Captain Marvel (2019)

2 h 04 min. Sortie : 6 mars 2019 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Anna Boden et Ryan Fleck

ErizuTeriyaki a mis 4/10.

Annotation :

12/03:

Bon bah, c'est assez moyen. C'est même la seule chose qui décrive vraiment ce film.
Car le dernier bébé du MCU ne propose rien de complètement raté, mais rien de complètement réussi non plus. L'histoire est très banale, très linéaire. On tente quelques twists, au fur et à mesure que l'intrigue avance, mais ces révélations n'ont provoqué aucune réaction en moi. On commence l'histoire avec une Kree qui ne connaît pas son passé. Et alors qu'on s'attendrait à le découvrir peu à peu, après avoir bien appris à connaître le quotidien actuel de notre héroïne, toutes les réponses nous surviennent bien trop rapidement. On ne ressent donc rien en apprenant la vérité. On sait à peine ce que cela va changer dans la vie de notre héroïne, puisque la vie des Kree n'a absolument pas été développée avant. Résultat: le film rate beaucoup ses moments émouvants. Ce qui rend l'histoire intéressante, c'est qu'elle nous permet de savoir comment Nick Fury a eu l'idée de fonder un groupe de super-héros. À part ça, l'intérêt de l'histoire est bien mince. Avant le troisième acte, les bastons sont également peu explosives, se limitant beaucoup à de simples coup de poings. Pour une super-femelle, Vers parvient à ne pas être trop agaçante ou crâneuse, elle peut même être plutôt mignonne. Mais elle n'est pas très fouillée, sa personnalité n'a rien de bien détaillée. À part le jeune Fury, les personnages secondaires ne sont pas beaucoup plus marquants.
Le film a cette touche Marvel qui parvient à le rendre divertissant, à savoir parfois proposer un bon humour. L'hommage à Stan Lee est également bien touchant. Mais à part ça, aussitôt vu, aussitôt oublié.

Critique un peu plus longue ici:
https://lescritiquesderizu.wordpress.com/2019/03/15/200/#more-200

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