L'écran truqué : Philip K. Dick au cinéma

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Adaptation du roman éponyme de Jack Finney paru en 1955, le film de Siegel présente nombre de points communs avec la nouvelle de Dick "Le père truqué" parue l'année précédente. On y retrouve cette même notion d'apparence illusoire qui parcourt l'oeuvre de l'écrivain. Qui plus est, les fameux causses étaient déjà présents dans la nouvelle de Dick.

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Adaptation officielle, se différenciant de l'intrigue du roman sans toutefois la dénaturer, le questionnement reste le même tout comme une grande partie des protagonistes, seuls diffèrent les événements et le cadre. D'un monde dépeuplé, diurne, aride et terne dans le roman, Scott en a tiré une vision hautement esthétisante en se projetant dans un futur surpeuplé, nocturne, pluvieux au traitement proche d'un film néo-noir. Le film complète indéniablement le roman de Dick, les deux oeuvres étant tout aussi passionnantes que différentes.

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Adaptation officielle de la nouvelle "We can remember it for you wholesale" (traduisez : Nous pouvons nous souvenir de cela pour vous à bon prix), retitrée en France selon les éditions et recueils "Souvenirs à vendre" ou de "De mémoire d'homme". N'en reprenant que la trame mais déplaçant une grande partie du cadre sur la planète rouge, totalement absente de la nouvelle. Les éléments qui s'y passent dans le film n'ont donc plus rien à voir avec le récit de Dick, pas moins fascinant.

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Unique adaptation officielle d'un des rares romans de Dick ne relevant pas de la science-fiction.

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Adaptation officielle méprisée mais plutôt fidèle dans l'ensemble à la nouvelle "Second Variety", "Nouveau modèle" en France, disponible dans le recueil "Minority report et autres nouvelles" chez Folio SF, ou dans l'intégrale des nouvelles de l'auteur. Le plus grand tort du film réside dans son manque de moyen évident mais l'intrigue n'en est pas moins fascinante.

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Adaptation officieuse reprenant l'essentiel du propos Dickien sur la nature humaine soulevé dans "Blade Runner", tout en questionnant la relation de l'esprit au corps.

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Adaptation officieuse traitant du leurre et de l'aveuglement, le concept Dickien de Semi-vie développé dans le roman "Ubik" et la nouvelle "Ce que disent les morts" n'étant pas loin.

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Adaptation officieuse qui, outre les notions de mémoire et de réalité truquée, reprend quantité d'éléments à "L'agence", "Souvenirs à vendre" et surtout "Ubik", John Murdock se présentant dans le climax comme le pendant positif d'un dénommé Jory.

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Adaptation officieuse du roman "Le temps désarticulé".

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Adaptation officieuse. Un somptueux mélange scénaristique et thématique, brassant quantité d'influences dont l'oeuvre de Dick, ses fameuses réalités truquées et sa paranoïa gouvernementale personnifiée ici par l'agent Smith et ses sbires.

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Adaptation officieuse en forme d'hommage discret de Cronenberg à Dick, assaisonné des fameuses obsessions charnelles du cinéaste. Son intrigue prenant pour cadre plusieurs réalités s'imbriquant les unes sur les autres trouve une influence évidente dans l'oeuvre de l'auteur de "Ubik".

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Adaptation officieuse. Réalités truquées, mondes s'imbriquant les uns dans les autres, alternances et confusions des époques.

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Adaptation officieuse traitant de perception déformée de la réalité et d'addiction aux mondes virtuels. Fidèle à ses thématiques, très proches des préoccupations dickiennes, Oshii mettait ici en scène une succession de réalités truquées, appuyant le contraste entre réel et virtuel par une utilisation pertinente des couleurs et du cadre. Un film étrange reliant ses deux chefs-d'oeuvre, Ghost in the shell et Innocence.

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Un élu, la schizophrénie, les signes d'une apocalypse prochaine, un passage vers un autre monde : le film de Kelly paie clairement son tribut à l'auteur de SIVA.

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Adaptation officieuse, collant de très voire trop près au scénario du film original dont il s'inspire, le déjà listé "Abre los ojos" d'Amenabar (non, pas Benabar).

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Adaptation officielle et fidèle de la nouvelle éponyme. Le film n'en est pas moins ennuyeux et convenu.

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Adaptation officielle plutôt fidèle de la nouvelle éponyme "Rapport minoritaire", le génie visuel de Spielberg en plus.

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Adaptation officieuse traitant du leurre et de la perte d'identité. Le concept de lavage de cerveau et d'espionnage industriel tend à se rapprocher ici des préoccupations dickiennes.

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Une anthologie de courts animés faisant la transition entre les deux premiers films de la trilogie tout en donnant plus d'ampleur à l'univers de la matrice. On y retrouve évidemment l'influence de l'écrivain notamment dans le segment World Record.

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Adaptation officieuse puisant toujours autant dans les obsessions dickiennes. Les Wachowski avouent d'ailleurs en bout de course l'influence de l'écrivain sur leur oeuvre à travers le personnage de l'Architecte, véritable sosie de Dick en personne.

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Adaptation officieuse. L'influence de Dick est ici encore plus prégnante à travers le personnage de Smith qui assimile et finit par se dupliquer à l'infini. Ce qui renvoie clairement au roman de Dick "Le dieu venu du Centaure" ainsi qu'à sa superbe nouvelle "En ce bas monde".

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Adaptation officielle et lamentable de la nouvelle "La clause du salaire". John Woo n'ayant jamais caché mépriser la SF, il s'est vanté durant la promotion du film de n'avoir jamais lu l'oeuvre originale. Au vu de l'indigence de son Paycheck, il aurait mieux fait de se mettre à la lecture. Clairement la pire adaptation d'un récit de l'écrivain.

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Mamoru Oshii pousse ici plus loin encore la référence à Dick que dans son premier opus en consacrant toute une partie de son film a une intrigue se déroulant sur trois strates de réalités successives.

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Adaption officielle, fidèle et totalement réussie bien que moins puissante que le roman de Dick dont il prend sa source, le fameux "Substance mort".

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Adaptation qui n'a d'officielle que les droits des producteurs sur la nouvelle originale. Plus opportuniste que fidèle à "The Golden Man" ("L'homme doré", disponible dans le recueil "Le roi des elfes" chez folio SF), l'intrigue n'en retient que la particularité de son anti-héros, celui d'avoir un don de précognition imminente, lui faisant voir l'avenir trois secondes avant qu'il n'arrive. Lisez la nouvelle et vous comprendrez la trahison dès les premières lignes.