Journal d'un cinéphile en 2015

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02/01
Revu (+1)

Encore meilleur que la dernière fois, c'est juste hilarant. Les deux personnages principaux sont excellents, autant dans l'écriture que dans le jeu. Mais aussi le reste du casting n'a rien à leur envier, tous très bons aussi. Un film d'une grande beauté, excellent pour démarrer cette nouvelle année.

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04/01

Le résultat est vraiment dommage, car le début promettait de belles choses, j'étais assez surpris compte tenu que ça avait beaucoup plus aux oscars. Et puis finalement j'ai compris : malgré les acteurs (en particulier Julianne et Anette, comme toujours excellentes, qui tiennent parfaitement leurs rôles), tout est en fait plutôt politiquement correct, et ne sort malheureusement pas des sentiers battus. Le côté "un couple homosexuel n'est rien de plus ou de moins qu'un couple hétéro" est forcément intéressant, et c'est le point fort du film peut-on dire, mais par contre ça reste trop cadré dans une certaine facilité. Notamment le fait que l'on tienne absolument à garder une image du couple absolument clichée ou l'un des deux représente la figure forte qui travaille pour la famille et l'autre qui passe pour la dilettante, et surtout que quand il y a un problème dans ce couple, hop je me retrouve dans le lit d'un homme, c'est rabaisser une gay je trouve, comme par hasard l'homme reste la figure réconfortante, elle ne peut pas s'empêcher de tomber dans ses bras dès qu'elle a des problèmes conjugaux. En plus il est montré presque comme une victime, quand il se fait jeter au moment où il fait amende honorable. Malgré les apparences, on est ici dans une histoire trop convenue, au bout d'un moment un peu ennuyeuse où pas grand chose n'avance. J'en voulais peut-être un peu trop...

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04/01

Ce cher James nous avait habitué à mieux. C'est assez académique, ça manque de piquant malgré le sujet épineux. Les acteurs campent pourtant très bien leurs personnages, leur donnent de la matière. Mais ils sont lâchés dans une histoire manquant un peu d'originalité dans son schéma principal, bien que des éléments puissent surprendre. Le film offre finalement quelques idées intéressantes dans les thèmes traités par Gray, mais il ne va pas assez loin dans ses traitements, il s'éparpille trop. Il reste quand même un certain style indubitable, mais bien en deçà des œuvres terriblement prenantes et bien plus intéressantes précédentes.

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04/01

C'est un film magnifique qui offre une belle découverte d'une part oubliée de la vie de Mussonlini. Les deux acteurs sont formidables, d'une beauté de jeu sans pareil, ils donnent une grande émotion au film. La mise en scène est éblouissante, d'un style parfait.

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05/01

Comédie d'enquête où Peter Sellers excelle en inspecteur maladroit comme ses pieds mais loin d'être idiot mine de rien. On se régale de ces scènes drôles mais aussi comportant une construction de tension qui transparait assez bien, Blake Edwardes réussit ici un beau mélange des genres, même si c'est avant tout une comédie, je trouve que le côté policier n'est pas mal réussi. Le générique et la musique sont tout aussi savoureux, et les personnages bien complémentaires.

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05/01-06/01

Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais franchement, je pensais vraiment que j'aurais droit à une comédie sans prétention, une petite histoire qui passe tranquille. Mais finalement j'en suis resté assez étourdi, car c'est drôle et émouvant, les deux personnages fonctionnent parfaitement. Paula Prentiss a un minois et une voix désarmants, je l'ai trouvée très craquante. Comédie très bien construite sur les apparences et surtout le mensonge qui s'installe de lui-même, que l'on doit éviter, réalisation minutieuse et scènes formidables. J'ai passé un sacré bon moment devant cette romance qui s'installe d'une manière mignonne que je n'avais pas vu depuis longtemps, j'ai été conquis. On ressent bien ce style libéré et sans temporalité de Hawks (notamment avec la scène qui remémore L'impossible monsieur Bébé d'une manière pas très subtile, mais franchement drôle et bien modernisée). Il arrive parfaitement à construire une histoire qui sent bon le cinéma classique américain pourtant ancré dans les années soixante, c'est très fort.

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06/01

Je suis resté ébahi et halluciné devant cette incroyable leçon de vie, d'acceptation de soi et de cinéma. C'est mon premier film de Lewis, et ça ne sera définitivement pas le dernier. En se basant sur un récit parmi les plus connus de la littérature, il construit une histoire très personnelle et totalement réinventée à merveille, dénonçant le culte de l'apparence qui ne rend pas forcément heureux et encourageant de la plus belle des manières à s'accepter tel que l'on est car on ne sait jamais qui pourrait nous aimer sans apparence. En plus, il raconte cette histoire d'une sincérité et d'une subtilité telle dans une comédie très drôle et une mise en scène très colorée et pétillante, avec une vraie originalité. C'est vraiment très puissant, une sacré expérience cinématographique qui offre de vraies sensations.

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07/01

J'aime beaucoup le récit noir racontant la manipulation et le cynisme de ces hommes prêts à (presque) tout pour satisfaire leurs intérêts personnels. Lancaster et Curtis incarnent à merveille des personnages vils et détestables. L'histoire est par contre peut-être un peu légère, on aurait pu aller plus loin avec le point de départ de ce film. Ce que Mackendrick dépeint, il le dépeint avec acuité et intelligence, mais on aurait aimé qu'il montre un peu plus les méandres de ce qu'il survole, pourtant avec succès. La réalisation et le jeu sont fermes, il n'y a aucun faux pas à ce niveau-là.

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08/01

La construction de l'histoire est très intéressante, laissant le temps à l'amitié entre Wyatt et Doc se construire, donnant la voix à quelques personnages intéressants, comme Kate ou Laura. On a beaucoup de discours sur la loyauté, la famille, l'arrogance, l'orgueil et autre, qui approfondissent, mais alourdissent un peu aussi le récit, Sturges veut parler de beaucoup de choses en même temps et aurait du à mon goût éclaircir un peu son récit. Par contre c'est fluide dans le déroulement de la situation, et les deux personnages sont très crédibles à l'écran, en grande partie grâce à leurs interprètes évidemment. Particulièrement Douglas est vraiment bon, il a un regard pleins d'émotions, et il rend les scènes de maladie particulièrement vivantes, ainsi que lorsqu'il se bat entre sa nature profonde et son amitié pour Earp. La place des femmes dans l'histoire est très intéressante, ce ne sont pas que des faire-valoir, même si elles n'ont pas de rôles prépondérants (quoique) elles sont leur place et ça rend le film plus complet.

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08/01
Revu (+1)

C'est vraiment un pur bonheur, un concentré de couleurs et de joie. Mais c'est aussi un très bel hommage au cartoon évidemment, et puis un beau mélange des genres les plus populaires des meilleures années du cinéma américain : la comédie, le film noir, le drame, le cartoon, le suspense... Intelligent, drôle et plein de bonheur humeur.

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08/01
Revu (=)

C'est vraiment excellent, très rafraichissant, d'une belle originalité, avec des acteurs émouvants et formant un très beau groupe, et surtout deux couples très attachants. L'histoire est très réussie.

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09/01

Le récit est passionnant, s'appuyant sur une tension autour de ce personnage voulant trop de choses à la fois et se retrouvant pris entre deux feux. J'ai beaucoup aimé la réflexion sur ces personnages qui pensent à leurs intérêts personnels sans tenir compte des conséquences, et essayer de régler d'une manière irréfléchie par la suite, créant le gâchis inutile de deux vies (au moins) à cause de quelques instants irréfléchis. La mise en scène appuie bien le côté double du personnage de Clift, avec des fondus enchaînés se chevauchant bien entre les deux aspects de sa vie, ou encore la scène de la radio sur le ponton avec le bateau en arrière plan. La construction du personnage principal est intéressante, car on a affaire à quelqu'un qui a agi de manière inconséquente, ne voyant pas le mal qu'il pouvait faire, mais on ne peut s'empêcher de l'apprécier malgré tout, surtout grâce à l'amour visible et profond qu'il porte au personnage de Taylor. Une certaine partie de la morale de fin (notamment la volonté de tout ramener à Dieu) m'a un peu dérangé, je reste sur un ressenti quelque peu mitigé en ce qui concerne l'esprit, mais la forme ainsi que les acteurs sont excellents, Shelley Winters en amoureuse transie qui dévie dans une sorte de folie par la suite est impeccable, Elizabeth Taylor, en plus d'une grâce et d'une beauté à tomber, joue le grand amour et l'attachement de manière confondante, et Montgomery Clift alterne brillamment entre l'amour, le peur et la confusion intense, il jongle avec les sentiments de son personnage avec un sacré talent.

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09/01

Comme toujours excellent ce cher Alfred. Le suspense et la tension sont présents tout au long du film, par la présence du corps. Le personnage de Stewart est extrêmement intéressant, surtout en rapport avec ses scènes avec Brandon, chacun prend le pouvoir dans la discussion l'un après l'autre (notons la ressemblance physique et vocale entre eux deux, qui n'est surement pas un hasard), ce qui créé de nombreux renversements de rapport de force. Entre autres nous voyons ici que le crime parfait n'existe évidemment pas, un détail entrera toujours pour enrayer la machine, que l'on le veuille ou non. On a aussi l'évidente prouesse technique qui a rendu ce film si célèbre, en poussant le plan-séquence dans ses retranchements, une pellicule ne pouvant pas dépasser les dix minutes à l'époque. Autant dans la forme que dans le fond, c'est génial.

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09/01

Les effets spectaculaires sont bien gérés (au moins visuellement) et permettent de voir de belles scènes. Les acteurs sont bons et tiennent leurs personnages. L'ensemble se voit bien, mais ça a manqué de sensations pour moi, je n'ai pas ressenti grand chose, bien que tout soit bien fait. Ça manque de sincérité je trouve, je n'ai pas vu un réel intérêt car à quelques exceptions près ça n'allait pas assez loin. Ceci dit c'est de belle facture.

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09/01

Une comédie policière aux petits oignons où le mélange des genres est parfaitement distillé, voguant d'un récit d'enquête qui nous tient en haleine mine de rien, à une multitude de scènes aux dialogues très bien ciselés. William Powell et Myrna Loy forment un des plus beaux couples qu'il m'ait été donné de voir, d'une complicité sans pareil, ne s'attachant à aucun code pour nous offrir des faces à face délurés. Lui est charismatique et son talent crève l'écran, elle si craquante au regard constamment pétillant et aux moues irrésistibles. Le plus fort dans ce film est la propension à ne jamais relâcher la tension du film policier tout en n'évitant aucune réplique bien sentie et toujours piquante. Ce film fourmille d'idées dans ce mélange impeccable, notamment lors de la séquence finale qui rappelle sympathiquement Hercule Poirot, le rire n'est jamais bien loin là au moment de la résolution d'un triple meurtre avec maintes manipulations.

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10/01

Quand j'ai su de quoi parlait cette histoire, j'ai rapidement que ça allait avoir du mal à me plaire. C'est pourtant très beau, les personnages sont joués à merveille (Richard Widmark m'éblouit de plus en plus au fur et à mesure que je le découvre). On sent une vraie sincérité dans ce que veut raconter John Wayne à travers ce film, sa pensée sur la guerre,l'honneur, l'amitié, la république, etc... et certaines de ces pensées sont intéressantes, ce qui fait qu'en plus d'un résultat visuel bien réussi, on assiste à quelques jolis contournements de règles classiques du cinéma américains. Mais certains passages sont presque insupportables, d'une niaiserie affligeante, ou encore d'un patriotisme, très mal placé je trouve, lourd et éprouvant. A certains moments il essaie de montrer une vision sale et juste de la guerre, et ça se finit malgré par un tour d'honneur de la veuve éplorée dans une scène que je considère particulièrement lâche en un sens. Tout est fait dans ce film pour vendre l'honneur, la combativité, le courage et ainsi de suite, dans un contexte où chaque partie montre à un moment ou à un autre du respect profond pour l'adversaire, mais au final ce n'est qu'une boucherie presque sans queue ni tête. J'accorde que Wayne pouvait difficilement changer la fin de l'histoire, mais si son but est de parler de ces sujets, c'est contradictoire ici. J'ai passé un bon moment de spectacle, c'est bien réalisé et le casting est parfait, mais je n'ai malheureusement pas réussi à faire abstraction de cette insupportable morale américaine insupportable d'hypocrisie et de niaiserie. En plus ce n'est pas toujours très cohérent, notamment la femme que rencontre Davy Crockett, qui dit ne pouvoir recevoir d'aide de personne et qui va se marier au prétendant non voulu, puis qui le lendemain matin se retrouve comme par magie libre comme l'air sans aucune obligation, ça m'a beaucoup perturbé, on part dans une facilité scénaristique pour partir sur le personnage de grand sauveur de l'homme américain, sans s'embêter de cohérence dans l'histoire, il faut bien dire que ce personnage sert uniquement à ça.

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10/01

D'une grande beauté plastique (fondus enchaînés terribles, scènes majestueuses...), ce film brille aussi par un récit haletant où règne possession du pouvoir comme objectif absolu, et des dialogues ciselés au cordeau. Marlène Dietrich excelle dans un rôle d'abord d'une innocence absolue puis d'une malice et d'une séductrice affolante. Son évolution dans le film est frappante,elle est juste parfaite. Elle est accompagné par un casting superbe, notamment Peter III qui est joué à merveille.

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10/01

La construction de cette histoire est originale par rapport à ce que l'on a l'habitude de voir.Ce qui créé cette originalité est d'abord tout ce qui concerne l'histoire parallèle avec Velma, c'est intéressant la relation qui est créée entre elle et Roy, comme elle est à la fois extérieure presque à l'histoire et en même temps tient une grande importance. L'autre histoire sentimentale, avec Marie, est aussi plutôt originale, prenant quelques directions différentes de d'habitude. Le chien participe à une certaine différence, objet de doute quant au degré de fatalité, de destin tombe sur Roy, porte-t-il vraiment malheur ce chien ? On peut se poser la question. Humphrey Bogart comme toujours est génial, d'une grande subtilité, avec ce ton si particulier dans la voix qui fait vibrer. Le scénario bien écrit convainc, tandis que Walsh fait bien le job derrière la caméra.

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11/01

C'est dégueulasse à souhait, ça ne prend aucun gant pour raconter l'histoire de ces deux adversaires du rail dégénérés chacun à leur manière. C'est fort de voir comment Aldrich a réalisé un film qui se regarde avec jouissance en ayant un pur plaisir d'actions, et en même temps comme, placé dans le contexte qu'il a choisit, ça devient aussi un récit de lutte de classes et un constat d'un monde où tout le monde est dans la même merde en quelque sorte. Un défi pareil rallie tout le monde avec une grande ferveur, parce que c'est le seul moyen de se sentir vivant, de sortir un peu de la tristesse de cette époque, que l'on soit travailleur ou vagabond. Borgnine et Marvin sont tous les deux excellents, il n'y a pas ici de charmeur ou de séducteur, ils se battent tout au long du film, l'un contre l'autre et en même temps tous les deux contre la misère qui les entourent. Un grand bonheur d'avoir vu ce film prenant, inventif et sale comme il faut.

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11/01

Waoooh, c'est surprenant ce film. C'est beau, c'est sadique, c'est mignon, c'est compliqué, c'est la vie. J'ai été ébloui, c'est tellement rare avec une comédie romantique, surtout aussi récente. C'est émouvant, c'est original, c'est drôle, les deux personnages sont adorables finalement, même s'ils apparaissent au début particulièrement opposés ils sont parfaits l'un pour l'autre. C'est réussi en tous points, ça surprend, ça décape, je n'aurai jamais assez de mots pour décrire ce que j'ai ressenti. On a du burlesque, du surréalisme, et pourtant c'est étonnamment crédible, ça fait vrai.

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11/01

A part pour quelques scènes baroques qui amènent une certaine folie assez plaisante où une liberté d'expression est présente, le film manque gravement de structure cohérente qui intéresserait au récit. Du coup on n'arrive pas à se plonger dans le récit, ce qui est bien dommage car il y a des aspects intéressants, l'esprit de Ulmer semble vouloir offrir des choses attirantes mais il se perd un peu.

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11/01

C'est un très grand moment de cinéma que je viens de vivre. Murnau nous offre, en plus d'une perfection visuelle qui est difficilement égalable, une leçon de vie et une critique sociétale formidable. Et surtout une histoire d'amour poignante et merveilleuse.

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11/01

Il suffit de peu pour réaliser un chef-d’œuvre. Une mise en scène simple et moderne, des acteurs à fleur de peau qui nous font vibrer, une puissance dans l'histoire. La nature est filmée merveilleusement, Dovjenko n'hésitant pas à s'attarder sur de magnifiques plans, les personnages font vivre le récit d'une manière on ne peut plus vivante, le sujet est simple mais efficace, c'est beau.

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12/01

C'est un film d'action honnête qui ne manque pas de tension. Ça tient plutôt bien du début à la fin, et ça ça m'a plut. Vin Diesel à la classe franchement dans ce rôle. Rien n'est abominable, après ce (presque) que de l'action il faut bien le dire, l'histoire ne va pas très loin (à part un peu avec le personnage de Johns). Mais j'ai passé un bon moment, j'en suis bien content.

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13/01

Il a un certain psychédélisme absorbant et envoûtant. On est pris dans les méandres de cette histoire qui tend vers le thriller et porte des notes de film noir. Le duo Ford/Seigner fonctionne très bien, la photographie colle parfaitement au film. Ce qui est intéressant, c'est la construction qui nous perd d'abord dans l'administratif du récit, avec ce personnage obligé de courir toutes les grandes institutions avant d'avoir un début de vérité, puis une certaine folie s'empare de la suite, où tout s'enchaîne assez rapidement, et plusieurs protagonistes apparaissent vite. Il y a aussi un certain détachement et comique au film qui lui donnent un côté si particulier. A certains moments, on en oublierait presque qu'il recherche sa femme.

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16/01

Dès le premier plan j'ai été conquis par la mise en scène lumineuse et riche qui transparait tout de suite. Après ça a continué, grâce à une construction intéressante et originale qui ne va pas toujours dans les habitudes, le sujet est pris différemment.

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17/01

C'est particulièrement puissant, ce film est très différent des autres par plein de libertés que prend Aldrich, tant dans la mise en scène que dans le récit ou la direction d'acteurs. J'ai été vraiment impressionné par cette histoire où rien ne part comme on l'attend, on est constamment surpris.

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17/01

Comme je l'ai lu à plusieurs reprises, le côté trop didactique du film gâche un peu le plaisir, car le reste est pourtant très beau. La romance est très convaincante et émouvante, la tension due à la peur des événements est bien retranscrite, on est vraiment dedans. Mais c'est vrai que la construction de l'histoire n'a rien de vraiment original, tout est assez attendu. C'est juste que le sujet est bien utilisé, et la forme est maitrisée pour un résultat plein d'émotions.

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24/01

Une enquête policière prenante et crédible, rondement menée. Une critique sociale où un sujet surgit par-ci par-là (l'héroïne coupée par les dealers...) pour approfondir le récit, une mise en scène impeccable, très en avance je trouve, avec des plans fabuleux de noirceur ironique (le jeu sur les lunettes du kidnappeur vers la fin est lumineux), un contraste entre les couches de la société et tous les rebuts qui chacune d'entre elle. C'est parfaitement joué, c'est profond, tout est très bien ficelé, les multiples facettes de plusieurs personnages sont bien portées à l'écran. Une leçon de cinéma, autant sur le fond que la forme.

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25/01