" Le cinéma français, c'est de la merde ! " (Challenge - Premier Round)

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" Christique Unique Ambigu "

Un grand merci au bien nommé albatard grâce à qui j'ai enfin pu mettre la main sur ce truc aussi déglingué qu'un Klaus Kinski en sublime combinaison blanche

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" Un superhéros odieux, Donald Pleasence, Philippe Noiret, Yves Montand, Gainsbourg et Jésus "

Noiret en Moujik Man, Sami Frey en Christ Man, Gainsbourg en Monsieur Drugstore, Delphine Seyrig en Marie-Madeleine, Montand en Capitaine Formidable, Bideau, et même Simone Signoret en caméo... Le tout dans un délire politico-apocalyptique de William Klein. Du n'importe nawak jouissif...

Vu le 16 mars 2017

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" Un bull-terrier dont les pensées nous sont dispensées en voix off "

Un OFNI canin...

Un film culte tout simplement, et incontestablement l'un des fleurons du cinéma de genre français.

Vu dans un obscur festival à l'époque. A l'issue de la projection on se prenait tous pour des bull-terriers en aboyant : "Je suis Baxter". Revu deux fois ensuite.

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" Le plus grand film d'horreur jamais réalisé en France "

Dumont est un grand malade, pour notre plus grand plaisir.

Vu en 2004

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" Sluizer attrape le spectateur non pas par les couilles, mais par le cerveau "

Ça y est, je l'ai enfin vu (Celui qui me répond "Mon cul", je lui casse les deux jambes), ce polar devenu culte au fil des ans. Ma patience et ma persévérance à le débusquer auront été plus que récompensées. Ce truc qu'on croirait sorti de chez Verhoeven est machiavélique au possible, pervers, tendu comme un string. Et il arrive quand le César d'honneur pour le monstrueux Donnadieu ?

Vu le 04 avril 2017

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" Se venger de la nounou qui les a privés de télé la veille "

Les enfants sont des boules de vice, cela fait longtemps que le cinéma s'amuse à nous le montrer. T'en penses quoi Alain Delon ?

« Les enfants ils ont l'droit de tirer dans le dos, c'est pour les grands que c'est moche. »

Vu le 18 mars 2017

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" Le génie du film réside dans le fait qu'il s'agisse d'un film d'action motorisé qui dépasse rarement les 8 km/h. " (Eric Red)

Revu le 17 mars (2017) et encore plus sidéré par la réalisation du génie Clouzot. En quasiment 2h30 il ne se passe finalement pas grand chose et pourtant on reste hypnotisé de la première à la dernière minute.

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" Il joue du piano et enfourne des chouquettes "

Au début, franchement, ça fait froid dans le dos tant on a l'impression de se retrouver chez Jeunet. Et sans qu'on n'y prenne garde, une douce poésie surréaliste vient vous cueillir et remporter la partie.

Vu le 6 mars 2017

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" Un boulanger sillonne les routes à la recherche des neuf personnes qu'il a prévu d'éliminer "

Attention Bertrand Cantat, Jean-Louis Trintignant est quand même un peu soupe au lait !

Vu le 8 mars 2017

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" Un prototype de métrage fantastique à la française, mêlant une esthétique héritée de la Hammer à un érotisme certain "

Qui qui veut "Les Yeux sans visage" avec des nichons partout et des nains ?

Vu le 20 mars 2017

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" Un Charles Bronson tricolore confronté à des motards loubards "

Gérard Pirès n'a pas toujours été un tâcheron-faiseur qui filmait un "Taxi" avec les pieds. En 1975, il préférait les motos folles, les personnages bien bien malsains et pondait cette "Agression" amorale qui ferait scandale aujourd'hui. Avec cerise sur le gâteau une Catherine Deneuve vénéneuse à souhait.

Vu le 14 mars 2017

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" La version étendue d'un épisode de La Quatrième dimension "

Pierre Jolivet est clairement l'un des scénaristes-réalisateurs français les plus sous-estimés. Une filmographie loin d'être sans accrocs certes, mais surtout quelques pépites : "Force majeure", "Fred", "Ma petite entreprise", "Jamais de la vie" et donc ce "Simple mortel".

Sous son apparence formelle très classique, le cinéma de Jolivet est très français, sans jamais être franchouillard : il est à la fois intellectuel et sensoriel, questionne la psyché humaine, et en particulier les failles et les faiblesses de celle-ci.

Son "Simple mortel" est un véritable miracle sur pattes : c'est de la SF sans SFX, pas de renversements scénaristiques spectaculaires, des questions mais pas de réponses. Et pourtant, à la manière d'un Philip K. Dick, influence clairement revendiquée, ce film ne vous laisse pas une seconde de répit, il vous triture le cerveau bien comme il faut.

Vu le 10 avril 2017

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" Au fil du tournage, Clouzot sombre dans une folie fiévreuse "

Si cet "Enfer" avait vu le jour, nul doute qu'il se serait trouvé tout en haut du Top "Les meilleurs films à regarder dans un état second". Fascinant, étourdissant, et une Romy Schneider plus sublime que jamais.

Vu le 19 mars 2017

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" Ces connards du CNC sont d'une imposture ! " hurle-t-il en raccrochant (José Bénazéraf)

Zéro scénario, des flingues, des truands et des gonzesses à poil, le tout dans un noir et blanc de la mort qui tue. Le cinéma anar par excellence...

Vu le 14 mars 2017

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" Malair, bordel, c'est Michel Piccoli. Sans cape ni crocs. Pas besoin, c'est Piccoli "

Pierre Granier-Deferre signe ici en quelque sorte le pendant drame-polar social du "Que les gros salaires lèvent le doigt !" du fiston Denys. Apre, désespéré et redoutablement efficace...

Vu le 22 mars 2017

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" Jean-Pierre Marielle en pastiche de Léon Zitrone "

Revoir ce film aujourd'hui, à l'heure où les cons se "décomplexent", fait froid dans le dos mais surtout interroge. Boisset avait tout posé sur la table il y a plus de quarante ans et force est de constater que la saloperie humaine est plus que jamais à l’œuvre.

Vu lorsque j'étais jeune et revu le 13 mars 2017

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" Un chien vérolé qui finit par servir de thérémine "

Refroidi par les avis plus que mitigés, j'avais toujours reculé le moment d'embarquer à bord de cet "Atomik Circus". Merci mille fois Distorsion ! Je suis persuadé que ce délire trouvera un jour la place qu'il mérite au sein du cinéma hexagonal, soit le statut de film culte. Les frères Poiraud font une déclarations d'amour au cinéma de genre et nous avec. C'est gore, con, méchant, foutraque, bref c'est totalement rock'n'roll. Jouissif...

Vu le 12 mars 2017

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" Gattino, un salopard qu'on n'oublie pas "

Du polar noir français typique des années 80. C'est désespéré, violent, sexuel, malsain, et porté par un duo d'acteurs (Cremer / Cottençon) impressionnant.

Vu le 24 mars 2017

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" Extraction de peau, évolution photographique de nécroses "

Revoir ce film m'a permis de mesurer à quel point il avait révolutionné, imprégné le cinéma fantastique et d'horreur. Difficile après cela de ne pas voir dans le moindre opus du genre un plan, un mouvement de caméra, un type de personnage qui ne soient empruntés à Maître Franju.

Vu dans les années 2000 et revu le 21 mars 2017

Annotation :

" Fallait bien qu'on le fasse chuter de son piédestal, le Kasso ! "

Distorsion a raison, ce Kassovitz est tristement sous-côté, souvent méprisé même, alors qu'il 'agit d'un polar noir politique malin, vilain, coquin, porté par un Serrault magistral.

Vu en 1998

Annotation :

" Michel Serrault, le John Wayne de l'atome "

Une distribution de folie (Serrault, Dutronc, Villeret, Dhéry, Trintignant...) dans un conte post-apocalyptique sans équivalent dans notre cinéma hexagonal. On pourrait croire le Nicolas Winding Refn de "Valhalla Rising" aux manettes, mais non, il s'agit bien du d'habitude très conventionnel Christian de Chalonge qui propose ici une véritable expérience cinématographique et sensorielle, sans compromis.

Vu le 24 mars 2017

Annotation :

" La tradition du polar et du film noir sec et brut de décoffrage "

Dupontel est GRANDIOSE dans ce film de genre qui défouraille autant qu'il dénonce.

Vu en 2005

Annotation :

" Le film de sport enfin réaliste et il est français bordel de merde ! "

De très nombreux réalisateurs ont tenté de filmer le football, avec très souvent des échecs monumentaux à la clé. Annaud le prend dans son jus, filme la sueur, les chocs, le bruit comme jamais. Il décrit des gens médiocres mais d'une vérité confondante. Désespéré mais à mourir de rire, "Coup de tête" est tout simplement un film culte.

François Perrin : "Moi aussi j'ai beaucoup voyagé pendant ces quelques mois de chômage. Je connais bien l'Afrique maintenant. Avec un balai et sans quitter Trincamp, j'ai découvert le Sénégal, le Togo, le Mali, le Tchad… Le nombre de tribus que j'ai pu croiser ! J'en arrivais à me demander ce que foutaient les missionnaires dans la brousse alors qu'il y a tant de boulot dans nos caniveaux ! J'ai fait l'Afrique Noire dans la voirie, l'Afrique du Nord dans les travaux publics, les Antilles et l'île Maurice dans les restaurants, à la plonge. Je suis allé là où l'homme blanc ne s'aventure plus. Et tout ça sans passeport, avec juste une carte de chômeur."

Sivardière : "J'entretiens onze imbéciles pour en calmer huit cents qu'attendent qu'une occasion pour s'agiter."

François Perrin : "Je me suis dit : j'ai réussi à être le dernier à Trincamp. Avec un peu d'ambition, j'arriverai à être le dernier à Paris."

François Perrin : " Mais… ce soir-là… y'a eu viol ? "
Stéphanie : " Non, tentative seulement. "
François Perrin : " Ah ben c'est peut-être moi, alors ! "

Brochard : "On marque pas avec ses pieds, on marque avec ses couilles."
Sivardière: "On ne gagne pas avec sa technique, on gagne avec sa haine."

François Perrin : "Je suis un bébé dans la foule. J'plaisante pas. Quand j'étais petit, on m'a foutu à la crèche. Une grande crèche avec plein d'mômes, et moi au milieu. Pour pas nous confondre ils nous avait mis des petits bracelets, au poignet. Mais un jour y a une grande bagarre de bébé, on a été trois-quatre à perdre notre bracelet. Alors la voisine, la pauvre quand elle est venue me rechercher, elle savait p'us trop où elle en était. Elle en a pris un au hasard. J'plaisante pas. C'est peut être pas moi qui vous parle, maintenant."

François Perrin : " Je reviendrai ! "
Le directeur de la prison : " Sûrement pas ! "

Vu plusieurs fois avec au final un bonheur intact

Annotation :

" Michel Bouquet le Tony Montana de l'héro pompidolienne "

Le premier film d'Alain Corneau fut interdit au moins de 16 ans lors de sa sortie en 1974. Il y a fort à parier qu'aujourd'hui aucun distributeur ne se risquerait à miser une couture de son slip sur un truc comme ça. C'est de la SF sans SFX, mais avec des personnages dégénérés, de la coke et de l'héro, des flingues et des gonzesses à poil. Un pur OFNI.

Vu le 20 mars 2017

Annotation :

"Où les gamins se défoncent à la colle à rustine et à la pompe à vélo"

Déjà à l'époque, ces "Frères Pétard", sorte de "Viens chez moi, j'habite chez une copine" du pauvre, ne m'avait pas arraché un sourire. 30 ans après, c'est pire...

Vu lors de sa sortie en salles et revu le 22 mars 2017

Annotation :

" Un soir, avant de retourner au dortoir, il voit un homme sortir d'un mur et disparaître "

L'exemple parfait de ce que devrait être le film familial : vif, malin, amusant, virevoltant. Porté par une distribution phénoménale (Erich von Stroheim, Michel Simon, Armand Bernard, Aimé Clariond et la révélation Marcel Mouloudji), cette aventure mâtinée de fantastique sonne de plus comme un cri d'alarme annonciateur à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Du très très grand divertissement intelligent.

Vu le 23 mars 2017

Annotation :

" Une des séquences finales, montage graphique épileptique, pourrait être jalousée par n'importe lequel de nos réalisateurs actuels "

Si inhumaine qu'elle vient sans vergogne de trucider mon Top 10...

Vu le 28 mars 2017

Annotation :

" 50 % Vidéodrome 50 % Halloween 3 "

Je dois me ramollir avec l'âge mais j'ai revu ce film de genre provocateur sans déplaisir. Oh oui c'est daté, le duo Besson - Serra a terriblement mal vieilli, mais voir Galabru en tueur de speakerines, c'est juste magnifique.

Vu dans les années 80 et revu le 31 mars 2017

Annotation :

" Comme une peinture cubiste qui prend la réalité, la brise et recolle les morceaux de manière différente " (Jack Sholder)

Ce film qui a failli me faire chuter sur le dernier obstacle de mon 75m haies, autrement appelé " Le Cinéma français c'est de la merde ! ". Le DVD a fini par trouver mon adresse après avoir fait quinze fois le tour du globe, ce qui me permet de mettre un point final à ce premier challenge et ainsi inscrire immédiatement dans mes résolutions 2019 le démarrage (trop longtemps retardé) du deuxième. Je dis bien deuxième et pas second car le troisième opus vient de sortir (https://www.senscritique.com/livre/Le_Cinema_francais_c_est_de_la_merde_Mandale_finale/38562944 ) et je compte bien lui casser la gu... à lui aussi.

Mais ma persévérance fut récompensée tant ce Resnais est beau, puissant, peu sympathique, rude mais du genre film qui ne vous laisse pas indemne. Et puis il y a Delphine Seyrig, ce qui en fait par définition un film indispensable.

Vu le 19 février 2018

Annotation :

" Labro ? Chaque matin, il faudrait se lever au son de Merci Philou "

S'il fallait choisir un film pour illustrer le polar des années 80 à la française, ce serait probablement celui-ci : scénario à tiroirs, dialogues ciselés, coups de flingues qui claquent, du ripou, du vilain très vilain, du politicard vertueux et du véreux, le flic droit dans ses bottes (Claude Brasseur). Et à ne surtout pas oublier, la gonzesse qui déchire (Gabrielle Lazure)...

Vu quand j'étais petit et revu le 02 avril 2017