Les films parodiés dans les Guignols de l'info

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"Last Days" (sketch, 2005)
Sketch présentant les derniers jours de Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Complètement au bout du rouleau, mal rasé, ivre, il chante une parodie de "Death ot Birth" (la chanson phare de Last Days), intitulée "Yes, to win need the no to win against the no".

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031365861779628032

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"Pol Fiction" (série de sketchs, 1995)
Assassinats en règle au sein du RPR, à l'approche des élections présidentielles. Seguin et Chirac incarnent Jules et Vincent.

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031367318310465538
https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031367945950306310

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"Le salaire de Le Pen" (sketch, 1992)
Sketch en noir et blanc, où plusieurs conducteurs (Fabius, Rocard, Lang, Cresson, Mitterrand) transportent un camion bourré de votes "Front National" explosifs.

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031366528401399814

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"Médef mécanique" (sketch, 2005)
Ernest-Antoine Sélières (patron du Médef), Nicolas Sarkozy et plusieurs capitaines d'industries arpentent les rues (habillés comme dans le film) et assassinent et tabassent clochards, ouvriers et employés en leur expliquant (en chantant et en dansant, bien sûr) le libéralisme agressif. "Aux vues de la violence sauvage du libéralisme, le monde du travail est interdit aux moins de 18 ans".

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031717167530758145

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"François Léotard" (sketch, 1996)
A la manière de Forrest Gump, François Léotard raconte son histoire, sa vie de "neuneu", et ses différentes rencontres au cours de sa carrière.

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031374111203897344

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"Podium" (fausse bande-annonce, 2004)
Reprise de la bande-annonce de Podium, ou Sarkozy est présenté comme un sosie de Jean-Marie le Pen (c'était pendant des actions très rudes de la police et des discours xénophobes de Sarkozy).

https://vimeo.com/286234702

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"Gangs of RPR" (fausse bande-annonce, 2002)
Guerre interne au RPR entre le grand chef (Chirac) et le petit jeune (Sarkozy) voulant venger la mort de son mentor (Baladur).

NB : Très ambitieux, ce sketch à ce jour le plus cher de l'histoire des Guignols.

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031371236226592768
https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031371239959552007

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"Entretien avec un candidat" (sketch, 1994)
Reprise des scènes de dialogue entre le journaliste et le vampire. Chirac explique à un journaliste effaré qu'il est devenu "un damné"... un candidat. Candidat pour l'éternité, avec Michel Rocard (faisant référence au fait que Rocard et Chirac se présentent tout le temps aux élections sans succès).

https://vimeo.com/154766876

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"Da Vinci Code" (sketch, 2005)
Deux historiens/cryptologues (les deux du film) tentent de décoder la stratégie politique de Jacques Chirac, qui semble n'avoir aucun sens. Dépités, ils préfèrent tenter de vérifier que le Christ à eu une fille dont les traces se cachent dans les tableaux de De Vinci, parce que "c'est plus simple".

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031375060991401984

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"C'est arrivé près de chez vous" (sketch, 1995)
Quasi-remake du film illustrant le manque total de déontologie de Alain Madelin (joué par Benoit Poolevorde himself) et de sa volonté d'écraser ses camarades centristes.

http://www.dailymotion.com/video/xbfb3b_guignols-madelin-c-est-arrive-pres_fun

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"Ma femme est une politique" (sketch, 2002)
Dans un bar, Jean-Louis Debré demande à Jacques Chirac si ça l'emmerde pas que sa femme fasse de la politique (de la même manière que dans le film original). Cela fait suite aux nombreuses apparitions publiques de Bernadette Chirac (pièces jaunes, etc.), faisant insidieusement la campagne de Jacques Chirac.

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1033401918117347333

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"La Trouille" (image du jour, 1995)
Plans en noir et blanc de plus en plus rapprochés de Jacques Chirac, alors qu'on lui annonce les futurs problèmes à affronter. En guise de réponse, il répète à chaque fois "Jusqu'ici tout va bien".

"C'est à moi que tu parles" (sketch, 1997)
Reprise de la scène du miroir, en noir et blanc. Jospin est face à son miroir, et répète "C'est à moi que tu parles ?", suivi de tous les reproches qu'on lui fait ("L'immigration, j'ai rien dit ? Putain, mais c'est à moi qu'il parle, là !"). Le sketch se termine par son face à face avec les journalistes, où il soupire en off "C'est bien à moi qu'il parle..."

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"La Reine Daesh" (sketch, 2015)
Parodie de "Libérée, Délivrée" ou une jeune princesse chante le sort des femmes (violence, humiliations, viols) dans un monde régit par Daesh.

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"Mars Attacks" (sketch, 1997)
Les martiens envahissent la Terre, et assassinent un par un tous les présidents (Clinton, Eltsine, Kohl). Arrivés en France, ils cherchent partout dans l'Élysée le président français, mais ne trouvent qu'un Jacques Chirac qui se demande pourquoi "le mulot de son ordinateur patine", en chaussons et peignoir. Du coup, ils ne trouvent pas le président, et ils repartent.

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"Les 11 commandements du Médef" (sketch, 2004)
Les patrons du Médef sont présentés comme des crétins irresponsables, qui font des blagues, des canulars, et des conneries au mépris du sort des salariés, bref : des connards (ils chantent d'ailleurs une reprise de la chanson "Comme des Connards"). Michaël Youn fait la voix-off de ce sketch.

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(Sans nom, sketch, 1996)
A un moment où plusieurs sketchs tournaient autour des essais nucléaires de Jacques Chirac, a été tournée une courte scène ou Chirac, assis dans son fauteuil de président, se retrouve au milieu d'une plage. "J'ai appuyé sur un bouton... et tout à changé d'un coup.". Alors qu'il progresse sur la plage, se retrouve le plan iconique de la statue de la liberté... remplacée par la tour Eiffel.

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031369144699179008

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"Monsieur de la Gaffe" (série de sketchs, 1995)
Dans une cour remplie de nobles poudrés (les animateurs de TF1), un nouveau (Vincent Lagaf) essaie de se faire bien voir par le beau monde, grâce à ses bons mots ("Le ballon ovale mettez-vous donc dans l'anus").

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"RPR, ils sont vraiment pas bandants" (sketch, 2000)
Alors que la droite n'arrive pas à se mettre d'accord et est au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy a l'idée d'un striptease pour reconquérir les français.

https://twitter.com/GuignolsMovies/status/1031369922214080513

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"Tigre et Chat-bite" (sketch, 2000)
Grande scène de combat volant entre Jospin et Chirac. L'un annonce qu'il va remporter les présidentielles, l'autre veut qu'on lui rende son peigne.

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"The Virenque Show" (sketch, 1999)
Richard Virenque (un cycliste qui a toujours affirmé qu'il ne s'était jamais dopé, ou alors à son insu) est présenté comme Truman, vivant dans un monde ou on lui ment (les baguettes, le poisson, le café, tout est présenté sous forme de seringues)... jusqu'au jour ou un tas de journaux (à la place du projecteur) tombent et font comprendre la vérité à Richard.

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"Jean Pierre de Chasseneuil-du-Poitou"
Tout comme Brice de Nice se croit surfeur, Jean-Pierre Raffarin est le seul à se considérer comme un bon premier ministre. Le sketch le présente comme un crétin notoire, "cassant" ses autres ministres et la presse.

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"Les trois frères" (sketch, 1996)
Le sketch reprend la scène chez l'avocat pour l'illustrer la négociation des contrats de Nagui, Arthur et Delarue avec Elkabbach (et ses 100 patates).

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"Chirac en vacances" (sketch, 2000)
Parodie de la scène d'introduction du film. Chirac, en vacances dans les rocheuses, reçoit un missile contenant une paire de lunettes. On lui demande successivement de remporter de futures élections, ce à quoi il répond systématiquement "Non, trop impossible, vous en avez pas une paire plus facile ?".

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"Le spectre" (série de sketch, entre 2003 et 2005)
Bernadette Chirac est présentée comme le "Numéro 2" du Spectre, recadrant ses collaborateurs (presse, télévision, politique, culture) pour que la France reste sous contrôle de la droite. Elle rend des comptes au numéro 1 (tantôt Ernest-Antoine Sélières, tantôt Sarkozy), alors que "numéro 144" (Jacques Chirac) est un homme de paille parfaitement inconscient de ce qui se passe.

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"Always look on the bright side of life" (sketch, 2002)
En pleine crise à Canal+, Alain de Greef, Pierre Lescure et Jean-Marie Messier se retrouvent crucifiés, mais chantent "Always look on the bright side of life".

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"Le cinéma de Jacques #2" (sketch, 2007)
Reprenant la forme du "cinéma de Jamel", Jacques Chirac nous raconte un film en faisant une analogie avec la vie politique française. Dans "Le Bon la Brute et le Truand", il raconte les élections de 2002 avec le Bon (Jospin), la Brute (Le Pen) et le Truand (lui, mais "gentil truand, celui qui aime bien aller au restaurant mais qui aime pas payer l'addition"). Il explique que le bon ("trop bon trop con") dégage rapidement, et qu'on préférera le Truand à la Brute, parce que le Truand est plus sympa.

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"Le Grinch" (fausse bande-annonce, 2000)
Dans la ville de Paris, la droite s’apprête à remporter, une fois encore, les Municipales. Tout le monde est heureux... jusqu'à l'arrivée du Grinch (Philippe Séguin), bien décidé à gâcher la fête, et à foirer les élections !

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"Je vois des gens qui sont politiquement morts" (sketch, 2004)
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Un enfants voit des gens qui n'existent plus, mais qui ne veulent pas partir (Giscard, Balladur, Rocard). Jospin (comme Bruce Willis) veut l'aider... jusqu'à ce qu'il se rende compte que, lui aussi, n'existe plus.

Merci à Tanuki.

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(Sans nom, sketch, 2002)
Reprise de la scène d'exorcisme du film. François Hollande raconte des blagues de Toto à Lionel Jospin pour l'exorciser de cette "puissance chiante" qui l'habite.

(Sans nom, sketch, 1992)
Reprise de la scène d'exorcisme du film. Valéry Giscard d'Estaing tente d'exorciser Jacques Chirac, possédé par l'esprit de Jean-Marie le Pen (suite à ses dernières déclarations sur le bruit et l'odeur).

Annotation :

Liste (en vrac) des bandes-annonces et sketchs inspirées des bandes-annonces de films d'horreur.

- Raymond Barre EN JEANS (1992)
- Raymond Barre GRUNGE (1992)
- Jacquot le dingue (1993, Waechter et Lalonde, perdus en forêt, tentent d'échapper à Chirac et sa tronconneuse)