Mon Lean de coeur

Annotation :

"Dès les premiers instants du film, on est littéralement saisi. Transporté par la beauté magistrale de cette côte irlandaise, de cette plage de sable fin et de cette eau turquoise qui semble baigner tout le cadre. Dégageant un lyrisme et un romantisme certain, ces couleurs convoquent le souvenir des films de Douglas Sirk, souvent soutenus par les teintes d’un flamboyant Technicolor. Histoire d’amour sur fond de 1ère guerre, récit sur la perte de l’innocence."

La Fille de Ryan m'a subjuguée.

Annotation :

Celia Johnson et Trevor Howard sont admirables de sincérité et de justesse, et leur jeu bien que bouleversant, échappe à tout mélo, ancré dans le quotidien et la normalité.
Pur bijou intimiste qui me bouleverse chaque fois.

Extrait de ma critique

Annotation :

"Il y a les yeux bleus presque transparents de Peter O'Toole, la silhouette miraculeusement floue d'Omar Sharif débarquant de nulle part au milieu des sables, la fougue burinée d'Anthony Quinn surjouant les chefs arabes, les teintes orangées d'un désert à peine réinventé en Technicolor et Super Panavision, la charge héroïque de milliers de bédouins, sabres au clair, ou encore le lyrisme assumé des cuivres déchaînés de Maurice Jarre.."

Annotation :

"Plus centré sur les personnages que sur l'action, Le Pont de la rivière Kwaï n'a pas pris une ride près d'un demi-siècle après sa sortie. Le jeu des acteurs (Alec Guiness est extraordinaire), la beauté des paysages (le film a été tourné au Sri Lanka), le suspense psychologique lié à l'opposition entre Nicholson et Saito, tout concourt à faire de ce film un superbe spectacle à l'opposé des clichés du film de guerre."

Annotation :

"Oliver Twist bénéficie d'une photographie très soignée — donnant à certains passages une allure de cinéma expressionniste — et de décors très fouillés, ainsi que d'une interprétation de qualité, jusqu'au moindre second rôle, à commencer par Alec Guinness, méconnaissable. Son maquillage, jugé « antisémite » par certains, fit par ailleurs naître une polémique lors de la sortie du film, surtout aux États-Unis. Dans ce pays, il ne sortit qu'en 1951 après avoir subi 11 minutes de coupes..."

Annotation :

"Dernier film anglais de Lean avant son départ pour les Etats-Unis et le tournage du "Pont de la Rivière Kwaï", "Vacances à Venise" procure pourtant un véritable plaisir grâce à son mélange de légèreté bienfaisante et de profonde mélancolie."

Annotation :

"Véritable introduction au film, la flamboyante ouverture musicale signée Maurice Jarre ouvre les portes d’une fascinante expérience de cinéma : décors et paysages époustouflants, foules de figurants en costumes, acteurs charismatiques, va-et-vient entre l’intrigue et l’Histoire font de Docteur Jivago l’une des plus puissantes épopées romanesques hollywoodiennes."

Même si, je l'avoue, j'ai un peu moins aimé cette oeuvre.

Annotation :

"Un bon rythme, une réalisation sans faille et un humour omniprésent, c’est un plaisir de le découvrir, même si ce n'est pas une oeuvre majeure.
Le film est dominé par un Charles Laughton assez exubérant, parfois à la limite du cabotinage, qui fait une interprétation haute en couleur de ce personnage tyrannique et porté sur la boisson. Ses retours du pub sont épiques..."

Annotation :

« Heureux Mortels offre un passionnant panorama de la vie en Angleterre parmi les classes moyennes et populaires, auxquelles Noël Coward s’est attaché pendant la guerre. Et si le rythme est tempéré, sans retournements de situations excitants, le film distille un charme serein et une vision subtile de la nature humaine. »

Annotation :

"C'est au cours d'une expédition qu'on aurait pu croire anodine, aux grottes de Malabar réputées pour leur écho, qu'intervient l'événement dramatique, le nœud du film, qui restera d'ailleurs une énigme jusqu'à la fin. Adela a-t-elle été violée par le Dr Aziz (Victor Banerjee) un Indien, ou bien le viol n'est-il que le fruit de son imagination après le choc de l'écho, ou bien est-ce elle qui a encouragé Aziz à un acte que, prise de remords, elle a ensuite dénoncé comme un viol ?"

Annotation :

"L'histoire est simple mais la réussite de l'ensemble repose sur de savoureux dialogues, pleins d'esprit et d'humour subtil, sur un excellent jeu d'acteurs, Rex Harrison avec sa séduisante élégance britannique et Margaret Rutherford déchaînée dans un rôle de medium haut en couleur, et enfin sur une utilisation intelligente de la couleur."

Annotation :

Un oubli réparé grâce à Jurassic.

"Joli conte au sous-texte social, Les grandes espérances a permis de révéler quelques grandes pointures comme la jolie Jean Simmons ou encore le jeune Alec Guinness, tous deux promis à un grand avenir.
On peut également saluer la prestation impressionnante du jeune Tony Wager, tandis que l’on peut regretter le choix moins évident de John Mills dans le rôle de Pip adulte.
Son jeu n’est pas en cause, mais il paraît un peu trop vieux pour incarner ce personnage censé être encore un jeune homme. Ce ne sont toutefois que broutilles face à l’impeccable tenue de cette adaptation qui fait encore autorité de nos jours."

Annotation :

"Le principal problème du film est le manque de liant entre les différentes directions que prend le récit, tour à tour romance en costumes, film de mœurs tandis que la dernière partie bascule dans le film de procès. Prise individuellement chacune de ses parties n'est pas dénuée d'intérêt mais l'ensemble à bien du mal à former un tout captivant jusqu'au bout. C'est le tout début du film qui enchante réellement lorsque Lean laisse échapper son goût pour les ambiances romantiques teintées d'ombre."

Annotation :

La vie reprend son cours : on ne revient pas sur son passé, et l'épouse, tentée l'espace d'un instant par la folie amoureuse, reprend, là où elle l'avait laissée, son existence raisonnable, confortable et facile mais sans passion.

Un film mineur revu il y a un an à La Rochelle, et que j'ai trouvé assez décevant dans l'oeuvre du grand cinéaste.

Annotation :

"Après s'être illustré pendant la Seconde Guerre mondiale, un brillant pilote épouse la fille d'un industriel de l'aviation. Ce dernier cherche à construire un avion qui dépassera la vitesse du son…
Le mur du son fait partie des films les moins connus de David Lean. Il nous replonge dans l'atmosphère des grandes découvertes : personne ne savait alors ce qui pouvait se passer si un avion dépassait le mur du son. Le film n'est en rien historiquement juste, puisqu'il attribue l'exploit à un pilote
anglais. "

Un film que j'ai trouvé assez ennuyeux avec une actrice qui décidément ne me passionne pas : Ann Todd, l'épouse du cinéaste à l'époque.