Le meilleur du Polar Asiatique

Annotation :

HK
Au milieu des années 80, le polar HK (dénomination du polar Hong Kongais) explose. Les fondements seront alors bien vite établis : un héros-flic qui n’a pas froid aux yeux, une histoire d’amour et un affrontement policiers/criminels constant. Tout le monde va voir du polar au cinéma et les producteurs ne veulent plus entendre parler que de ça ! Jackie Chan n’y coupe pas avec son Police Story.

Annotation :

HK
Tsui Hark ne se trompe pas en embauchant John Woo pour réaliser Le Syndicat du Crime en 1986. Le film connaît un succès triomphal et est même reconnu internationalement. Cela fait naître de nombreuses pâles copies plus ou moins inspirées et de nouveaux réalisateurs font leurs débuts dans le genre (Ringo Lam, Wong Kar Wai…).

Annotation :

HK
En 1989, le nouveau film de John Woo avec Chow Yun-Fat (figure incontournable de l’époque) secoue littéralement tout le pays. The Killer est aujourd’hui considéré comme son plus grand film par de nombreux amateurs. C'est à ce film qu'on doit les premiers "gunfight au ralenti".

Annotation :

HK
De l'art de mélanger le Western avec le Polar.
NB : la suite de The Mission.

Annotation :

HK
Dans les années 90 la production est telle qu’aucun film ne sort du lot. On tourne à toute vitesse pour la rentabilité. Les films s’enlisent dans le heroe-movie et l’omniprésence des triades commence à lasser le public. Ne trouvant plus le succès escompté, de nombreux réalisateurs partent aux Etats-Unis et entament une nouvelle carrière. John Woo y réalise par exemple le très bon Volte Face ou le plutôt mauvais Broken Arrow.

Cependant d’autres personnes croient encore au polar noir HK et vont tenter le tout pour le tout. C’est le cas de Johnnie To qui fonde la Milkyway Image. Ce groupe de création enchaîne alors les productions à un rythme effréné. La qualité des métrages varie alors du très bon (The Mission ou The Longest Nite) au vraiment mauvais mais cette stratégie a le mérite de payer puisqu’aujourd’hui Milkyway est toujours debout !

Annotation :

HK
Après une incursion en territoire hollywoodien aux résultats plus que mitigés ( deux films avec J-C Van Damme en vedette : Double Team et Knock Off ), Tsui Hark revient à ses amours hongkongais en accouchant d’un polar aux multiples qualités, dont les moindres ne sont pas les scènes d’action époustouflantes qui le rythment. Avec un casting de jeunes stars de la pop HK, un travail sur l’image et le son qui lui ont valu plusieurs nominations aux derniers HK Awards, Time and Tide marque le réveil de celui que l’on a longtemps surnommé le « Spielberg de Hong Kong ».

Annotation :

HK
Le Film dont est tiré (plagié) Les Infiltrés de Scorcese. A voir absolument !

En 2003 donc, Andrew Lau et Alan Mak débarquent avec leur projet ambitieux : un polar réunissant quelques grosses stars du cinéma HK comme Andy Lau, Eric Tsang, Anthony Wong, sans oublier Tony Leung Chiu-wai. Projet ambitieux car le genre n'est plus à la mode et pourtant le budget investi dans le film est de 43 millions de HK$ soit près de 7 millions de $. Autant dire que si le film ne marche pas, Media Asia, principal investisseur, se retrouvera en mauvaise posture. Cependant dès sa sortie le film se place en tête du box office et les réalisateurs décident de faire de ce projet une trilogie.

Annotation :

HK
La suite ! NB : le 3 est volontairement exclus !

Annotation :

HK
Cadavre exquis par les plus grands réalisateurs HK !

Annotation :

HK
Un très bon polar sur la médiatisation des événements à la sauce BFMTV.

Apres « PTU », voici donc le nouveau polar réalisé par Johnnie TO. Un film qui a beaucoup fait parler de lui et a été présenté hors compétition au festival de Cannes. Le film de TO est assez différent des polars traditionnels de Hong Kong car ce n’est pas à proprement parler un film noir, mais on sent la volonté d’un retour aux sources du film policier efficace qui a fait la réputation du cinéma de Hong-Kong dans le monde entier.

Annotation :

HK
Un peu plus original mais moins réussi.

Annotation :

HK
Le polar version politique.

Annotation :

HK

Annotation :

HK / Jap
Un film plus terre à terre. Ça prend au tripes, c'est violent et plein de rage.

Annotation :

Corée
Le cinéma coréen explose véritablement au début des années 90 quand l’Etat impose des quotas de film nationaux en salle d’environ 50% et débloque des crédits pour les jeunes réalisateurs. A cette époque Lee Chang-Dong est le premier à défendre ce système face à la pression économique très forte exercée par les Etats-Unis. Ce boum à développé un cinéma national puissant mais très influencé par le reste du monde.

Si les rivalités Nord / Sud ont été le théatre de bon films de guerre coréens (voir Frères de Sang entre autres) il a permis aussi à Park Chan Wook de réalisé ce superbe JSA.

Annotation :

Corée
Les réalisateurs s’essaient à tous les genres y compris le polar. A la fin des années 90, ce cinéma coréen trouve enfin son identité. La "nouvelle vague" dévoile de nouveaux réalisateurs et les comédies romantiques très « fleur bleu » occupent le haut de la production aux côtés du polar hyper-violent. Memories Of Murder de Bong Joon-Ho narrant l’histoire vraie du premier tueur en série en Corée fait l’effet d’une bombe.

Annotation :

Corée
Le polar Coréen versant social.

Annotation :

Corée
Avec son prix du jury a Cannes largement mérité, Old Boy a permis à de nombreux cinéphiles de découvrir le cinéma coréen. Scénario au poil, scènes d'actions audacieuses, ambiance unique, claque esthétique... Un nouveau genre est né.

Annotation :

Corée
Marchant dans les traces de Old Boy, A Bittersweet Life nous replonge dans une atmosphère glaciale et aseptisée. Encore une claque esthétique comme les coréens en ont le secret. Les scènes d'action sont filmées avec un dynamisme dingue. On est séduit !

Annotation :

Corée
Aujourd’hui le polar coréen est sans conteste le plus violent et le plus noir. Il est emprunt d’un esthétisme certain et ne cesse de plonger le spectateur dans ses retranchements.

Annotation :

Corée
Un peu en dessous des autres de Kim Jee-Won. Un film plus bancable avec de la violence un peu trop gratuite. Même si ça reste pas mauvais on a vu mieux.

Annotation :

Corée

Annotation :

Corée
Un scénario original et une course contre la montre haletante.
Hong-jin Na a conçu The Chaser comme un véritable hommage au film noir : "C'est un hommage à la tradition du film noir où l'inversion des valeurs est presque devenue une convention, explique-t-il, mais c'est également un constat de la dégradation de la société contemporaine."
The Chaser a remporté le Grand Prix Action Asia au Festival du Film Asiatique de Deauville en mars 2009. Le Jury était alors présidé par le réalisateur français Xavier Gens.

Annotation :

Corée
The Murderer a été coproduit avec un grand studio hollywoodien, en l’occurrence Fox International Productions, ce qui constitue une première pour un film coréen. A noter que la société de production américaine possède les droits pour réaliser un remake du film ainsi qu'une suite, toutes deux dirigées par Hong-jin Na, le réalisateur du film original.

Annotation :

Corée
Un savoureux mélange des genres. Quand le polar et le thriller rencontrent la comédie noire pour le meilleur.

Annotation :

Corée : encore un film hybride. Critique sociale, horreur, thriller et drame... L'histoire d'une famille symptomatique de la société coréenne moderne.

Annotation :

Corée
Plus un thriller qu'un vrai polar... un film intéressant sur les canaux de communication modernes.

Annotation :

Corée
Le dernier Polar à la mode de Na Hon-Jin nous emmène loin des sentiers battus. A partir d'un meurtre dans un petit village nous croiserons chaman, ésotérie et fantômes dans ce film hybride grandement maîtrisé !

Annotation :

Gone Girl à la coréenne !

Annotation :

Corée
Le versant historique par Kim Jee-Won... Pas aussi bien qu'on pourrait l’espérer avec une mise en route d'une rare longueur.