Ernst Lubitsch - Légèreté mélancolique

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Déjà, il est surprenant de voir le nom d'Ernst Lubitsch associé à un film d'horreur,pour ce qui est son troisième film, alors qu'il est encore en Allemagne. Pourtant, ce n'est pas le côté horreur ou fantastique qui l'intéresse, mais l'itinéraire d'un jeune peintre et sa rencontre avec une mystérieuse égyptienne. L'ensemble n'est pas désagréable à suivre mais un peu long, prenant des directions surprenantes mais parfois décevantes, et tout juste relevée par une bonne dernière partie (ainsi qu'un début en Egypte intéressant).

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Voilà un bien beau petit bijou que cette comédie allemande débordante de bonnes et inventives idées où l'humour et le rythme ne faiblissent jamais. Lubitsch, tout comme ses acteurs, semble s'amuser comme un petit fou, et que c'est contagieux !

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On retrouve dans The Marriage Circle tout ce que l'on peut aimer chez Ernst Lubitsch, à savoir la finesse, la mise en scène intelligente et raffinée ou encore rythme élevé. Ici, il signe une comédie de mœurs, où amour, tromperie et quiproquo seront au cœur d'une histoire simplement mais efficacement écrite. Les comédiens sont, dans l'ensemble, très bons, et l'ambiance prenante, on se laisse entraîner dans cette aventure qui ne finira pas de surprendre.

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Se refusant d'y inclure toute dimension dramatique, Lubitsch met en scène un bazar amoureux avec charme, humour, légèreté et musique, débordant de bonnes idées et vraiment plaisant à suivre, de quoi oublier très facilement ses légers petits défauts.

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La participation d'Ernst Lubitsch dans ce film choral et très euphorique mettant en avant la folie de l'argent en ces temps de grandes dépressions ne se résume qu'à un court segment. Parfois charmant et réussi, Si j'avais un million souffre malheureusement d'un défaut récurrent dans les films de ce genre, à savoir l'inégalité.

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C'est avec un charme, une légèreté, un humour et un talent défiant l'épreuve du temps que Lubitsch met en scène une relation à trois entre bohèmes face aux milieux mondains et conformistes. Une merveille d'écriture ainsi qu'une belle, savoureuse, contagieuse et brillante ode à la liberté.

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Si Lubitsch a déjà réalisé des œuvres plus marquantes que celle-ci, ce serait néanmoins dommage de passer à côté. Bénéficiant d'une belle qualité d'écriture, il met en scène un mélancolique et subtil triangle amoureux, ne manquant ni de charme, ni de romantisme.

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Ernst Lubitsch signe avec La huitième femme de Barbe-Bleue une comédie aussi charmante que sophistiquée, subtile et marrante, où il démontre toute sa maîtrise et son savoir-faire derrière la caméra, s'appuyant notamment sur une grande qualité d'écriture et l'osmose entre Clodette Colbert et Gary Cooper. Brillant.

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Quelques années avant la guerre froide, Ernst Lubitsch, avec l'aide de Billy Wilde au scénario, met en scène la vision américaine du communisme soviétique, de manière savoureusement ridicule !
On s'attache assez vite au parcours de Ninotchka, froide soviet qui tentera de résister au charme de la bourgeoisie capitaliste. Quel plaisir que de suivre cette aventure où se mêleront, en plus un Melvyn Douglas plein de charme ainsi que trois camarades soviétiques très drôles à chaque apparition.
C'est fin et drôle, dans l'écriture déjà, puis dans la mise en scène qui enveloppe tout cela avec charme et légèreté, pour une œuvre mémorable à bien des égards.

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Lubitsch nous fait sentir proche des personnages, bénéficiant notamment d'une très belle qualité d'écriture. D'une justesse incroyable, il fait ressortir toute l'émotion, l'humour et la beauté de son récit, et dirige à merveille James Stewart et Margaret Sullavan.

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Drôle, intelligent, subtil, léger et maîtrisé d'une main de maître, "To Be or Not to Be" déborde d'idées pour mieux se moquer et mettre à mal le IIIème Reich. Bijou d'écriture et de mise en scène, c'est brillant de bout en bout et se savoure sans modération !

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Dernier film achevé de Lubitsch et à nouveau il démontre tout son talent et savoir-faire pour livrer avec élégance, intelligence et charme une comédie où l'Angleterre en prend pour son grade.

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Une dernière décevante mais non dénuée d'intérêt et de charme, notamment grâce à une atmosphère de conte de fées ainsi qu'une belle reconstitution. Lubitsch décédera en cours de tournage et c'est Otto Preminger qui finira le film, respectant à la lettre les volontés de Lubitsch.