Marathon Alfred Hitchcock

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The Ring ne brille pas pour son scénario qui tourne autour d'un banal triangle amoureux. Mais on retiendra surtout la mise en scène qui nous offre de très beaux moments.

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L'accusé à tort, thème très présent chez Hitchcock, est au coeur de ce Downhill qui, comme The Ring, trouve son intérêt dans les trouvailles visuelles.

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Presque rien à retenir de ce film qui a été imposé à Hitchock. Si il ne portait pas son nom, on ne s'y serait certainement pas attardé.

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Même syndrome que The Farmer's Wife. À l"exception que ce Champagne comporte une fois de plus quelques scènes visuellement intéressantes.

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Quelle belle surprise que The Manxman, dernier film muet d'Hitchcock. On pense assister une fois de plus à un banal triangle amoureux mais de rebondissements en tiraillements, on se prend au jeu. Et on s'étonne d'apprécier ce film qui reste bien loin de l'image que l'on se fait d'un long métrage hithcockien.

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Premier film sonore d'Hitchcock, on retrouve dans Blackmail de nombreux éléments de son univers. C'est un peu un film matrice. Et c'est très réussi.

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Le seul mot qui me vient à l'esprit après avoir vu Juno and the Paycock c'est "calvaire". On assiste ici à un film au scénario bancal et dont l'interprétation est absolument insupportable. On notera tout de même que le film ne dispose plus d'aucuns masters de bonne qualité. Cela rend l'expérience un peu plus douloureuse encore.

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On est bien embêté avec ce Murder. D'un côté, une histoire pas bien passionnante. De l'autre, une mise en scène parfois époustouflante dans la continuité de Blackmail.

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Pas fantastique, pas totalement déplaisant. On retiendra surtout la scène très efficace des enchères.

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C'est la même chose que Murder mais avec des acteurs allemands qui parlent allemand (merci Captain Obvious).

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On s'ennuie pendant les deux tiers de ce Rich and Strange. Et puis vient le dernier tiers qui donne une certaine gravité au tout. Mais ça arrive beaucoup trop tard.

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"Attention, ne prenez pas Number 17 trop au sérieux." C'est un peu le disclaimer qui va parfaitement à ce film. On a l'impression d'assister à une démo technique, c'est fait de bric et de broc mais on prend plaisir à être spectateur de toutes ces expériences.

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Waltzes from Vienna est un film de commande. Mais c'est tellement un film à contre emploi qu'on se demande qui a eu l'idée de confier ça à Hitchcock. Au-delà de ça, ça n'est pas totalement raté et ça reste parfois agréable à regarder. Mais une fois de plus, si le nom d'Hitchcock n'apparaissait pas au générique, on aurait oublié ce film depuis longtemps.

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Cette première version de The Man Who Knew Too Much comporte quelques beaux moments de suspens et de tension. Et on retiendra la très bonne performance de Peter Lorre.

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The 39 Steps introduit le MacGuffin, élément majeur du cinéma d'Hitchcock. Mais ce n'est pas la seule qualité du film qui allie une fois de plus une très belle mise en scène et un humour british efficace. The 39 Steps est peut-être le film synthèse de la période anglaise d'Hitchcock.

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Secret Agent n'est franchement pas une grande réussite. Après l'excellent The 39 Steps, on se retrouve avec un film au scénario pas très intéressant, un dénouement ridicule et un Peter Lorre insupportable (un comble après sa bonne prestation dans The Man Who Knew Too Much).

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Que ce soit clair, certaines scènes de Sabotage sont absolument fantastiques. D'où ce 7 qui peut paraître élevé tant ces dernières sont noyées dans un tout parfois moribond. Mais encore une fois, le suspens est là.

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On retrouve dans Young and Innocent ce mélange d'humour et de suspense tel qu'on a pu le voir dans The 39 Steps. C'est efficace, on prend du plaisir et la manière dont Hitchcock met en scène son dénouement est encore une fois fantastique.

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Dans The Lady Vanishes, Hitchock réussi à nous emmener là où il veut et surtout à nous faire oublier des moments clés de l'intrigue pour mieux vous les rappeler lors du dénouement. Cet avant-dernier film de la période anglaise d'Hitchcock est une grande réussite.

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Dommage que la période anglaise d'Hitchcock se termine avec Jamaica Inn. Hormis la prestation de Charles Laughton, il n'y a rien de vraiment passionnant dans cette histoire qui part un peu dans tous les sens.

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Pour ce premier film de sa période américaine, Hitchcock nous offre une mise en scène époustouflante, une histoire haletante, des personnages remarquables et une fin qui va de rebondissements en rebondissements. Une claque.

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Film engagé, Foreign Correspondent nous raconte l'histoire d'un anti-héros qui va se construire tout au long du film. On pense parfois assister aux prémices de quelques scènes mémorables qui verront le jour bien des années plus tard dans les films les plus célèbres d'Hitchcock.

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Que fais-tu dans la filmographie d'Hitchcock Mr. and Mrs. Smith ? Surtout aussi loin dans sa carrière. Bon au-delà de ce questionnement, Mr. and Mrs Smith ne commençait pas trop mal. Mais le film s'enlise dans son dernier tiers et on a juste envie que ça se finisse. Dommage car après tout, nul cinéaste n'est obligé de se cantonner à un seul genre. Aussi talentueux soit-il. Et Hitchcock a déjà montré au début de sa carrière qu'il pouvait faire autre chose que du policier / espionnage / suspense.

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Jamais je n'aurais pensé dire ça un jour mais j'ai trouvé Cary Grant un peu pénible dans Suspicion. S'ajoute à cela une intrigue parfois haletante mais souvent poussive. Et surtout, une fin expéditive qui laisse sur sa faim. Tout ça manque cruellement de rythme.

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On retrouve dans Saboteur la thématique de l'accusé à tort qui tourne comme toujours en chasse à l'homme. Encore une fois, le film nous propose des moments de mise en scène parfois grandioses. Mais on regrettera un peu le manque d'envergure de son héros si on le compare à celui de The 39 Steps, hautement plus charismatique.

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Shadow of a Doubt ne mérite pas forcément un 8. Mais voilà, Joseph Cotten (ainsi que tout le casting) y est fantastique. Donc il a le droit à un point de plus. Na !