Les meilleures bandes originales de 2017

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Justin Hurwitz n'est pas George Gershwin, mais rend tout de même un hommage bien senti à lui, Bernstein, et consorts.

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Pour cet épisode, John Williams opte pour une pleine exploitation de la férocité de l'orchestre. Le résultat est proprement saisissant, mais quelque peu entaché par un film des plus médiocre...

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C'est excellent ! Mais John Powell est là pile où on l'attendait. J'attendais... la petite surprise.

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Austin Wintory est définitivement un compositeur à suivre ! On est souvent proche de Maurice Jarre.

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Twin Peaks Saison 3 se veut plus onirique, moins jazzy que les deux précédentes saisons, se faisant David Lynch et son compère ont accouché d'une œuvre dérangeante, fascinante, parfois émouvante.

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Valerian dévoile toute sa subtilité au fur et mesure des écoutes, dans un style à la croisée des chemins entre Desplat, Williams, et Serra. Curieux mélange, me direz-vous. Effectivement. Mais le tout conserve sa cohérence.

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Voici un Doyle assez effacé, caché derrière Thomas Newman et Alexandre Desplat. Le ton se veut onirique, le voyage promet d'être dépaysant... J'aime !

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Une merveille d'orchestration.

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4,8 de moyenne ? Objection ! Deux fois même : Objection, monsieur le Juge !

Pour la première fois dans le DCU, nous est livré une bande originale bien orchestrée. Certes, les grosses percussions sont de retour, mais pas pour nous jouer un mauvais tour, car celle-ci ne figurent plus systématiquement au premier plan. Un morceau de Junkie XL, s'il est fun, c'est en grande partie grâce à ses percussions, pas chez Elfman. "The Tunnel Fight" surprend par son débit d'arguments, et ses leitmotivs tous plus jouissifs les uns que les autres, en dépit d'être pertinents. Citer le thème du Batman de Burton, ou alors le Superman de Williams, alors qu'un effort depuis Man of Steel a été effectué afin de s'éloigner des icones d'antan, ce n'est pas très sage. Mais qu'importe ? Man of Steel, Batman v Superman, Wonder Woman étaient-ils musicalement de qualité ? Pas vraiment. Alors, ces leitmotivs ? Peu pertinents, peu sages, mais finalement salvateurs, voici mon avis sur la question.

Reste que la première moitié de l'album se montre assez peu entraînante, les nouveaux thèmes peu flamboyants, en dépit d'un "Wonder Woman Rescue" qui réinvente le thème de Zimmer. Alors on préfèrera écouter l'album à partir du phénoménal "The Tunnel Fight".

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En cette année de misère musicale, je suis content de constater que Giacchino ne se trahit pas et persiste à être bon élève, sans le moindre génie, mais au travail toujours soigné.

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Abel Korzeniowski nous invite à plonger dans une atmosphère torturée grâce à une ouverture acide et séduisante. Néanmoins, passer l'introduction, Korzeniowski se montre un peu moins dévoué à la tâche.

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Henry Jackman se tourne vers ses pères, le Debney de CutThroat Island, le Silvestri de The Mummy Returns, et offre une partition fraiche, épurée de presque tous les tics issus de RCP. L'une des meilleures de son auteur !

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Nettement moins indispensable que l'album de chansons en raison du trop grand de pistes de courte durée, cette édition constitue néanmoins une apport non négligeable à l'univers musical de La La Land.

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Des chansons de qualité qui permettent de replonger différemment dans la tumultueuse troisième saison de Twin Peaks.

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Les nouveaux thèmes sont parmi les moins inspirés de la saga, en plus de "sonner" comme les anciens, certes. Cela nous rappelle que Geoff Zanelli n'est pas Hans Zimmer, et que ce brave Hans reste un compositeur talentueux. De plus, l'ensemble se repose un peu trop sur les anciens thèmes.

Malgré tout, de cette B.O. se dégage une telle énergie, énergie pour ma part communicative que je n'ai pas pu mettre une mauvaise note. D'autant plus que je trouve les moments d'action franchement funs, mieux écrits que ceux de PotC 1.

Bref, un gentil plaisir un peu coupable, un peu régressif, mais qui fonctionne vraiment très bien !

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Quelle verve ! Alan Menken nous a livré une partition raffinée et aux inspirations classiques.

Des chansons ? Quelles chansons ?

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Une BO passionnante d'un Elfman décidément en forme !

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Un Harry Gregson-Williams des plus inspiré, des plus lyrique, enfin !

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Une bande originale très atmosphérique, aux sonorités intéressantes, mais parfois assez agressive.

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Le travail de Hans Zimmer et ses compères est intéressant : minimaliste, dissonant, tantôt asphyxiant, tantôt apaisant, globalement à mi chemin entre Inception et La Ligne Rouge, et sublime les images de Nolan ; mais reste attendu.

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C'est mieux que Doctor Strange. Mais la thématique demeure faiblarde, comme souvent chez Giacchino.

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Fleur de tonnerre ne laisse pas indifférent, loin de là. Mais à cause d'un album sur-découpé, la BO ne parvient pas à se hisser à un niveau supérieur. Qu'importe. On aurait tort de ne pas succomber à cette douce et saisissante mélancolie.

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Pas le grand retour de HGW que j'espérais, mais simplement le signe que le coeur de cet ex-futur grand compositeur bat toujours. Si le coeur de la BO demeure très atmosphérique, donc peu percutant, HGW a tout déballé dans l'ouverture et le final, formidablement bien orchestrés.

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Philippe Jakko nous propose, en quelque sorte, son Forrest Gump, puisque Le Cœur en braille est une bande originale visant à procurer à l'auditeur des émotions simples de la façon la plus limpide possible. C'est très joli, mais hélas, Jakko n'étant pas Silvestri, peu marquant.

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Globalement très joli, même si ce n'est parfois pas ma tasse de thé.

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Mettons de côté le débit percussif incessant habituel qui sert de base à toute musique de blockbuster contemporain pour constater, une fois encore, que Brian Tyler, quand il est motivé, peut écrire de jolies choses, parfois orchestrées avec classe.

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Un joli petit JNH, forcément routinier, mais empreint d'un certain panache.

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Une oeuvre qui s'épuise méchamment sur la durée. Dommage.

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Un Giacchino routinier. Un de plus.

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Un Desplat coincé entre Valerian et The Shape of Water ne pouvait qu'être automatique.