Lire en 2014

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Le style est bref et beau.

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Rousseau sans cesse perdu et traqué par ses souvenirs. Même au milieu de la nature. J'aime beaucoup son phrasé.

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Indispensable pour une réflexion politique de base ! Voir critique.

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Plus trop de souvenir, ahah !

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Voilà une douce mélopée qui vient des champs et des choses. La communion de l'être avec le monde en même temps que son évacuation par une pensée toujours troublante.

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Le premier chapitre sur la complémentarité masculin/féminin et ensuite animus/anima ne m'a pas paru très intéressant. Les archétypes jungiens ne permettent pas d'approfondir les choses sauf à en rester au niveau des images et des évocations. Par contre la suite est beaucoup plus plaisante, Bachelard est vraiment un "rêveur de mot".
Découverte d'Henri Bosco, de Jacques Audiberti et d'autres...

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Les deux premiers contes m'ont happé. Le dernier, quoique plaisant, m'a quitté sans déferlement.

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Un style fait d'érudition teinté d'une noble haine pour les Bourgeois. Il fut long à lire car je le lisais par petit bout.

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Déçu. Pourquoi ne pas faire dans le minimalisme littéraire en effet ? Les mots ne chantaient pas, tout avait l'air sec. Peut-être un soucis de traduction... Ma première déception en poésie mine de rien !

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Quelle douceur... Une très belle poésie enfantine.

"Tout en moi contrastait avec cette nature, sauf ce goût du silence. Mais moi, si je me tais, c'est pour le plaisir de me taire. Ce plaisir n'exclut pas quelques pensées; toutefois, ce ne sont que des pensées oisives, qui flânent, errent, vagabondent, ou bien entrent dans ce demi-sommeil si favorable aux vaines songeries. Je ne fais pas alors de réflexions mais je poursuis nonchalamment le reflet des figures vagues qui me peuplent et, si je garde le silence, c'est qu'il facilite à ces ombres fugitives l'accès d'une âme enchantée par leurs apparitions."

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Un sacré amateur de vin et de femmes : les plus belles choses de la vie. Huit cents années auparavant et l'homme n'a pas changé.

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Magnifique. "Chemins et Rencontres"... Un titre qui m'avait longtemps hanté quant à ce qu'il pouvait recouvrir. Les rencontres au grès des chemins sont le surgissement de l'âme des choses et des êtres.

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J'en attendais beaucoup et on peut dire que je n'ai pas été déçu. Finement ciselé, polit par les mains d'un artisan du manuscrit. Très belle édition qui plus est.

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Une poésie enracinée dans une terre, dans un peuple avec sa douce mélancolie. La tonalité musicale est sublime et la traduction ne se sent pas (c'en est donc une bonne). Une joie profonde m'a envahi à la lecture des deux "épitres" recensés parmi ces trente poèmes.

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Voir critique pour plus de détail.

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Une bonne entrée en matière qui donne envie d'approfondir et de continuer à lire Lévi-Strauss.

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Voilà qui m'a diablement donné envie d'aller y faire un tour, en Bretagne.

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Véritable rencontre avec le haïku. Un lieu où l'éphémère demeure en quelque sorte ! J'avais tenu cette poésie loin de moi pendant longtemps croyant ne pas pouvoir en goûter le plaisir : trop attaché aux images foisonnantes de la poésie occidentale. Erreur, erreur... Kobayashi Issa est tout particulièrement merveilleux.

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Ça aurait été un 10/10 si la sélection des poèmes avait été différente. De Issa je préfère les haïkus tristes et nostalgiques que l'on trouve dans l'anthologie ci-dessus. Mais je badine.

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La clarté, la précision et la rigueur freudienne à son comble. La réflexion en forme de dialogue avec un homme impartial est très intéressante et constitue la meilleure porte d'entrée pour le profane à l'appréhension de l'analyse.

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Une vie de honte oscillant entre le tragique et le comique à l'image d'un jeu de deux personnages du livre. Se lit très vite !

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Porté par une écriture ciselée et d'une précision sans faille, un superbe récit de fantasy plein de manipulations politiciennes, de cynisme, de sadisme. Que du très bon ! Le passage en argot est fabuleux.

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Je reconnais la beauté abstraite du style mais je n'ai pas réellement accroché. Impossible de me fixer sur la manière de le lire : roman ou alors prose ?

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Livre III, chapitre XV. Des députés ou représentants.

"Sitôt que le service public cesse d’être la principale affaire des citoyens, et qu’ils aiment mieux servir de leur bourse que de leur personne, l’État est déjà près de sa ruine. Faut-il marcher au combat? ils payent des troupes et restent chez eux; faut-il aller au conseil? ils nomment des députés et restent chez eux. À force de paresse et d’argent ils ont enfin des soldats pour asservir la patrie et des représentants pour la vendre.

C’est le tracas du commerce et des arts, c’est l’avide intérêt du gain, c’est la mollesse et l’amour des commodités, qui changent les services personnels en argent. On cède une partie de son profit pour l’augmenter à son aise. Donnez de l’argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de finance est un mot d’esclave, il est inconnu dans la cité. Dans un État vraiment libre les citoyens font tout avec leurs bras et rien avec de l’argent. Loin de payer pour s’exempter de leurs devoirs, ils paieraient pour les remplir eux-mêmes. Je suis bien loin des idées communes; je crois les corvées moins contraires à la liberté que les taxes."

Les passages sur la République Romaine sont particulièrement intéressant à mettre en parallèle avec la Démocratie Grecque.

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À la jonction de la philosophie et de la poésie. Très agréable à lire : des petites vignettes de pensées stylisées sur des sujets variés. Donne envie de continuer à lire du Walter Benjamin.

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Un livre qui n'a pas pris une ride ! Tout est actuel.

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Difficile d'accès pour quelqu'un qui a peu de connaissance religieuse comme moi. Les notes de bas de pages constantes hachent la lecture. Néanmoins c'est vraiment intéressant et on y apprend beaucoup sur les concordances entre les diverses religions.

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Intéressant dans le traçage historique de l'histoire des hommes. Mais l'analyse est plombée par l'aveugle idéologie du Progrès à laquelle Childe croit dur comme fer. Ainsi il déconsidère les anciennes civilisations : des incultes complètement bernés par les illusions, les religions, la magie et les superstitions. Heureusement désormais la Science nous a sorti des âges ténébreux et grâce à elle nous serons tous heureux d'ici quelques siècles de plus. Childe applique aussi un darwinisme social agaçant.

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De belles envolées lyriques. Un peu trop répétitif parfois malgré tout.

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Excellent, un philosophe de combat ! Acerbe, vindicatif et fougueux. L'analyse de la philosophie qui sert la domination est exquise.