Films vus en 2018

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Vu le 01/01/2018 en VO sur TV.

Considéré par certains comme le pire film de Spielberg, Always fait pale figure face au chef-d'oeuvre sorti la même année, The Last Crusade. Mais Spielberg, même quand il met en scène un scénario passable voire mauvais, s'évertue à le transcender par sa réalisation. Always regorge de beaux moments visuels, des scènes de vol à celles où Dreyfuss est présent en tant que fantôme. Toujours une maîtrise absolue du langage cinématographique, ce qui donne un film plutôt sympathique finalement.

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Vu le 06/01/2018 en VO sur TV.

Film bien de son époque, notamment par son casting (Clooney, Pitt, Damon) et par ses effets de montage et de transitions, Ocean's Eleven se révèle être un film rondement mené par Soderbergh. Ce n'est pas le meilleur film du siècle mais c'est un bon heist movie bien construit, avec des retournements de situation à foison comme on peut en attendre. Les personnages manquent malheureusement d'un peu de profondeur. Brad Pitt meilleur mangeur au cinéma.

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Vu le 08/01/2018 en VO au cinéma.

Pour sa première réalisation, Sorkin choisit un sujet typiquement sorkinien, sur le pouvoir et avec un personnage plus ou moins seul contre tous. Le scénario est comme d'habitude très bon, à l'exception de quelques gros sabots d'écriture (la relation avec son père). Mais c'est dans la mise en scène que le film pêche. N'est pas réalisateur qui veut. Alors oui, c'est le premier film de Sorkin. Mais entre la production design extrêmement pauvre et la photographie qui font TV, plus les effets de montage assez cheap lors des parties de poker, Molly's Game n'a pas la trempe d'un Fincher ou d'un Boyle. Malgré cela, Sorkin s'en sort plutôt bien pour un premier long mais on sent bien que le film aurait pu être largement meilleur.

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Vu le 10/01/2018 en VO au cinéma.

Chronique d'une paisible ville américaine, The Miracle of... démarre tambours battant, avec un astucieux procédé qui place l'ensemble du film sous l'aune du flash-back. Le suspens sur le miracle en est ainsi conservé. Anormalement sexué pour un film tourné sous le code Hays, The Miracle of... enchaîne les gags à toute vitesse et les situations improbables sans trop faiblir. Sturges réussit admirablement bien la variation des tons, alternant entre pure comédie et sentimentalisme bien senti, jusqu'à la très belle fin, hilarante et bien amenée.

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Vu le 11/01/2018 en VO au cinéma.

Western floridien, Distant Drums est une parfaite représentation de l'excellence du cinéma hollywoodien classique. La star Gary Cooper crève l'écran, tandis que la partition de Steiner illustre magnifiquement bien les différentes scènes et décors (notamment les marécages des Everglades). Walsh filme scènes d'action sur scènes d'action, laissant peu le temps au spectateur de respirer. Exultation de l'héroïsme westernien, Distant Drums ne révolutionne rien mais fait terriblement bien son job.

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Vu le 11/01/2018 en VO au cinéma.

Entre le caméo de Fuller, le rôle plutôt conséquent de Chabrol (dont le meurtre est au centre du film) et l'apparition de la fille de Fuller, Les Voleurs de la nuit sent bon le film récréation. Malheureusement, le scénario et notamment les dialogues laissent à désirer, tout comme le doublage qui fait sonner faux la plupart des scènes. Entre ça, on a de très belles idées visuelles de Fuller dont les éclairs permettent de donner de l'épaisseur au film. On pensera notamment au début et à la fin du film qui se répondent.

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Vu le 12/01/2018 en VO au cinéma.

The Day the Earth Stood Still est un très bon film de S-F qui prend à rebours pas mal de poncifs (notamment sur le pacifisme), et puis Wise maîtrise la composition et l'enchaînement des plans comme personne. Il réussit à rendre intéressant la moindre des scènes, même quand le scénario laisse à désirer. La première partie du film, passée l'introduction très efficace, manque un peu de rythme. Mais une fois que le conflit se met en place et que "Carpenter" est recherché, Wise insuffle une tension et une urgence à son film, pour finir sur une scène très émouvante.

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Vu le 12/01/2018 en VO sur TV.

Je vois bien la conception théorique de l'univers par Lucas, mais au final le film est trop froid et trop distant pour vraiment m'impliquer. Il faut quand même saluer la maîtrise de la mise en scène par Lucas, bien que le budget fut assez minime.

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Vu le 13/01/2018 en VO(VF) au cinéma.

Etant amateur des films musicaux de Demy, je dois avouer avoir été surpris à la découverte de ce film. Mais finalement, on y retrouve les thèmes de Demy (l'amour impossible voire prédestiné) ainsi que son ambition visuelle, tout en étant accompagné, encore une fois, par la musique de Michel Legrand. Magnifique musique d'ailleurs, dont le thème revient à plusieurs reprises pendant le film, et notamment au début et à la fin, 2 plans qui se répondent : un travelling arrière sur la Promenade des Anglais qui nous éloigne de Jeanne Moreau, et un autre qui s'éloigne du couple réuni pour les laisser partir.

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Vu le 13/01/2018 en VO au cinéma.

Passé la fameuse séquence d'ouverture qui mérite bien sa réputation, avec ce long plan où l'actrice chauve se maquille devant un miroir, The Naked Kiss se ralentit. Fuller se calme pour montrer petit à petit l'envers du décor de la petite ville où se déroule son intrigue, entre le riche philanthrope pédophile et cette clinique qui lui sert de couverture. Le film est un véritable véhicule pour Constance Towers, présente du début à la fin. Fuller lui colle à la peau, et c'est ce qui permet de nous identifier à elle lorsque le conte de fées vire au cauchemar.

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Vu le 13/01/2018 en VO(VF) au cinéma.

Beau film de studio exotique, House of Bamboo est un film noir en Technicolor, fait assez rare. Du coup, Fuller oscille entre l'âpreté du genre, avec sa violence et ses dialogues vulgaires, et la tentation de l'exotisme. Le plan d'ouverture est symbolique de cette approche, avec le mont Fuji et long et en large, qui sera l'arrière-plan d'un braquage de train. De même, la fin, sur le toit d'un immeuble tokyoïte exploite bien le décor asiatique pour alimenter le spectacle du film. Robert Ryan est, comme d'habitude, magistral.

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Vu le 14/01/2018 en VO sur mon PC.

Max Steiner dit que le mickey-mousing soit, et le mickey-mousing fut. Entre les créations sonores de Steiner et les tableaux composés par Ford, déjà au sommet de la maîtrise de son art, The Informer est un film assez unique. Un film évidemment personnel pour Ford, du fait du lieu de l'intrigue. Mettant un scène un anti-héros, il se débrouille pour le rendre tour à tour sympathique et insupportable, courageux et lâche, jusqu'à la rédemption finale et littérale.

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Vu le 16/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 17/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 18/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 18/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 18/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 19/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 19/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 20/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 20/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 20/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 21/01/2018 en VO au cinéma.

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Vu le 21/02/2018 en VO sur mon PC.

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Vu le 21/01/2018 en VO(VF) sur mon PC.

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Vu le 22/01/2018 en VO sur mon PC.

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Vu le 22/01/2018 en VO sur mon PC.

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Vu le 23/01/2018 en VO au cinéma.

Continuant son cycle sur l'Amérique et ses valeurs (Lincoln, Bridge of Spies), Spielberg signe ici un film incroyablement pertinent. Les deux thèmes principaux du film (la liberté de la presse et la place des femmes dans la société) sont entremêlés, se complétant et répondant tout au long du film. Passé un début en demi-teinte, The Post déploie tout le savoir de Spielberg pour rendre n'importe quelle situation intéressante. Adoptant un style très souple, avec une caméra portée ou sur steadycam, le filmage s'adapte à la double urgence de la situation : les événements prenant place autour de ces Pentagon Papers, mais aussi le choix de Spielberg de faire ce film le plus vite possible pour dire quelque chose sur son époque. Comme d'habitude chez lui, la caméra ne bouge jamais sans motivation, les acteurs ne sont jamais placés au hasard dans le cadre, le champ-contrechamp est toujours motivé. Le film écrit par Liz Hannah se construit autour des figures de Meryl Streep et de Tom Hanks, chacun étant excellent à sa manière. Quand la première joue un personnage hésitant, oppressé par les hommes, remise en cause constamment mais s'affirmant petit à petit (et cela, Spielberg le montre à l'écran, en l'entourant d'hommes tout au long du film), le second lui joue un journaliste n'ayant rien à perdre et s'engageant tête baissée dans le combat pour la vérité. D'ailleurs, il se joue entre les deux quelque chose de très beau, symbolisé par le moment où le didactisme du dialogue explicatif se laisse pardonner parce qu'ici c'est Tom Hanks qu'on womansplain, pour qu'il comprenne enfin la position de Katherine. On sent la volonté et l'enthousiasme avec lesquels Spielberg s'est engagé dans ce film pour défendre ses idéaux, tant l'action d'informer le public devient sous sa caméra un acte de bravoure. Des journalistes érigés en héros (sans pour autant les idéaliser) aux camions de distribution filmés comme des pompiers partant éteindre un incendie, en passant par l'imprimerie qui s'apparente à un phénomène presque divin et dont la mise en route provoque littéralement un tremblement de terre, Spielberg fait preuve d'un flot d'idées de mise en scène constant. A ce titre, la conclusion, inattendue mais finalement logique est complètement à propos : oui, les scandales continuent et les gouverneurs sont toujours corrompus, mais encore une fois ces faits seront révélés au public. Se référer aux Hommes du président, la boucle est bouclée.

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Vu le 25/01/2018 en VO(VF) au cinéma.

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Vu le 25/01/2018 en VO sur mon PC.