Mes expériences cinématographiques 2021.

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Le divertissement parfait avec ce qui en découle de positif : un rythme effréné, de l'humour, des moments particulièrement marquants. Johnny Depp semble être né pour jouer Sparrow. C'est malheureusement moins convaincant côté Orlando Bloom (il a le charisme d'une valise sans roulettes).

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Sacré plaisir que de revoir Heath Ledger. Dans mes souvenirs, ce film était beaucoup moins drôle et beaucoup plus caricatural. On est ici plutôt dans le haut du panier des catégories comédie romantique et teen movie (bon, le haut du panier mais clairement pas le très haut du panier : ça reste assez anecdotique et il vaut mieux être de bonne humeur pour passer un moment marquant).

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Je lance le débat (personne ne me lit mais bon XD) : est ce que l'on en fait pas un peu trop avec Les Indestructibles ? Et j'aurais tendance à pousser le questionnement plus loin : ne parle-t-on pas un peu trop vite de génie lorsqu'on aborde Brad Bird et son cinéma ? Je n'ai certes pas tout vu de ce réalisateur mais si je reconnais des qualités aux longs-métrages visionnés, je n'ai jamais été ébahi par ce que j'avais sous les yeux.

Oui, ce Pixar est sympa, rigolo, un peu + adulte et profond que la moyenne du genre. Il y a de très belle trouvailles, c'est sûr ... Mais on nous offre un spectacle cousu de fil blanc et je n'ai finalement pas l'impression de voir autre chose qu'un très bon film d'animation maîtrisé et généreux sans que cela fasse date (à mes yeux du moins) comme d'autres de ses congénères (Toy Story, par exemple).

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Aucun souvenir et ce n'est pas bon signe même si ma note est plutôt généreuse pour ce genre de films. Je crois me rappeler que le Célibataire, mode d'emploi avait quelques moments de grâce et évitait de nombreux écueils (ou se vautrait moins dedans que d'autres œuvres dans le même genre), ce qui est déjà vraiment bien tant le genre est rempli d'inepties cinématographiques.

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Premier film égyptien que je vois de ma vie et je dois dire que si Gare centrale n'est pas assez tenu, s'éparpille un peu trop, il m'a laissé une impression globale très positive. Chahine, grand réalisateur, est en plus de ça l'un des acteurs principaux dans ce très beau Gare centrale et sa performance, aussi émouvante qu'inquiétante, restera dans ma mémoire. Netflix est souvent taclé (à raison) mais c'est tout de même super que la plateforme se donne les moyens de diversifier un peu son catalogue. J'ai en tout cas très envie de voir d'autres films du réalisateur même s'ils semblent très différents de celui-ci (une sorte de film noir imprégné de néo-réalisme).

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Ce n'est pas vraiment regardable. Les « acteurs » sont très beaux et c'est à peu près tout ce qu'il convient de retenir. Le film m'avait mis en colère car il n'arrivait même pas à respecter sa faible feuille de route.

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Mon 6 est peut-être sévère tant les moments passés devant cet épisode ont été sympas mais disons le sans craindre le procès en élitisme : ce n'est tout de même pas très cinématographique tout ça … Que l'on parle de l'écriture, très problématique, de la direction d'acteurs qui est très irrégulière ou pire, de la mise en scène déjà totalement dépassée alors que le film n'a que 18 ans, on ne peut pas dire qu'on soit dans du très grand cinéma. Visuellement, ça pourrait être sublime (effets spéciaux très corrects, gros budget à disposition, ...) mais c'est un peu trop souvent kitsch, moche et sans grande personnalité. Je continue à penser que la saga filmique Harry Potter est très sympathique mais qu'il y avait la place pour faire quelque chose de bien plus grand (simplement ressenti puisque je n'ai jamais lu les livres) tant l'univers est chouette et bien foutu.

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Brad Pitt est d'une beauté à couper le souffle. Mais quand je dis beau, c'est vraiment beauuuu. Il n'a jamais été aussi sublime qu'ici je pense (ou en tout cas, pas souvent et ce n'est pas peu dire tant ce mec est l'incarnation d'une certaine perfection physique masculine). Sauf que … bah moi j'aime le Brad Pitt acteur et ici, je le trouve très moyen car très irrégulier. A certains moments, on voit ce qui fera de lui un des meilleurs acteurs de sa génération et à d'autres, son horrible cabotinage me sort du film. Dans l'ensemble, je trouve Légendes d'automne beaucoup trop démonstratif, beaucoup trop mélo dans le mauvais sens du terme alors qu'il y avait la place pour émouvoir sans tomber dans le grandiloquent grotesque et putassier. Le film n'est jamais aussi bon que lorsqu'il se fait plus subtil (le premier tiers, pour aller vite) et qu'il fait confiance à ses décors et à l'alchimie entre des acteurs qui ne sont pas encore dans leurs petits numéros solo (Hopkins à la fin … Au secours ! Et pourtant, j'adore l'acteur comme une majorité de gens, je suppose). Bref, Légendes d'automne est au final une belle déception alors qu'il y avait la place pour me faire vivre un très beau moment.

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Le même que le premier en moins bien à tous les niveaux. Je sais que je suis seul sur le point précis que je vais aborder de suite mais même les effets spéciaux me paraissent moins convaincants que l'épisode initial : très probablement parce qu'ils sont beaucoup + assumés et que le réalisateur ne s'embarrasse pas de savoir ce qu'il montre ou ce qu'il peut suggérer intelligemment : tout est fait pour nous en mettre plein la vue. Et malheureusement, ça ne fonctionne pas du tout chez moi.

On est quand même dans un schéma scénaristique super proche du premier (les quêtes, les relations entre les personnages principaux, etc.) sauf que rien ne fonctionne ici ou presque et c'est l'exemple-même d'une suite ratée pour moi (car foirée pour de mauvaises raisons). Le film n'a pas le courage d'être autre chose qu'une simple surenchère ratée de l'épisode 1. En ça, ma note peut sembler sévère mais elle se justifie par le manque terrible de couilles et même d'honnêteté de la démarche. L'intérêt d'une saga, c'est de voir une histoire au long cours qui transcende l'histoire racontée sur le seul épisode mais c'est aussi de rendre compte de l'évolution des dynamiques entre personnages. A ce niveau, Pirates des Caraïbes 2 est un naufrage.

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Il y a ici tout ce que je n'aime pas chez Pixar (alors que tout le monde aime) sauf que ça prend peut-être un peu moins de place que d'habitude. Et puis, il y a beaucoup d'idées géniales, aussi. Visuellement comme dans l'écriture. J'ai été cueilli, super ému par endroits et j'en viens donc à mettre un 8 un poil surnoté parce que la vie, c'est aussi se faire plaisir et pleurer de bonheur, parfois.

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Polar donnant dans le drame à moins que ça soit l'inverse. Je ne sais pas si je trouve la campagne marketing autour du film complètement ratée ou au contraire assez géniale tant elle nous vend un film qui n'existe absolument pas avec la bande-annonce assez manipulatrice et l'affiche qui nous oriente. L'infirmière est une œuvre assez subtile, portée par une actrice formidable mais ce n'est clairement pas un film ambigu comme certains malins ont voulu nous le faire croire. Finalement, ce n'est pas si mal. Cela m'a donné envie de voir d'autres films du réalisateur (même s'il semble s'attaquer à tous les genres et adapter son style en fonction) parce que la mise en scène est également très intelligente, bien servie par une narration suffisamment déstructurée pour nous offrir des rebondissements et du suspens.

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Bon bah … Je suis seul au monde ou presque mais je ne suis pas un grand fan de l'univers (à voir si les livres me plaisent ou non : je pense franchir le pas de la lecture de cette saga un jour ou l'autre) et je trouve surtout que le film est plus impressionnant dans son déploiement d'efforts pour nous offrir un spectacle incroyable que dans ledit spectacle concret. Je m'explique : on a un réalisateur qui aime clairement les livres de Tolkien et les connaît bien, on a des décors sublimes, des moyens économiques et de temps colossaux, pas mal de bons acteurs (ou d'acteurs bien castés, au minimum) mais l'ensemble vieillit terriblement mal à mes yeux. Je trouve que ça a exactement le même défaut que les Star Wars de la prélogie. Les effets spéciaux sont totalement dépassés car typiques d'une période charnière où le tout fait à l'ordi n'était pas encore maîtrisé comme aujourd'hui (et même de nos jours, il y a très souvent des ratés et je suis rarement immensément convaincu). Je crois que j'aurais 100 fois plus aimé voir un Seigneur des anneaux fait à la fin des années 70/au début des années 80, avec ce que cela implique d'effets spéciaux mécaniques, de personnages en latex, etc.
Dans l'ensemble, je n'y crois pas du tout et il y a beaucoup d'éléments d'intrigues qui me semblent s'étirer en longueur (j'ai vu la version la plus longue, cela n'aidant pas je suppose). Aucun doute de leur intérêt pour les fans hardcore ou dans un bouquin mais cela nuit clairement à l'efficacité narrative/de montage du film. Reste donc l'ambition que je salue et qui justifie ma note assez clémente finalement, les quelques moments vraiment marquants, l'ambiance générale plutôt chouette et les musiques grandioses. Cela n'en fait pas un très grand film de divertissement mais c'est un avis qui n'est que très peu partagé et je peux comprendre que la trilogie de Jackson soit monumentale pour certains.

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Deuxième fois que Ritchie me met sur le cul et me renvoie mes préjugés à la gueule. J'ai toujours cette envie un peu gratuite de ranger le réalisateur britannique parmi les formalistes tocs qui font dans l'esbroufe visuelle pour pas grand chose et qui donnent à voir des films assez faciles/bêtes. Sauf qu'avec Code Uncle et Gentlemen, le réalisateur prouve aussi et surtout qu'il est capable de faire des films funs, drôles, décomplexés et plutôt jouissifs du point de vue de la pure action. Les deux acteurs sont merveilleux alors que je ne suis pas un immense fan de prime abord et surtout, ils fonctionnent vraiment bien en duo/duel. Bref, une bien belle découverte !

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Les esprits chagrins souligneront l'humour parfois un peu facile/lourd, l'idéologie bien droitarde par instants et l'ampleur toute relative de l'exercice. De mon côté, je comprends ces reproches mais je préfère m'attarder sur la bonne humeur communicative du film (ce qui n'empêche pas quelques touches de mélancolie bien senties), les moments vraiment drôles plutôt fréquents et cette galerie de personnages assez géniaux dans leur immense majorité. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et Le sens de la fête a réussi à me convaincre dès les premières minutes. Ce n'est pas rien tant je peux être parfois snob avec ce genre de films. Et si j'ai quelques autres griefs vis-à-vis de ce Nakache et Toledano, le souvenir général est et restera globalement très positif sans que cela soit une découverte essentielle pour autant.

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A l'occasion d'annotations dans d'autres listes, j'ai déjà tout dit sur ce film que je trouve important et beaucoup trop décrié et/ou sous-estimé par celles et ceux qui encensent a contrario sa (il est vrai) magnifique suite. Il faut un certain brio pour lancer la création d'un univers tout en rendant ça ludique, marrant, émouvant et captivant. Et si je vois pas mal de petites choses qui me semblent désormais moins positives, l'impression globale reste la même : Batman Begins est un des meilleurs films de de super héros, point.

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Revu avec un sacré coup de barre. Toujours beaucoup d'amour pour le personnage et l'ambiance générale qui se dégage de ce film de Raimi. Il y a une vraie dramaturgie et suffisamment d'espace pour que les personnages existent fort. C'est ce qui permet l'empathie et par extension, l'attachement. Typiquement le genre d’œuvre qui permet de comprendre pourquoi les Marvel sont problématiques à pas mal d'égards et très loin de ce qui s'est fait de mieux dans le genre.

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C'est très bavard, bourgeois, précieux parfois limite anodin mais il se dégage aussi et surtout beaucoup de grâce de ces dialogues littéraires et de cette construction non-linéaire/imbriquée très sophistiquée mais assez simple à suivre. Les acteurs semblent prendre autant de plaisir que nous à se mettre à nu, à se raconter et si le film de Mouret laissera pas mal de monde sur le bas côté, je dois avouer que j'avais envie et besoin de ça le soir où je l'ai visionné. Autre point positif : parler de l'amour dans toute sa complexité tout en montrant qu'il peut aussi être parfois très terre à terre et/ou très con, le tout sans jugement de valeurs.

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Le revisionnage a fait perdre un point au film et je dois reconnaître que je m'en doutais dès la fin de ma première séance avec l'œuvre d'Hugo Gélin. C'est sympathique, charmant mais rempli de défauts vraiment évitables, de scories dans l'écriture et de facilités qui font de cette comédie romantique quelque chose de beaucoup + dispensable que dans mes souvenirs. Nous ne somme pas (encore) devant la comédie romantique français et moderne ultime. Malgré tout, le moment passé est globalement très agréable en compagnie de François Civil, Joséphine Japy et Benjamin Lavernhe (celui qui est évidemment le moins mis en avant et pourtant celui qui s'en sort le mieux … C'est dommage là aussi …).

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C'est beau (beau noir et blanc, suresthétisé juste ce qu'il faut, des cadrages assez intéressants, etc.), parfois juste assez tendu pour captiver notre attention et les huis-clos sont très souvent un exercice filmique que je trouve passionnant. Mais le film n'est pas assez régulier dans son interprétation et surtout dans son écriture (pas mal de dialogues très banals, pour rester poli …) pour emporter le morceau. Le film est aussi un peu trop nombriliste. On en sort donc avec cette impression d'avoir vu ça bien avant et en beaucoup mieux : difficile de ne pas penser à Qui à peur de Virginia Woolf, film de Nichols que j'aime bien sans l'adorer mais qui me semble d'une toute autre tenue globale (en plus d'avoir 50 ans d'avance ...).

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Ouais, les plans à la Malick sur des champs gorgés de pluie ou de soleil, ouais les acteurs qui semblent un minimum investis, ouais le sujet de départ intéressant et laissant potentiellement place à un sous-texte encore plus riche et plus passionnant, profond, réflexif.

Sauf que … Je ne vois pas l'intérêt du film : je trouve qu'il ne prend aucune direction. Pas assez méticuleux sur ce qu'il nous dit de l'archéologie et de l'histoire (c'est à la fois le centre de ce qu'on nous raconte mais c'est en même temps jamais abordé assez en profondeur, si je puis dire), pas assez émouvant dans ce qu'il nous donne à voir des relations entre les personnages, leur évolution, leurs inquiétudes et pas assez puissant pour nous raconter le temps court et long à une échelle macro. Je me retrouve donc avec un film qui me semble inutile. Pas déplaisant, pas laid, pas révoltant de nullité … Juste inutile et en pilotage automatique. Et c'est une impression super déplaisante.

Ah et il va falloir dire un mot de Lily James : elle est certainement géniale dans pas mal de rôles, elle est belle comme un cœur mais alors deux fois que je la vois et deux fois qu'elle joue quasi de la même façon (c'est à dire mal) l'innocente belle et sensible mais maladroite et remplie d'inquiétude, de fragilités. J'ai rien contre la naïveté et la candeur, la douceur, bien au contraire mais là, j'ai envie de sortir le bazooka ou la tronçonneuse pour qu'il y ait quelque chose d'autre qui ressorte enfin de sa performance.

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Upgrade, c'est de la série B bien boostée, tout de même ! Disons que le point de départ est celui d'une série B mais les moyens mis en place permettent de proposer un film futuriste pas si dégueu et qui ne donne que très rarement l'impression que le réalisateur aurait eu les yeux plus gros que le ventre. On pourra rire de l'insistance de la caméra et de l'écriture à nous montrer des idées futuristes pas si futuristes que ça (90% des choses montrées existent déjà en plus ou moins évoluées, plus ou moins désignées de la même façon), trouver la morale du truc tellement évidente qu'elle en devient parfois limite stupide. Reste que le film a suffisamment de moments de bravoure, assez d'énergie et beaucoup de savoir-faire pour rendre la séance très agréable à défaut d'être incroyablement mémorable. Un divertissement qui remplit parfaitement son office.

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Grosse claquasse que ce Soderbergh que j'ai acheté en blind buy. Le film est visuellement somptueux, très intelligent dans son montage totalement déstructuré, dans sa narration faite de flasbacks, flashforwards ou pur fantasme du personnage interprété par un Terence Stamp habité et flippant. La musique de Cliff Martinez accompagne parfaitement cette expérience de polar sensoriel qui arrive à la fois à être violent et super émouvant, par bribes. Une très belle surprise et ma meilleure découverte de l'année pour le moment.

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Même problème que le 1er, en pire. Je ne suis vraiment pas la cible je crois.

Note à moi-même pour le futur : revoir la saga avec un bon système son à fond les ballons et les films dans leurs versions "courtes".

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Le premier tiers a juste ce qu'il faut de décalage, de respect de son concept de base et de mordant pour nous faire passer un bon moment. Et malheureusement, le film n'assume pas du tout ça jusqu'au bout, loin s'en faut. Il devient dès lors une comédie romantique exactement comme toutes les autres, sans spécificité particulière, sans charme et sans idée.
C'est d'autant plus dommage de tomber là-dedans lorsqu'on se moquer du genre très codé de la comédie romantique et que le parti pris de départ est justement de tout contourner/détourner.

J'ai tout de même envie de me rappeler de la première partie de cette œuvre et de la performance très solide de Rebel Wilson. Ce n'est pas la première fois que je le pense mais je suis certain que cette actrice a assez de talent pour taper dans des projets bien plus intéressants, ambitieux, réussis. Elle a une puissance comique remarquable, beaucoup de charisme et elle assure aussi sur le reste. C'est un peu dommage de la voir dans des rôles aussi limités à chaque fois.

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Deuxième découverte de l'univers du réalisateur Whit Stillman. Là où Metropolitan donnait dans du Woody Allen en moins bien (mise en scène très quelconque/minimaliste et pas toujours inspirée si je me fie à mes vieux souvenirs mais l'écriture faisait bien le job) avec quelques afféteries originales, Damsels in distress est bien plus un OFNI (même si je déteste cet acronyme). College movie romantique avec des personnages absolument tous décalés mais ce qui est fort ici, c'est que ledit décalage est suffisamment léger pour qu'il nous perturbe vraiment, ne nous laissant pas vraiment l'opportunité de trancher : faut-il voir le film de façon très premier degré ou se vautrer dans le second degré ? C'est sur cet équilibre intéressant mais chancelant que tout se joue. Dans l'ensemble, je trouve le film plus admirable dans ses intentions que dans sa réalisation concrète (autrement dit, il n'est pas loin d'être quelque peu raté) mais il y a des passages vraiment drôles, beaucoup de dialogues bien foutus, une grand dose d'originalité et une Greta Gerwig qui assure. Je suis désormais très curieux de voir d'autres films de ce réalisateur intéressant mais très peu prolifique (Barcelona en tête).

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Quand Walter Hill rencontre Chabrol. Cette œuvre de Serge Leroy a longtemps été maudite même si des cinéphiles chanceux et/ou débrouillards avaient déjà eu l'opportunité de la voir. De mon côté, pas de courage ou de chance : j'ai simplement attendu que Le chat qui fume, éditeur français super talentueux et ayant le goût du risque se décide à restaurer le film et à l'éditer en blu-ray et en UHD. N'étant pas encore équipé pour la 4K, j'ai découvert La Traque dans une copie blu-ray sublime qui laisse à voir un film malsain, énervé, très bien écrit (malgré quelques petites facilités ou erreurs scénaristiques) et très solidement mis en scène, avec un vrai sens des décors et de la mise en place des personnages dans l'espace (l'un des derniers plans marquants en est d'ailleurs une parfaite illustration). Les acteurs sont tous possédés mais je dois dire que j'ai été très impressionné par Léotard et Marielle alors que je ne savais même pas que le premier cité ici jouait dans le film. Les deux sont dans une animalité qui ne demande qu'à exploser à tout moment. La traque, c'est un cauchemar réaliste, bien trop réaliste mais c'est surtout un sacré film qui donne à voir une certaine image de la France de l'époque. Typiquement le genre de film qui pourrait voir sa note grimper dans le futur.

P.S : Le film ne se vautre jamais dans une violence complaisante (que l'on parle de viol, de blessures ou autres) car tout est justifié parce qui est raconté/montré. En ça, La Traque m'a "rassuré" très rapidement.

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C'est un sacré film que celui-ci. Je le trouve parfois un peu trop ambitieux pour son propre bien (c'est tout de même souvent mieux que le défaut parfaitement contraire à celui-ci) mais il y a un souffle romanesque assez fou, une volonté de reconstitution qui se donne les moyens de ne pas être qu'un simple gadget et une histoire d'amour qui parlera à pas mal d'entre nous. Là où j'ai des réserves, c'est bizarrement plus sur l'aspect purement stylistique du film. Cameron fait quelque chose de très solide et est un sacré metteur en scène (j'adore les 2 premiers Terminator et le scénario est loin d'en être la seule raison). Mais ici, je trouve que certaines scènes semblent totalement télécommandées, presque désincarnées. Dans l'ensemble, on devine bien le gigantisme du bateau mais les scènes les mieux filmées sont pour 99% d'entre elles des scène se concentrant sur les personnages (et plutôt les principaux que les personnages secondaires, j'y reviens). Je ne sais donc toujours pas si c'est une romance dramatique sur un bateau qui coule ou l'histoire d'un bateau qui coule avec une romance dramatique à l'intérieur et je pense que le problème originel (possiblement insoluble) est là. Pour le dire autrement, je dirais que le film fait 3h14 mais il n'arrive pas totalement à convaincre en tant que film catastrophe et il me laisser aussi un peu sur ma faim concernant la romance. Quant aux sous-intrigues donnant à voir notamment les rapports de classe, c'est vraiment de l'arrière-plan traité avec assez peu d'envie et de sérieux alors que cela aurait pu amener pas mal d'autres choses intéressantes. Titanic est un grand film populaire, de par son ampleur, son souffle romanesque et romatique, son duo d'acteurs principaux habités mais il aurait probablement pu et dû être encore plus réussi que ça.

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Dans le genre de la comédie romantique super balisée et ayant des ambitions de cinéma assez faibles, La Proposition est tout de même le haut du panier. Pourquoi ? Parce que certains gags fonctionnent, que l'idée de départ n'est pas si catastrophique qu'elle en a l'air et aussi (surtout!) parce que les deux acteurs principaux semblent bien s'amuser et nous vendent pas mal du tout leurs personnages. La proposition n'invente pas l'eau chaude mais c'est un divertissement romantique honnête qui vous fera peut-être sourire par moments.

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Typiquement le documentaire wikipédia. Peut-être même pire en réalité puisqu'il y a une volonté de parler davantage de ce qui fait scandale, des paillettes, des choses totalement futiles que de l'aspect purement artistique/musical de la carrière de Notorious Big (abordé mais de façon assez superficielle, en réalité). Aucun intérêt d'un point de vue formel et assez douteux au niveau du fond si l'on veut chercher à comprendre totalement le personnage et pas seulement sa face sombre, celle qui a fait scandale à l'époque. Si on accepte ce point de départ, il faut reconnaître que l'on peut regarder ça sans déplaisir, que les néophytes comme moi apprendront 2/3 choses, qu'il y a certaines images d'archive bien chouettes et que l'on sort de ce film avec la furieuse envie d'écouter ou de réécouter l'un des géants de l'histoire du rap US.

J'apporte cette précision : par documentaire wikipédia, j'entends un documentaire qui se contente de réciter des faits sans vraiment chercher à les mettre en perspective, à les intégrer à une réflexion plus profonde. Ici, il y a une sélection d'informations qui est faite mais cette sélection n'est pas nourrie par une réflexion artistique ou intellectuelle, elle n'existe que pour flatter les vils instincts du spectateur ("oh t'as vu Biggie il a fait de la prison" ou "oh c'est pas bien de vendre de la drogue tout de même"). Cela n'est d'ailleurs pas le propre de beaucoup de documentaires, c'est un problème (du moins je perçois ça comme problématique) que l'on retrouve assez souvent avec le genre cinématographique très en vogue du Biopic.

Annotation :

En cours de transformation puisque l'annotation serait trop longue. Je trouve cela surprenant et me demande si des annotations bien plus longues n'étaient pas autorisées et possibles il y a de ça quelques années ...