Films 2019, liste originale/20 le retour

Annotation :

C'est loin d'être dingue mais c'est mignon, plein de bons sentiments formatés, de punchlines nulles et de situations attendues, avec en point d'orgue une fin téléphonée que tu vois venir depuis la lecture du synopsis.
Réconfortant.

Annotation :

Le ratio de Denzel Washington qui fait du social par rapport à Denzel Washington qui casse des bouches est totalement pété. Au lieu de casser du russe dans un casto, il arrête pas d'aller visiter un vieux dans une maison de retraite, va jusqu'en Turquie pour sauver la fille de sa libraire, détourne le gosse d'une de ses voisines de la dure voie de la street, et ainsi de suite, si ça continue sur cette pente dans le 3 on le verra pendant ses shift au secours populaire et ses quarts chez Emmaüs.

Annotation :

L'Artemis, c'est un hôtel privé dans lequel les criminels viennent se faire soigner quand rien ne va plus. On est en 2028, à Los Angeles, et cette nuit tout va mal tourner ; entre les violentes émeutes consécutives à la privatisation de l'eau potable par une megacorp, un casse qui finit en fusillade ou encore le débarquement du chef de la pègre piégé par un sac à main explosif, gérer le service s'avère plus difficile que prévu.
Et quand t'ajoutes deux-trois éléments perturbateurs venus chier sur les règles de l'hôtel, tu sais que Jodie Foster va passer une sale soirée.

Casting carré et ambiance aux inspirations rétrofuturistes sympatoche pour ce huis clos sans prétention, qui a malgré tout tendance à un peu trop se disperser dans des sous-intrigues pas pertinentes pour un sou.

Annotation :

C'est nul mais c'est bien sur le coup. Une grosse gratuité, une esthétique tacky af, Mikkelsen qui daronnise tout le monde, à mater avec une 8.6 et un paquet de Lay's barbecue pour un visionnage optimal.

Annotation :

Pas mal du tout, ça plonge dans les écueils du blockbuster 101 tête la première (np le first kiss sous la pluie) mais ça réussit à être une adaptation décente d'un manga qui déboîte via quelques ajustements scénaristiques parfois discutables pour faire rentrer les 3 premiers tomes en deux heures.

C'est assez honnête par rapport aux bouses que j'ai l'habitude de voir, du coup j'ai passé un bon moment. Très peu de temps morts donc on s'ennuie zéro, et c'est un peu la seule qualité qui compte dans ce genre de film ; le reste est standard de chez standard, ça aseptise pas mal l'oeuvre de base en conservant heureusement assez la fibre originale, musique du pathos du cul parfois omniprésente, c'est filmé sans éclats à part lors des scènes de tatanes qui hypent bien, en bref, on est dans le moyen + pas regrettable mais pas mémorable.
Et c'est dommage parce que souvent pendant la séance, tu te dis intérieurement que le film, il est à "ça" d'être énorme, et il se contente d'être agréable.

Annotation :

Quelle sombre merde, y a rien à sauver, plat, chiant, ne réussit même pas ses jumpscares, c'est le degré zéro de l'horreur en vrai.

Annotation :

La musique c'est du Danny Elfman sous xanax, la pellicule c'est de la merde consensuelle et clichée bourrée de faux-raccords et de problèmes de cohérences. Un emmerdement qualitatif.

Annotation :

C'est Le Roi Arthur en moins drôle tellement c'est pété et avec moins d'effets spéciaux bleus. Aucun intérêt du coup.

Annotation :

C'est cheapos as fuck, ça n'a aucun sens, y a du gore grand-guignolesque, des effets spéciaux perraves et des dialogues abrutis du cul, mais on se marre bien. L'une des actrices principales a aussi joué dans I Frankenstein comme quoi tout est lié.

Annotation :

Oof cette baffe dans la gueule, ce retourné acrobatique dans la mâchoire. Puissant aussi bien dans les non-dits que dans ce qui est exprimé, une forme impeccable, un fond maîtrisé, une jouissance pure de 2h20. La deuxième partie du film c'est un putain de yoyo "ça va bien tourner" "ça va mal tourner", elle joue avec tes attentes, les retourne et les dépasse, et t'en redemande. La fin est amère, et colle parfaitement avec le reste du film ; quelque part entre le sombre et le léger, les deux qualificatifs collés ensemble, l'un parasitant l'autre, sans que l'on sache exactement qui profite de qui.

Annotation :

Vu à la cérémonie d'ouverture du FEFFS.
Filmé au poil de fion, une nappe sonore à tomber, une ambiance de dingue, des performances d'acteur habitées, c'est clairement carré. On peut pinailler ou ne pas aimer, mais je pense que le réal a vraiment réussi ce qu'il voulait faire, et si t'es réceptif c'est un bonheur.
Je suis réceptif, du coup c'était l'éclate.

Annotation :

Y a une attaque de biscuits chinois et ça finit comme une pub de parfum, j'ai même pas envie d'en dire plus, je voulais faire une critique mais mes forces m'ont abandonnées en réalisant que rendre le vomi qu'était mon expérience de cette purge en mots allait me filer un mal de tête carabiné.

Annotation :

C'est beau, c'est glauque, pesant et anxiogène, mais j'ai pas été surpris en vrai. Tu sens venir les choses très clairement. Je pense qu'un deuxième visionnage me ferait juste chier.