Fritz Lang - L'expressionniste

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En mettant en scène Die Spinnen, Fritz Lang démontre, à nouveau, sa parfaite maîtrise de la caméra et du cinéma muet, proposant ici un grand film d'aventure exotique où le rythme endiablé prend d'abord le pas sur le scénario, avant de se montrer plus sombre et de mêler un aspect thriller à son oeuvre.

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Fritz Lang signe avec Le Docteur Mabuse une oeuvre d'une rare puissance et surtout d'une grande richesse, d'abord d'écriture, puis de mise en scène, avec une ambiance particulièrement forte, sombre et prenante, où l’allemand signe un monument du 7ème art.

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C'est tout simplement cinq heures de grand cinéma que propose Fritz Lang avec Les Nibelungen, une oeuvre puissante, intemporelle, palpitante et dotée d’une grande maîtrise technique, permettant à l'Allemand de magnifiquement nous faire voyager au sein d'un univers médiéval, tragique ou encore fantastique.

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En plus d'être novateur à travers beaucoup de thèmes (l'intelligence artificielle, l'androïde créé à l'image de l'homme mais qui va échapper au contrôle de ce dernier, l'humain qui ne maîtrise pas ses créations ou encore la lutte sociale futuriste), Metropolis demeure une oeuvre passionnante, intemporelle et fascinante, où Lang démontre une imparable maîtrise technique pour mieux créer une atmosphère oppressante.

Un fabuleux opéra de science fiction.

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Dommage que la première partie soit un peu trop longue et guère passionnante, car à côté de cela, La Femme sur la Lune est assez remarquable, notamment dans la seconde partie où Fritz Lang s'empare de notre imagination pour mieux la stimuler, et parvient à créer une atmosphère prenante et surtout fascinante.

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Quelle entrée en matière dans le cinéma parlant ! Maîtrise technique, jeux d'ombres, qualité d'écriture, atmosphère sombre et inquiétante... Lang ne laisse strictement rien au hasard et c'est tant mieux. Peter Lorre est, une nouvelle fois, fantastique.

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Mabuse continue de diriger une bande de criminels mais du fond de son asile. Intelligent et une mise en scène efficace mais un film déroutant dans lequel il est parfois difficile de suivre.

Un de mes tous premiers films de Lang et il mérite une seconde vision.

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De passage en France, Fritz Lang signe cette fable romantico-fantastique pas désagréable mais enfermé dans des personnages un peu trop caricaturaux ainsi qu'une morale trop appuyée.

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Première américaine pour Fritz Lang, Fury est une oeuvre aussi forte que pessimiste, où l'Allemand s'en prend à la justice et la nature humaine et propose un exercice de style fascinant et sombre, avec une intensité de plus en plus forte, de nombreuses séquences mémorables ainsi qu'un grand Spencer Tracy.

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Henry Fonda se bat contre son passé et cette société hypocrite et moralisatrice, il est sublimé par un Lang qui réalise un très beau film, à la fois poignant et intelligent, porté par de remarquables comédiens, tendue à souhait et surtout inoubliable.

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Si Fritz Lang s'est déjà montré plus inspiré que pour You and Me, il propose tout de même une oeuvre efficace, avec de bonnes idées et bien ficelée, sachant jouer à la fois sur la romance et le policier, dosant assez bien un peu d'humour et dirigeant parfaitement ses comédiens.

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Quatrième film américain de Lang, premier western et premier film en technicolor. Si ce n'est pas encore un grand film, c'est néanmoins un bon film, non dénué de sens, maîtrisé et emmenés par un très bon Henry Fonda et une belle Gene Tierney.

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Fritz Lang peine à nous passionner avec son cinquième long métrage américain avec pourtant le sujet très intéressant des début du télégraphe. La direction d'acteur n'est pas très convaincante, le jeu des acteurs est par moment trop caricatural et l'ensemble trop classique pour surprendre.

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En même temps un subtil film de propagande contre l'Allemagne nazi, mais aussi un très beau film d'une grande richesse qui dépasse le simple cadre de l’œuvre anti-nazi. De très belle scènes, une écriture brillante, tout comme les interprétations et la réalisation.

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Un bijou d'écriture que Lang ne manque de sublimer en livrant un modèle de films noirs, retranscrivant toute la noirceur et la peur de ses personnages et enjeux, tout en en y incluant tension et intensité.

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Moins puissant et fort que La Femme au portrait, Lang démontre tout de même une réelle maîtrise de sa caméra et des thématiques, sachant mettre en avant la faiblesse de l'homme et le pouvoir destructeur de la passion et de l'amour.

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Fritz Lang s'est déjà montré bien plus inspiré qu'avec Secret Beyond the Door et ici, malgré quelques éléments qui fonctionnent parfaitement, il peine à vraiment en faire ressortir une atmosphère prenante, alors qu'il n'exploite pas de la meilleure des manières ses thématiques, en particulier le traumatisme lié à l'enfance.

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Si Fritz Lang s'est déjà montré plus inspiré qu'avec House by the River, il livre tout de même un thriller efficace, sachant faire oublier les failles dans l'écriture par une atmosphère sombre et poisseuse assez prenante, une caméra capable de créer l'angoisse ainsi qu'une folie qui gangrène le récit.

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Lang disait lui-même de ce film que ce fut son plus mauvais travail, ce qui peut paraitre exagéré, si ce n’est pas un grand western ou un grand Lang, c’est néanmoins un bon film, captivant de bout en bout avec quelques séquences bien réussi.

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En signant Clash By Night, Fritz Lang propose un mélodrame intéressant sur le papier mais dont l'écriture et la mise en scène ne sont pas vraiment à la hauteur, avec des problèmes de rythme, d'attachement ou d'atmosphère, et seuls les comédiens, en particulier Barbara Stanwyck et Paul Douglas, parviennent à tirer leurs épingles du jeu.

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Si Fritz Lang s'est déjà montré plus inspiré qu'avec La Femme au Gardénia, il met tout de même en scène une oeuvre intéressante, un polar lorgnant vers la romance et un aspect psychologique, avec de remarquables comédiens et un scénario qui n'est pas dénué de bonnes idées, malgré un côté convenu.

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Lang utilise à merveille les thèmes de la corruption, la vengeance, les femmes ou encore l'argent sale et c'est l'archétype du film noir parfaitement maîtrise qu'il nous livre, "Règlement de Comptes" baigne dans une ambiance sombre entre alcool, femme et cigarette.

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Un film de capes et d'épées et une œuvre de commandes plutôt sombre dans son traitement de l'humain avec quelques belles scènes, mais qui manque, à mes yeux, de génie, d'émotion et de passion.

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Fritz Lang, pour sa dernière américaine, propose un film très efficace et merveilleusement bien ficelé, avec un parfum mystérieux prenant et emmené par un très bon, comme toujours, Dana Andrew et une élégante Joan Fontaine.

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Le Tigre du Bengale et sa suite étaient des projets importants, et vieux, pour Fritz Lang, qui traînait le scénario écrit par sa femme des années 1920 depuis longtemps. Il revient en RFA pour tourner ce film d'aventure, et force est de constater qu'il parvient à sublimer les images et proposer une ambiance prenante, à la fois exotique et sombre, de quoi faire oublier une écriture assez faillible. Puis cette danse de Sitha... !!

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Le Tombeau Hindou est la suite directe du Tigre du Bengale, tant scénaristique que dans la forme, où l'on retrouve les mêmes défauts mais surtout des qualités similaires, à savoir une ambiance exotique, sombre et totalement prenante, sublimée par de fantastiques décors, un cadre passionnant et surtout la caméra de Fritz Lang, alors revenu dans son Allemagne natale.