Mes bandes-originales films & jeux incontournables

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Le romantisme à l'état pur pour ce qui reste encore une bande originale incroyable d'un film déjà incroyable. Kilar était un grand. Privilégiez la version 3 cds qui restitue l'intégralité de ce que le compositeur avait crée pour le film de Coppola. Le cd unique (la version la plus répandue) reste un peu sous-mixé et ne restitue pas avec toute la force possible l'empreinte de cette oeuvre dantesque.

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Ethérée, planantes, abstraite, insaisissable à l'image du film qu'elle illustre et finalement envahi de toutes pores. Le nombres de notes basses confirme que pas mal de gens passent encore à côté de ce grand disque d'ambiant et de ses visées (atteintes à ce stade pour ma part), c'est regrettable mais tant pis.

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Une expérience, entre ambiant et recréation d'un monde à part.
Et qui plus est, avec celle du 3, une des meilleures OST des jeux Silent Hill... Voire des jeux vidéos tout courts. Voire, des OST ? La question mérite d'être posée, tiens. Cela montre en tout cas le niveau atteint par ce disque.

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Pour la bande originale du premier film de Sofia Coppola, AIR sniffe à plein nez un bon vieux cocktail influencé Pink Floyd pour en ressortir avec un disque planant et sombre, magique et inquiétant. Travail d'orfèvre qui démontre une facette bien moins gentille du groupe, une preuve de sa richesse dans la trilogie AIR (qui se complète avec l'excellent et iconoclaste 10000 Hz legend qui le suit, disque à réévaluer en vitesse à mon sens).

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L'un de mes premiers Vangelis... Une porte ouverte sur le rêve, d'ailleurs le morceau au même nom avec ses 12mn est probablement la quintessance même de l'art Vangelien...

A noter "Flamands roses", autre piste longue où le maître s'énerve magistralement et surprend par une pièce toute en tension placée logiquement à la fin du disque.

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Goraguer livre une oeuvre de funk-symphonique inclassable et électrique qui accompagne à merveille l'oeuvre extraterrestre de Topor et Laloux.

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Un mix énorme de rock, blues, gothique, symphonique, jazz, pétri d'influences à fond. Un excellent gloubi-boulga bien plus accessible qu'on le croit. Du feel-good pour la journée, si, si.

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Un mix énorme de rock, blues, gothique, symphonique, jazz, pétri d'influences à fond. Un excellent gloubi-boulga bien plus accessible qu'on le croit. Du feel-good pour la journée, si, si. (bis)

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Ah ben quand on parle de feel-good...
On va se gausser autour de moi mais cette bande originale par Michel Legrand est avant tout un excellent disque de jazz-rock (si, si). Faites écouter ça à vos mômes en plus de leur montrer la série, ils vous en seront reconnaissants plus tard.

Au passage j'ai chroniqué le disque suite à la disparition du génial Legrand... ;)

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Tout comme "Il était une fois la vie" la B.O qui le suit, "Il était une fois l'espace" s'avère une des créations les plus grandioses de Legrand et évidemment un peu sous-estimée (c'est un dessin animé, ouuuuuh s'écrient plusieurs personnes au fond). C'est un tort. Legrand n'a jamais poussé aussi loin ses expérimentations jazz-rock ainsi que symphonique qu'ici. Tout n'est pas parfait mais ça n'a pas pris une ride au contraire de la série animée par contre je dois le dire (avec regret étant donné que le générique d'ouverture conserve un certain panache).

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Yoshihiro Kanno signe ici la B.O complètement hallucinée et hallucinatoire d'un film qui l'est tout autant, "L'Oeuf de l'Ange" de Mamoru Oshii. Une musique entre classique contemporain, opéra, minimalisme et expérimentation... Fragile, intimiste et puissant à la fois.

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Mêler piano et électronique dans une ambiance entre intimisme, minimalisme et tragique mélancolique. Et obtenir une puissante alchimie sonore, déchirante et addictive. Brillant.

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Musique électronique aux accents tribal. Beau, intriguant, fascinant.

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Celui-là je ne m'en suis jamais lassé. Tout comme le film (et aussi la série) c'est devenu un de mes indispensables mais d'une certaine manière on pourrait presque dire ça de toutes les B.O composées par Badalamenti pour son compère et ami David Lynch et j'y comprend aussi les oeuvres-compilations, parfaites aussi dans leurs sélections (Lost Highway ou Mulholland drive, les B.O , miam).

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Chez Yoko Kanno on ne tergiverse pas, tout est bon, on prend tout. Cette B.O là est probablement ma préférée d'elle mais aux côtés de Cowboy Bebop, Brain Powerd et autres Macross, c'est du mouchoir de poche comme on dit à ce stade si je devais faire un classement...

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C'est pas une B.O mais ça pourrait.
Oui je triche un peu mais sans ce disque fondateur on aurait jamais eu la musique de Star Wars de John Williams ni même allez quasiment toute l'oeuvre symphonique de Williams, c'est dire son influence énorme. Et le fait qu'il soit réutilisé régulièrement pour des B.Os de documentaires ne démérite d'ailleurs pas.

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Du bruit, de la fureur, du mysticisme, une autre expérience.

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Grandiose, classe, élégante, fascinante.
A l'image de la série éponyme en somme.

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Hisaishi est un maître. Quand on aime, tout est fabuleux. Difficile dès lors de choisir. Avec Hana-bi, Kids return, Brother, Le voyage de Chihiro, Princesse Mononoke ou Nausicaä (en version symphonique, légère préférence), on a là un de ses travaux les plus aboutis, et surtout, les plus riches. Des thèmes reconnaissables en variations surprenantes, c'est peut-être ce qui pour moi la distingue en plus (enfin, de très peu cela dit).

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Déjà que Lain est une série bien barrée... Mais les bandes originales sont plus que recommandables à leur manière. Celle-ci, la troisième (les deux autres sont très bien aussi, j'y reviendrais...) est en fait constituée de multiples petits interludes ambiants (plus de 45 morceaux) qui n'ont franchement rien à envier à ce que Brian Eno fit sur "Another green world" et autres "Ambient 2" ou "Apollo". Bref, vous l'aurez compris, c'est de haut niveau.

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Des choeurs. Qui vous submergent dans les ruines d'un monde flottant. Indémodable, comme le film qu'elle illustre.

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Cf chronique ;)

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On la cite probablement comme la meilleure B.O de Philip Glass, et à juste titre pourrait-on dire de par son approche extrêmement riche qui donne à voir le meilleur d'un Glass alors au sommet de sa forme comme de son style, pleinement à l'apogée. Un miracle aussi incroyable que les images qu'il accompagne mais ne vous arrêtez pas qu'à ce disque...

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... Car la carrière de Glass est incroyablement riche. Candyman, et dans une moindre mesure le second volet où Glass est plus en retrait, est un autre sommet du bonhomme. Lyrique, inquiétant, rêveur, puissant, le Glass qui pousse tous les curseurs avec ses choeurs enfiévrés et son orgue.

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C'est un disque mythique dont même la musique sort de par tous les trous. Songez donc que Vangelis composa non seulement la musique mais aussi toute l'esthétique sonore du film de Ridley Scott. Il y eut donc pendant un temps un disque qui, avec un petit orchestre essayait de compenser la musique du grec. Puis près de dix ans après la sortie du film, un disque sorti. Juste un là où apparemment il y aurait 10 fois plus. Une version "3 cds" parut bien plus tard en 2007, commençant à combler les failles. Mais bon il manquera encore des choses pour naviguer dans cet univers supra-riche. D'où les nombreuses éditions parallèles où l'on continue de trouver des perles, c'est dire...

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J'aurais pu mettre la superbe "Furyo" de Sakamoto bien sûr, évidence même. Mais j'adore ce film d'animation et la musique que Sakamoto composé pour celui-ci reste encore au top, c'est dire.

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Vous avez aimé la B.O de Ghost in the shell du même Kawai ? Vous aimerez Avalon. Cette fois, Kawai troque ses habits japonais pour ceux, richement ornés, de la musique symphonique européenne, choeurs slaves à l'appui, faisant se rencontrer toute la musique classique avec le futur (les claviers du bonhomme). Jamais démonstratif, toujours simple, sobre et puissant dans le même temps, une sacrée leçon de composition et d'élégance. A noter aussi dans la trilogie sacrée des indispensables du bonhomme, la B.O de "Patlabor 2", autre sommet, plus ambiant et néanmoins magique.

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De l'orgue dans l'espace, pas si loin de la musique de Glass.
C'est bô, je ne peux qu'approuver.

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Tarantino et ses B.O "compilations", un certain art en soi.
Voilà probablement celle qui me fait le plus tripper ou qui me remue le plus avec celle de "Jackie Brown".

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Pendant longtemps il fut l'un de mes Vangelis préférés. Un album aux sonorités froides qui me fait parfois penser au "Poland" de Tangerine Dream, une même exaltation fascinée et inquiète de grands espaces blancs...