En fin de compte, il se pourrait bien que je meure un jour écrabouillée sous une pile de livres ...

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Dans la banlieue de Copenhague, un tueur en série s’en prend à des jeunes femmes apparemment bien sous tout rapport. Torture, amputations et pour signer ses crimes, un petit bonhomme fabriqué à partir de marrons, comme en font les gosses de maternelle. Quel rapport entre ces meurtres et la disparition un an auparavant de la fille de la ministre des affaires sociales? Accompagné de l’inspectrice Thulin, l’inspecteur Mark Hess, un de ces personnages décalés qui sont la marque de fabrique des polars scandinaves va mener l’enquête de main de maître en n’hésitant pas à bousculer une hiérarchie peu encline à lui faire des cadeaux. Un thriller haletant, des scènes percutantes, un découpage efficace, 630 pages qui se lisent à toute vitesse.

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Un meurtre déguisé en suicide, une malédiction familiale, un huis-clos oppressant entre des personnages qui ont tous quelque chose à cacher, les paysages sauvages et indomptés de l’extrême nord de l’Islande entre mer océan déchainé, falaises à pic, colonnes de basalte et rochers escarpés, l’évocation de ses coutumes et de la vie rude des derniers occupants de coin de terre arctique, un enquêteur qui, de roman en roman, révèle ses fêlures intimes. A noter que ce roman, le dernier publié en français, précède Mörk, paru il y a un bon moment. L’ordre chronologique de la série n’est pas du tout respecté, ce qui a le don de m’énerver:/

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Un roman ambitieux : à la fois dystopie , roman policier, récit initiatique et poétique, histoire d’amour, roman philosophique... Mais qui trop embrasse mal étreint : certains thèmes et c’est dommage ne sont qu’effleurés et le rythme du récit n’est pas toujours terrible, de nombreux événements importants étant trop vite résumés.
Un roman qui ne tient pas toutes ses promesses mais qui reste agréable à lire.

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Second polar de la série Erlendur (c'est franchement désagréable cette manie qu'ont les éditeurs de publier les romans étrangers dans le désordre). L'histoire se déroule entre Reykjavík et les Fjords de l'Ouest. Arnaldur Indriðason s'y livre à une description lucide et désespérante des maux qui gangrènent l'Islande d'aujourd'hui: perte des racines, destruction de l'habitat traditionnel et des anciens modes de vie, magouilles et spéculation foncière, quête d'un progrès qui n'est souvent qu'un mirage, impunité des puissants. Dans cette nouvelle société où beaucoup ont perdu travail et dignité, où les familles se disloquent, comment empêcher les jeunes en manque de repère de sombrer dans la drogue et la déchéance? Question douloureuse et sans réponse à laquelle Erlendur est plus que jamais confronté.

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Tracy Chevalier nous plonge dans l’univers des maîtres tapissiers de la fin du moyen âge, imaginant la genèse des tapisseries de la Dame à la Licorne. Le problème, c’est que l’intrigue est assez maigre, les personnages plutôt médiocres et sans une once de génie : on a peine à croire qu’ils aient pu produire un tel chef d’œuvre.

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Un premier roman qui a pour thème la conditions de ces femmes dites anormales, taxées de folles au moindre comportement dérangeant ou lorsqu'elles revendiquaient une place que la société machiste de l'époque répugnait à leur accorder (on ne peut s'empêcher de penser à Camille Claudel) et qui finissaient enfermées souvent à vie à la Salpêtrière. Le destin de quelques-unes de ces soi- disant démentes soulève compassion et indignation, le patriarcat qui entend maintenir les femmes sous tutelle et leur ôter leur libre arbitre en prend pour son grade. L'auteur s'y entend pour ménager le suspense, ce qui rend la lecture prenante. Malheureusement, les personnages m'ont semblé peu aboutis, un peu caricaturaux et sans réelle épaisseur psychologique.

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Une intrigue plutôt complexe qui n'est pas ans rappeler celle du roman Les Roses de la Nuit d'Indriðason: enquête (menée ici par le journaliste Einar) à propos du meurtre sordide d'une adolescente, même regard pessimiste sur l'Islande d'aujourd'hui, sur sa jeunesse gangrenée par l'alcool, la drogue et la prostitution. S'y mêle une réflexion intéressante sur l'indépendance de la presse et sur l'éthique du journalisme.

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Trois paisibles vieillards assassinés, une famille entière qui disparaît sans laisser de traces, il n’en faut pas plus pour que Mary et Jipi se lancent dans une enquête complexe et mouvementée qui les conduira de Paimpol à Jersey, et leur permettra une fois de plus de porter haut la bannière de la police nationale aux détriments de la gendarmerie où l’on semble privilégier le respect des consignes à la prise d’initiatives.

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Toujours un plaisir de retrouver Mary Lester mais deux tomes pour retrouver une personne disparue, c’est un peu too much. A réserver aux lecteurs qui se passionnent pour les planques et les filoches.

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Un roman original pour l'époque puisqu'il met en scène un narrateur post mortem, condamné à assister dans une sorte d'après vie à la destinée de personnages touchés par les conséquences de ses actes (ou plutôt de son manque d'action) et de ses préjugés. Le style est agréable, l'histoire mêle le fantastique et le mélodrame et plonge le lecteur dans l'univers de la bourgeoisie de cette fin du XIXe siècle où la respectabilité et le qu'en dira-t-on semblent avoir une place prépondérante.

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Critique à venir

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Une enquête que Mary Lester va mener en coulisse et qui la mettra aux prises avec une sombre affaire de corruption se déroulant au sein de la brigade des stups. Un regret: j'aurais aimé voir notre enquêtrice de choc monter elle-même à Paris plutôt que de se contenter de jouer les éminences grises à l'instar du conseiller Mervent.

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Fin un peu prévisible mais enfin un peu d’action et quelques péripéties un peu croustillantes.

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Un écrivain raté se voit proposer par un grand journal un travail pour le moins étrange : celui de rédiger la nécrologie de hauts personnages, toujours bien vivants. L’ennui, c’est qu’ils décèdent plus ou moins vite de mort violente sitôt son travail accompli.
Il y a quelque chose d’un peu camusien dans ce roman dont le héros, à l’image du pingouin qu’il a adopté, est un « étranger » dans cet univers post soviétique (l’histoire se déroule en Ukraine) dominé par la mafia, la corruption, les règlements de compte. S’adapter sans vouloir comprendre ou disparaître, telle est l’alternative qui lui sera proposée. Un roman à l’humour féroce et désabusé.

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Istanbul, fin du XVIe siècle. Désireux d’offrir au Doge de Venise un éclatant témoignage de la grandeur ottomane, le Sultan a commandé à un maître miniaturiste la création d’un livre sans pareil, qui allierait à la parfaite maitrise de l’art abstrait oriental un réalisme propre à impressionner l’Occident. C’est alors qu’une série de meurtres sont commis, menaçant la réalisation de ce grand-œuvre. Un roman polyphonique où s’enchevêtrent de nombreux fils narratifs : récit historique, intrigue policière, passion amoureuse, ambition dévorante, conflit entre tradition et modernité, mais également entre deux visions du monde, réflexion sur le rôle de l’art et son lien avec le sacré.

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Un jeune Irlandais en perdition et en proie à de nombreux doutes accepte pour un an un emploi de climatologue sur un îlot perdu en Antarctique. Sitôt installé, il subit l’assaut d’une horde de monstrueuses créatures marines qui semblent tout droit sorties d’une nouvelle de Lovecraft. Nécessité fait loi : pour faire face à ses prédateurs, notre jeune lettré se rapproche de l’unique habitant de l’ile, un gardien de phare frustre et taciturne. Mais que vaut l’alliance de ces deux êtres que tout oppose, à part leur attirance commune pour une jeune femelle à la peau froide ? Et si notre véritable ennemi n’était pas celui auquel on pense, entravés que nous sommes aussi bien par nos peurs que par nos certitudes ? Malgré une trame assez mince, le récit nous entraîne dans un huis-clos magistral où la tension est permanente. Un beau premier roman, aux dimensions fantastique et philosophique.

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La suite des aventures de Victor, à la recherche de son pingouin Micha. Un périple qui le mènera de l’Antarctique en Tchétchénie et l’occasion de nous donner, entre autres, un aperçu des atrocités commises durant la guerre russo-tchétchène, avec le même humour noir qui caractérisait le tome précédent.

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Première enquête d'Einar, journaliste qui n'a pas sa langue en poche (ce qui lui a valu d'être exilé loin de Reykjavík dans une petite ville du Nord de l'Islande), soiffard repenti luttant contre ses démons et vivant maritalement avec une perruche. Un accident de rafting, la disparition inquiétante d'un jeune homme surdoué et voilà notre reporter lancé dans une intrigue palpitante qui met en évidence certains problèmes qui frappent la jeunesse islandaise et le confronte avec un assassin des plus machiavéliques.

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Alors là, je serais bien en peine de vous résumer cette compil de critiques, d’interviews, réelles et inventées comme celle que Jimi Hendrix lui accorde d’outre-tombe, de textes plus personnels même s’ils restent en lien avec le rock. C’est que Lester Bangs met en avant son expérience personnelle, notamment celle de l’écriture, revendique le droit à la plus parfaite subjectivité , voire à la mauvaise foi. Si vous aimez Bowie, Alice Cooper ou Joy Division, vous risquez d’être agacés. En revanche, les fans de Patti Smith, des Stones ou de Lou Reed y trouveront davantage leur compte. C’est impertinent, percutant, parfois un peu dur à suivre vu un style que rien ne canalise. Et surtout, c’est d’une érudition face à laquelle on ne peut qu’être admiratif.

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Un faux suicide, une agression moins banale qu’il n’y parait, un rédac-chef en fin de parcours, des sms à caractère sexuel qui ont tout d’un mauvais canular, des intrigues politiciennes, des candidats actionnaires qui inspirent la méfiance, une histoire de cœur qui se met en route, une vieille copine en cavale qui déprime... On pourrait se dire que qui trop embrasse mal étreint, mais notre ami Einar peut faire face sur tout les fronts et l’auteur arrive à ne pas perdre le lecteur dans ce foisonnement d’intrigues.

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Mary Lester est à la poursuite d’une vieille connaissance, qu’elle avait expédié en prison lors de sa toute première enquête. L’assassin aurait-il remis le couvert? A moins qu’un autre meurtrier cherche à lui faire endosser son crime? Une situation un peu alambiquée et qui m’a paru manquer un peu de vraisemblance.

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J'étais un peu perplexe à l'idée de lire un polar groenlandais écrit par un Parisien. Et bien, le résultait est assez bluffant! Une histoire palpitante et bien ficelée, juste ce qu'il faut de descriptions pour assurer le dépaysement, des détails sur la culture des Inuits. L'auteur ne peut pas s'empêcher de glisser ça et là quelques références un peu trop françaises (pourquoi diable un capitaine de police danois aurait-il l'idée de comparer la hauteur d'un bâtiment avec celle de la tour Eiffel?) Et les personnages féminins sont un poil caricaturaux (la belle Inuit placide et soumise, la flic arriviste qui ne rechigne pas à la promotion canapé). Mais dans l'ensemble, ce premier opus me donne envie de continuer la série.

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Évidemment, j’aurais mieux fait de commencer la série par le début, mais je n’ai pu résister à l’attrait du titre. Cela dit, le roman, sorte de polar où l’enquête est loin d’occuper le premier plan m’a laissée mi figue mi raisin (là j’ai honte, le jeu de mots était trop facile). Agatha ne m’a pas réellement enthousiasmée : gaffeuse, égocentrique, manipulatrice et au total bien piètre enquêtrice. Reste une peinture réjouissante de quelques vieux schnocks logés à l’année dans une station balnéaire anglaise et quelques moments de franche rigolage quand Agatha récolte ce qu’elle mérite. Reste que je ne compte pas me faire toute la série, même si je pourrais à l’occasion retenter d’accrocher au personnage.

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Une jeune femme est portée disparue et la police prend l'affaire au sérieux. Mais l'enquête va rapidement mettre en lumière les secrets les plus intimes de ceux qui ont croisé le chemin de la disparue. Il y a du Simenon chez Armel Job, dans sa façon de sonder les âmes de personnages ordinaires qui mènent leur vie comme il le peuvent, sans être des héros ne des salauds. Tout au plus ai-je regretté une narration qui m'a parue un peu naïve, avec une certaine tendance à répéter les choses.

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Des cadavres retrouvés congelés dans des icebergs, avouez que ça en jette! Et puis, vous le saviez, vous, que les glaciers vêlent ? Comme dans le livre précédent, on apprend plein de choses sur les spécificités du Groenland et ça c’est chouette. L’enquête nous permet également d’en savoir plus sur la personnalité et le passé de Qaanaak sans pour autant épuiser le sujet: une fois le livre refermé, on se pose encore plus de questions quand ´au début. Reste que j’ai parfois trouvé le temps long...