Les meilleurs films du catalogue Netflix Belgique + AVIS

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Pas besoin d'un gros budget pour faire un bon film d'anticipation. Juste des idées. Cohérentes si possibles. Et des idées, Garland, génial scénariste qu'il est, il en a plein. Ex Machina, s'il n'est pas toujours surprenant, est intriguant, intelligent et arrive à trouver sa propre identité dans le monde des I.A. Niveau réalisation, ça reste très sobre mais néanmoins intéressant, notamment par un travail exceptionnel sur les couleurs.

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Babylon est un film d’une générosité illimitée, Chazelle veut tout faire, veut trop faire, sans aucune restriction. C’est un film cacophonique, chaotique et pourtant jamais confus. Il arrive à t’entrainer dans sa folie pendant trois heures. C’est un film sur l’histoire du cinéma, qui porte une fascination démesurée, presque effrayante à son art. Et moi ça me va très bien, je n’ai aucun problème avec ça. J’adore regarder des documentaires sur le cinéma, je me complais très bien là-dedans. Y a rien de nombriliste à parler de cinéma quand on fait du cinéma. C’est comme si on reprochait à The Fablemans d’exprimer son amour du cinéma, ça n’a aucun sens.

J’en ressors des images plein de tête, plein de sons, plein de souvenirs, de scènes marquantes. Rien que la première scène avec l’éléphant, elle est efficace ; jusqu’à cette dernière scène avec ce rouge et ce bleu totalement aveuglants. Je vais me souvenir d’un tas de choses pendant longtemps. Il y a par exemple ce plan, presque anodin, où Margot Robbie sort du manoir au petit matin après une soirée de tous les excès, ça m’a mis une claque venue de nulle part.

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Un de mes thrillers préféré. Des retournements de situation à la pelle, une violence non dissimulée dans une esthétique léchée signée le maître Fincher. Une performance exceptionnelle de Rosamund Pike qui lui vaudra une nomination aux oscars.

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C’est un peu mon péché mignon, les films sur des petits génies des mathématiques. Et Hollywood a déjà bien épuisé ce filon, entre Gifted, Good Will Hunting, Imitation Game ou The Theory of Everything.

Alors ici, les mathématiques (et les théories économiques) sont plutôt laissées de côté. Ça s’apparente plus au début à de la vulgarisation douteuse et quelques tours de magie. Des modèles ressortent, des chiffrent s’illuminent, Russel Crowe marmonne. Mais ces illuminations prennent tout leur sens avec le twist de milieu.

Un peu à l’instar du biopic sur Stephen Hawking, c’est plutôt le côté psychologique qui est abordé, l’homme plutôt que son oeuvre. Je dirais même la femme plutôt que l’homme plutôt que l’oeuvre, tant celle-ci est au centre du récit. Et comme The Theory of everything, cette approche me touche beaucoup.

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Un joli petit film indépendant tout à fait respectable qui m’avait fait de l’oeil de par son joli titre. Ca parle d’une fille qui vit dans les marais et qui va être abandonnée par l’entièreté de sa famille. Plus tard, elle sera accusée de meurtre après le décès suspect de son petit ami.

Le film fait donc des allers-retours constants entre le présent (le procès) et le passé (l’enfance). C’est sans prétentions, plutôt efficace avec un message assez éculé mais toujours bienvenu sur les « outcasts », les gens qui vivent en bordure de la société. Je dois avouer que la dernière m’a complètement retourné, je ne m’y attendais pas du tout.

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Très franche réussite, le nouveau Bayona ouvre le bal des sorties 2024 et a déjà des chances de finir dans les tops de fin d’année. Le film relate l’incroyable vraie histoire de la survie d’une équipe de rugby, après que leur avion se soit crashé dans les Andes.

Dès l’exceptionnelle scène du crash (certainement le meilleur porté à l’écran), le film se révèle être violemment sensoriel. On est physiquement atteint par ce crash, je me sentais compressé, écrasé, j’ai carrément arrêté de respirer comme si je vivais moi-même l’expérience. Ensuite, c’est le froid glacial qu’on ressentira. Le film ne laisse aucun répit, quand on pense les personnages être au fond du trou, ils creusent encore leur tombe.

Si le thème qui monopolise le récit est le cannibalisme, le cercle des neiges est aussi un film sur la foi. Car autant que la chaire humaine, c’est aussi la nourriture spirituelle qui peut faire tenir, faire avancer ces survivants.

Dans des décors de montagnes enneigées absolument splendides, Bayona nous sort son meilleur film, une expérience immersive et marquante.

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C’est toujours la roulette russe quand, en désespoir de cause, tu lances un film un peu au hasard sur Netflix. Et bonne pioche pour le coup, pour ce film noir très hitchcockien où Harrisson Ford retourne toute Paris pour retrouver sa femme kidnappée. Il s’y perd dans une recherche labyrinthique, désespérée. Il semble être pris au piège par la ville, et de ce fait correspond parfaitement aux critères du film noir (le critère ultime du film noir, c’est de mener l’enquête, de tomber le premier sur un cadavre et d’être suspecté du meurtre).

Le portrait de la France, ou plutôt de Paris, du point de vue d’un étranger, vise dans le mile. C’est cinglant et délicieux. Le rythme est parfaitement géré. Pas révolutionnaire mais tout à fait respectable.

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Bonne surprise et gros coup de coeur.

Ca aurait pu complètement se louper. Mais le flow du film est unique et absolument génial. Je ne saurais pas avec quel terme mieux le décrire, que ce "flow" captivant et rythmé intelligemment.

Tout est permis : des pauses explicatives via un gros travail de vulgarisation, une honnêteté débordante, un quatrième mur brisé, des images intercalées à la façon d'un documentaire, des extraits de clip de rap... Le tout en gardant un rythme effréné et récupérant un gros capital sympathie au passage.

Le casting est comme prévu tout simplement énorme. Steve Carell retrouve toute sa fougue dans le monde des affaires, Bale sait tout faire, Gosling et Pitt sont droits dans leurs baskets

J'avais un peu peur de le voir marcher dans les traces du loup de Wall Street mais le travail n'est pas le même. La réalisation ne cherche pas à être esthétique, c'est un travail d'authenticité. Et pour peu qu'on s'intéresse au sujet abordé, le rendement en est passionnant.

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Film d’enquête avec Denzel Washington et John Goodman. L’ambiance est borderline mystique-démoniaque, on pense par exemple à Seven ou à True Detective. Un condamné à mort délivre une énigme au policier qui l’a arrêté, juste avant d’être exécuté. Cette énigme va poursuivre le policier dans la poursuite d’une tueur en série.

Le film fait bien le taf, on ne s’ennuie pas, il y a beaucoup de tension, l’enquête est prenante de bout en bout. Le concept est très sympa d’ailleurs, cela donne toute son originalité au film. Ca fait un peu beaucoup l’apologie de la police mais c’est surtout la fin qui me dérange personnellement. La stratégie finale du policier est tellement claquée au sol alors qu’il y avait tellement plus logique pour venir à ses fins, je suis choqué.

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J’avais un très bon pressentiment et ça c’est confirmé. C’est fait pour moi, c’est ma période préférée au cinéma. Donnez-moi des violons assourdissants, des perruques imposantes, des châteaux versaillais et je suis heureux. Il y a une certaine distinction dans la forme, un charme absolu qui ressort des hauts lieux anglais du 18e siècle.

A ce sujet classique, Lanthimos oppose et impose avec férocité son style atypique. L’utilisation de l’objectif fish eye (qui donne une distance focale très courte) permet un angle de champ immense. Et l’effet marche du tonnerre. A la fois parce qu’on a l’impression d’être projeter dans des pièces qui paraissent démesurées. Mais aussi parce cela donne un ton angoissant, typique des films de Lanthimos, comme si on n’avait pas le droit d’être là.

Au niveau de l’histoire, ce qu’il y a de vraiment intéressant, c’est la relation entre la reine et ses deux favorites qui se jalousent. Je ne m’attendais pas à autant de subtilité, la fin m’a surpris et pourtant il y avait pas mal de sous-texte en y repensant. Je trouve Emma Stone et Olivia Colman également parfaites, dans l’opposition de leurs personnages.

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FIlm d'horreur taiwanais qui fait froid dans le dos. A ne pas regarder seul dans le noir.

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Film d’action typique des années 90 (et donc forcément un peu ringard, peu inspiré visuellement mais aussi très généreux et sympathique), pioché sur Netflix dans sa petite collection Harrison Ford. Celui-ci fuit la justice, après avoir été accusé du meurtre de sa femme.

Je salue particulièrement l’exceptionnelle (et oscarisée) performance de Tomy Lee Jones, en policier chargé de l’arrêter, ainsi que la présence de Juliane Moore dans un de ses premiers films. Par contre, le film manque quand même de subtilité, c’est pas Heat non plus le truc. On sait après 30 secondes que le mec est innocent (alors que ça aurait été intéressant de jouer là-dessus). Et malgré que tout pointe vers son innocence, Tommy Lee met 300 ans à capter quelque chose. On dirait qu’Harrison Ford a fait du sale à sa mère tellement il a l’air de lui en vouloir (pareil pour tous les policiers du film). Ils mettent des moyens juste colossaux pour retrouver ce pauvre docteur innocent, c’est Oussama Ben Laden carrément.

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J'ai passé un excellent moment devant ce film, largement meilleur que devant The French Dispatch en tous cas. Les films de Wes Anderson, c'est un peu une bulle de confort. Alors oui, il ne se renouvelle pas trop, mais on y est juste bien et c'est déjà pas mal. Que ce soit l'univers créé, la ribambelle de personnages ou l'humour, tout fait mouche.

C'est parfois un peu trop cérébral, les dialogues sont tellement riches mais passent à une vitesse éclair, il faut s'accrocher. Mais dans l'ensemble c'est une vraie réussite pour moi, je n'ai pas trop compris les critiques.

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100% culte.
Si T1 avait déjà les idées, T2 possède tout le reste. Cameron reprend le scénario de base et en fait un blockbuster monumental. Les répliques fusent, les effets spéciaux avant-gardistes justifient le budget, la photographie rappelle par moments Mad Max et les acteurs sont au top. Un régal.

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Quelle belle petite surprise, cette arrivée sur Netflix. C’est plein d’énergie, très agréable à regarder, à la fois drôle et touchant. Dans un univers à la fois médiéval et futuriste, les thèmes sont actuels et inclusifs, mais ils sont traités avec sensibilité et subtilité. On parle notamment d’acceptation de soi et des autres, avec des personnages construits avec beaucoup de profondeur.

C’était impossible pour moi de ne pas penser à Arcane (mais finalement est-ce une mauvais chose ? Je ne pense pas). C’est très proche dans l’univers (mélange du futur et du passé, mais aussi la séparation entre la ville intérieure sophistiquée, et la sous-ville où trainent les hors-la-loi). Même au niveau des thèmes, on boxe dans la même catégorie (un gentil accusé d’être méchant et qui a peur de devenir vraiment méchant).

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Excellente surprise que ce film indien hors-norme, une pépite à voir pour compléter son top de l’année ! C’est un peu outrancier et exubérant, mais ça c’est juste inhérent au cinéma indien. Puis par rapport à ce qu’on voit d’habitude là-bas, c’est très raisonnable et ça ne déstabilisera personne. C’est surtout ultra ambitieux, gigantesque et impressionnant. Même dans les superproductions américaines on ne voit pas ce genre de dingueries. Même les effets numériques sont très impressionnants.

Les paysages indiens, urbains ou ruraux, sont superbement mis en valeur par une technique ambitieuse et une machinerie ultra maitrisée. C’est même très inventif dans les idées de réalisation. Je penserais que ce serait seulement un gros film d’action bourin mais il y a un énorme mélange de genres, entre comédie et drame (une petite indienne enlevée à ses parents par des britanniques) mais aussi et surtout une romance (entre une britannique aisée et un local qui ne parle pas un mot d’anglais, chargé de retrouver la petite fille enlevée). Et évidemment, par dessus tout ça, on n’échappe aux numéros musicaux, qui prennent une belle part dans le récit.