Cover Mon cinéma en 2016 (Films vus + avis)

Mon cinéma en 2016 (Films vus + avis)

Petit Bilan quant à l'attribution des notes :
1 - 1
2 - 3
3 - 5
4 - 6
5 - 10
6 - 22
7 - 25
8 - 31
9 - 22
10 - 4

Nombre de films vus au cinéma : 38

Longs métrages : 127
Courts métrages : 3

Liste de

130 films

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

Unfriended
5

Unfriended (2014)

1 h 22 min. Sortie : 24 juin 2015 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Levan Gabriadze

Corentin Le Corre a mis 3/10.

Annotation :

01/01/2016
Quelques points pour l'idée originale dans la réalisation, et pour la tentative, un peu ratée et beaucoup trop simpliste mais qui a tout de même le mérite d'exister, de faire passer un message sur les déboires d'Internet. Sinon, le reste est à jeter. Le rythme est mauvais, l'horreur presque inexistante. Le film avance dans un brouhaha insupportable justifié par la réalisation type écran d'ordinateur, ce qui n'excuse tout de même pas tout. Les personnages sont tout aussi mauvais, peu intéressants voire détestables. Un gâchis qui partait de bonnes intentions, malheureusement.

It Follows
6.9

It Follows (2014)

1 h 40 min. Sortie : 4 février 2015 (France). Épouvante-Horreur

Film de David Robert Mitchell

Corentin Le Corre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

02/01/2016
Un film qui m'a beaucoup surpris de par sa qualité. Il est rare de trouver une si bonne oeuvre dans le cinéma d'épouvante depuis quelques années, en particulier quand il s'adresse au grand public. It Follows est formidable dans la tension qu'il met en place, avec une réalisation qui ne laisse ni répit aux personnages, ni au spectateur, avec une approche très frontale du danger qu'on ne peut pas éviter, tout comme les personnages, bloqués et oppressés par un mal qui les suivra toujours. Une réalisation intelligente donc, mais aussi très belle au niveau artistique, avec une superbe gestion des couleurs et des décors. L'originalité de la trame ainsi que tous les points cités ici en font une oeuvre d'horreur à ne pas manquer. Un immense coup de coeur pour la musique.

La Guerre des étoiles
7.7

La Guerre des étoiles (1977)

Star Wars

2 h 01 min. Sortie : 19 octobre 1977 (France). Aventure, Science-fiction, Action

Film de George Lucas

Corentin Le Corre a mis 8/10.

Annotation :

03/01/2016
Toujours aussi génial. Une aventure exceptionnelle et un formidable début à une saga culte. Les personnages sont attachants, la réalisation bluffante pour l'époque, et même encore maintenant. Une véritable aventure pleine d'action et de rebondissements, d'humour aussi. Tout a déjà été dit à propos de cet incroyable opus et de tout ce qu'il a engendré.

Les 8 Salopards
7.4

Les 8 Salopards (2015)

The Hateful Eight

2 h 47 min. Sortie : 6 janvier 2016 (France). Thriller, Western

Film de Quentin Tarantino

Corentin Le Corre a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

08/01/2016
(Vu au cinéma)
Exceptionnel de bout en bout malgré quelques longueurs sans grande importance. Les acteurs sont absolument fabuleux, quel plaisir de retrouver Kurt Russel, coincé par la neige... Et les dialogues qu'ils interprètent sont superbement écrits : intelligents, comiques, absurdes par moment, souvent cinglants. La narration est tout aussi brillante, laissant place à un mystère tout à fait bienvenu. La musique a une place très importante dans ce film et nous rappelle, si toujours le besoin est, que Morricone est un véritable génie. Quentin Tarantino réussit un coup de maître en mélangeant le genre du western et celui de l'horreur dans un huis-clos somptueux doté d'images d'une beauté vertigineuse et d'une ambiance à faire tomber par terre. Les 8 Salopards est une réussite totale, sur tous les niveaux.

Inglourious Basterds
7.4

Inglourious Basterds (2009)

2 h 33 min. Sortie : 19 août 2009 (France). Drame, Guerre

Film de Quentin Tarantino

Corentin Le Corre a mis 5/10.

Annotation :

10/01/2016
Très déçu par ce Inglorious Basterds. Un film qui commence de manière grandiose, avec une véritable tension, une atmosphère toute particulière et vraiment prenante qui malheureusement se décompose juste après à cause d'un rythme et d'une narration bien trop aléatoires. La majeure partie des scènes se déroulent de la même manière et aboutissent sur la même chose, c'est à dire : Une introduction à la scène, la scène apportant une tension, souvent amenée par des dialogues fortement bien écrits, et l'aboutissement, une explosion de la tension emmagasinée jusque là. Malheureusement, l'aspect répétitif a eu raison de mon intérêt pour le film qui s'avère être très inégal dans son déroulement et trop long pour ce qu'il a à apporter. Mon avis sur le casting est lui aussi tout à fait mitigé. Tous les acteurs ne sont pas bon et le fossé créé entre les quelques excellents acteurs et les autres, qui jouent moyennement bien, fait que le contraste est beaucoup trop prononcé. Quant au scénario, il est plutôt bon, sans être transcendant. C'est une réécriture de l'Histoire à l'échelle "locale" qui se concentre sur un point central amenant donc une certaine forme d'absurdité si nous mettons le film en parallèle avec les événements de l'époque qu'il traite et ce n'est pas forcément déplaisant.

Django Unchained
7.8

Django Unchained (2012)

2 h 45 min. Sortie : 16 janvier 2013 (France). Western

Film de Quentin Tarantino

Corentin Le Corre a mis 8/10.

Annotation :

11/01/2016
Excellent film que ce Django Unchained. Un petit mot s'ancrant dans le contexte Tarantinesque dans lequel je suis depuis le visionnage de "Les huit salopards" , à propos de la capacité qu'a Tarantino à mettre ses personnages en danger à cause d'un dialogue qui tourne mal. Cette capacité à faire tourner une conversation au vinaigre avec la montée en puissance d'une tension palpable est un des gros points forts du réalisateur et je suis complètement admiratif de cela. Ceci se retrouve bien entendu dans Django Unchained et c'est parfaitement géré.

Les acteurs sont excellents, surtout Christoph Waltz, Samuel L. Jackson et DiCaprio qui sont brillants. L'intrigue quant à elle m'a captivé du début à la fin, en partie grâce à son contexte, c'est à dire un contexte américain ancré dans l'esclavagisme, et la tension qu'elle engendre grâce à Django, un esclave devenant chasseur de prime, joué assez bien par Jamie Foxx, qui aurait tout de même pu exprimer une palette d'émotions plus fournie. J'ai aimé les scènes grotesques chères à Tarantino, dont une en particulier qui m'a fait mourir de rire ; les scènes de violence, ces ballets digne de John Woo qui sont joués de balles et de giclées de sang ; l'écriture formidable des dialogues, etc... J'ai cependant quelques réserves quant à certains choix musicaux que je n'ai pas du tout trouvé pertinents mais pour moi, le plus gros défaut de ce Django Unchained est la fin du film. Il aurait dû s'arrêter plus tôt et les trente dernières minutes font que le film s'essouffle totalement. Ceci est surtout dû au fait que ces trente minutes sont précédées d'un climax excellent au possible qui aurait pu constituer une fin cohérente. Je ne m'étais pas ennuyé jusqu'au trente dernières minutes et ceci est bien dommage car sans ce point négatif, il aurait sûrement eu un point de plus. Le film reste tout de même très bon et me conforte dans mon idée que Quentin Tarantino est un génie.

The Call of Cthulhu
7.2

The Call of Cthulhu (2005)

47 min. Sortie : 2006 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur, Thriller

Moyen-métrage de Andrew Leman

Corentin Le Corre a mis 8/10.

Annotation :

13/01/2016
The Call of Cthulhu est une adaptation de la nouvelle du même nom de l'excellent H.P Lovecraft, écrivain que j'ai découvert beaucoup trop récemment. C'est un moyen-métrage de 47 minutes de 2005 qui se prend pour un film des années 1920-1930 et ce parti pris est absolument formidable. Je m'explique, le film est muet avec des cartons pour les dialogues et le tout est en noir et blanc avec une théâtralisation géniale de la part des acteurs. Tout est agencé pour donner de la cohérence à l'ambiance de cette oeuvre et l'équipe du film a fait un travail incroyable pour coller aux moyens de l'époque. Adapter du Lovecraft me semble bien difficile, mais ce film réussit cet audacieux pari avec brio. Toute l'ambiance et l'atmosphère Lovecraftienne se retrouve parfaitement, du mystère au fantastique, avec la présence de monstres indescriptibles et démesurés. Les décors sont eux aussi très bien choisis et donnent un charme fou à cette réalisation. La musique quant à elle accompagne parfaitement l'action et reste dans l'idée des films de l'époque. Nous pouvons tout de même reprocher quelques points. J'aurais, par exemple, préféré ne pas voir la créature, aussi bien faite soit elle, afin que la cohérence avec l'oeuvre de Lovecraft soit encore plus présente. Elle aurait pu être suggérée sans être montrée, ou sinon, montrée qu'en partie, et pas entièrement. Mais ce n'est qu'un détail tout à fait subjectif. J'ai adoré ce film et sa réalisation audacieuse qui lui donne un charme tout particulier et tout à fait admirable.

J'ai rencontré le diable
7.6

J'ai rencontré le diable (2010)

Akmareul Boattda

2 h 21 min. Sortie : 6 juillet 2011 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Kim Jee-Woon

Corentin Le Corre a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

14/01/2016
Je suis étonné de ne pas avoir autant apprécié ce film que les autres membres du site. Pourtant, tout était là pour que je l'aime : Un thriller coréen traitant de la vengeance avec l'incroyable Choi Min-Sik. Et pourtant, je n'ai pas été transporté par ce film. J'ai trouvé qu'il comportait beaucoup d'incohérences et un scénario assez plat et extrêmement prévisible. De plus, je trouve que le film a été réalisé à l'envers en terme de tension. Au début du film, une ambiance exceptionnelle et très sombre se met en place, ce qui reste le cas pendant au moins la moitié du film. Une tension formidable se dégage des différentes scènes que je trouve très bien réalisées, avec un rythme maîtrisé à la perfection. Mais après la première moitié, toute la tension apportée jusque là s'effondre petit à petit jusqu'à être pratiquement néantisée à la fin du film, là où un climax aurait dû être mis en place. Cela est dû à un changement de rythme et des scènes beaucoup trop prévisibles. Il n'y a aucune surprises, on connait d'avance la fin et tout devient bien plat après toute la tension qu'apportait la première partie du film. De plus, les dialogues ne sont pas très travaillés et je ne suis pas conquis par les nombreux : "Fils de pute" ; "Connard" , etc... Si on excepte ces mots, il ne reste pas grand chose. Les acteurs sont plutôt bons dans l'ensemble mais le film est porté par la performance de Choi Min-Sik (Old Boy) , toujours aussi génial.

En bref, c'est un thriller sympathique mais sans plus, qui souffre d'une platitude et d'un aspect beaucoup trop prévisible, avec un rythme qui s’effrite petit à petit jusqu'à une fin qu'on pouvait voir arriver dès le début. Nous sommes bien loin de la virtuosité de Park Chan-Wook et de sa trilogie de la vengeance.

Le Garçon et la Bête
7.6

Le Garçon et la Bête (2015)

Bakemono no Ko

1 h 59 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Aventure, Fantastique, Animation

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

Corentin Le Corre a mis 8/10.

Annotation :

14/01/2016
(Vu au cinéma)
Comme il est plaisant de retrouver un film de Mamoru Hosoda. J'avais beaucoup aimé Summer Wars à sa sortie, je l'avais trouvé beau, touchant, doté d'une atmosphère très plaisante, il faut d'ailleurs que je le revois. Un peu moins "La traversée du temps", que je dois aussi revoir. Je dois dire que j'ai vraiment adoré "Le garçon et la bête" . On retrouve la patte toute particulière et si charmante de Hosoda, que ce soit dans l'excellente animation ou l'atmosphère générale régnante dans ses œuvres, mais aussi l'idée d'apporter des thèmes de fond qui ont un rapport avec les problématiques humaines. C'est ce que j'aime chez Hosoda, cette faculté à mêler le réel, la banalité, les enjeux humains, à un monde fantastique, à la magie. Ici, le réalisateur traite de la paternité, de ce que représente un père pour un enfant et quelles peuvent être les répercussions d'une absence paternelle ou familiale dans l'évolution d'un être. Ce thème se dresse en toile de fond sans trop prendre part dans l'histoire et le rendu est assez subtil sans être anecdotique. L'alchimie entre ce thème et la narration est parfaite et on ne peut que tirer notre chapeau à Mamoru Hosoda. Quant à l'histoire dans les grandes lignes, elle est très touchante. Nous suivons l'évolution d'un jeune homme qui va basculer du monde des humains, dans lequel il est abandonné par sa famille et profondément seul, au monde des bêtes, où il trouve en une bête une figure paternelle qui va devenir son maître. J'ai beaucoup aimé la relation entre les protagonistes, ce que représente le maître pour le garçon, mais aussi le contraire. Leur évolution est très intéressante et laisse place à des situations vraiment touchantes, parfois drôles, parfois tristes, parfois joyeuses. En plus de mêler le réel au magique, Hosoda réussit avec brio à mêler la légèreté et la profondeur, ainsi que la gaieté et le tragique. Je suis cependant assez déçu par la fin qui présente un choix du personnage principal que je ne comprends pas vraiment, ainsi qu'un personnage dont nous aurions pu nous passer. Mais sinon, Le Garçon et la Bête est une réussite totale, tant par sa narration que par ses personnages, ainsi que par sa superbe réalisation.

Invasion Los Angeles
7.2

Invasion Los Angeles (1988)

They Live

1 h 33 min. Sortie : 19 avril 1989 (France). Action, Science-fiction, Thriller

Film de John Carpenter

Corentin Le Corre a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

14/01/2016
(Vu au cinéma - Absurde Séance-)
Quand on s'apprête à visionner ou écouter une oeuvre de Carpenter, on sait qu'on va s'immerger dans une ambiance toute particulière, propre à ce cinéaste génial. Avec "Invasion Los Angeles", Carpenter signe un film de science-fiction bourré d'action et de répliques cultes traitant d'une invasion extra-terrestre consistant à remplacer les humains en s’immisçant sous leurs traits dans chaque sphère de la société, même les plus hautes. J'ai adoré ce film. Il a un scénario sympathique sans être transcendant, touchant le domaine de la dystopie et dénonçant l'aspect capitaliste de nos sociétés modernes, mais le principal attrait de cette oeuvre n'est pas forcément celui ci. En effet, "Invasion Los Angeles" a une ambiance exceptionnelle et un côté nanar tout à fait assumé et vraiment plaisant, et c'est ce que j'ai le plus apprécié durant le visionnage. Le caractère du personnage principal va dans ce sens et le nombre de répliques cultes est hallucinant, par exemple: " I have come here to chew bubblegum and kick ass... and I'm all out of bubblegum." . Une scène de combat m'a bien fait rire, allant aussi pêcher vers le nanar, qui dure quelques longues minutes et qui semble toujours rebondir et ne jamais se terminer. Les acteurs jouent très bien leur rôle, l'OST par Carpenter est superbe, bref, un film culte à ne surtout pas manquer.

Kill Bill - Volume 1
7.7

Kill Bill - Volume 1 (2003)

Kill Bill: Vol. 1

1 h 51 min. Sortie : 26 novembre 2003 (France). Arts martiaux, Action

Film de Quentin Tarantino

Corentin Le Corre a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

15/01/2016
(Vu au cinéma)

Kill Bill - Volume 2
7.4

Kill Bill - Volume 2 (2004)

Kill Bill: Vol. 2

2 h 17 min. Sortie : 17 mai 2004 (France). Action, Arts martiaux

Film de Quentin Tarantino

Corentin Le Corre a mis 9/10.

Annotation :

15/01/2016
(Vu au cinéma)

Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin
7

Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986)

Big Trouble in Little China

1 h 39 min. Sortie : 3 septembre 1986 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de John Carpenter

Corentin Le Corre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

17/01/2016
Il est difficile de noter un film tel que Big Trouble in Little China tant il est surprenant, surtout quand on connait un peu la filmographie de Monsieur Carpenter. Je me suis vraiment amusé devant ce film, Kurt Russel est Jack Burton, et Jack Burton est un américain stupide portant un marcel blanc rangé dans un jean qu'ornent en partie de hautes bottes, sans oublier sa casquette Harley Davidson ! Et son ami le chinois qui, comme tous les autres chinois du film, est un expert dans l'art du kung fu, car... il est chinois. Cette oeuvre ne se prend pas au sérieux et n'est surtout pas à prendre au sérieux. C'est un bon gros délire ancré dans les années 80's, où le kitsch les néons de toutes les couleurs faisaient la loi, même à Chinatown. Jack Burton est une caricature du héros faisant des blagues et sortant des répliques cultes à tout va du genre : "T'es prêt?" "Je suis prêt depuis le ventre de ma mère" , entre autres... J'adore ce personnage, j'adore ses répliques, j'adore son ridicule attachant et la façon dont il rate tout ce qu'il entreprend, ainsi que son duo avec l'ami expert en arts martiaux. Malheureusement, son traitement est pour moi l'un des gros défauts du film : Jack Burton est beaucoup trop absent. On a l'impression que l'action ne tourne pas autour de lui alors que ça devrait être le cas. J'ai été déçu de cette quasi absence, j'aurais préféré qu'il soit beaucoup plus présent et qu'il balance encore plus de répliques cultes, qu'on le voit se ridiculiser à de plus nombreuses reprises. Peut être que le film aurait gagner à se focaliser un peu plus sur son personnage principal et à moins s'étendre sur certains points moins intéressants. Mais bon, j'ai été pris dans cette ambiance dans laquelle Carpenter nous emporte pendant 1h40 et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Quant à la musique, elle est encore une fois géniale, signée en partie par le cinéaste, comme pour bon nombre de ses métrages.

Ha, si seulement il y avait d'autres aventures de Jack Burton !

Pulp Fiction
8.3

Pulp Fiction (1994)

2 h 34 min. Sortie : 26 octobre 1994 (France). Gangster, Comédie

Film de Quentin Tarantino

Corentin Le Corre a mis 8/10.

Annotation :

18/01/2016
Pulp Fiction n'est clairement pas la claque que je m'attendais à recevoir. Le début est formidable, John Travolta, Jackson et Thurman sont extraordinaires, les dialogues sont parfaits, comme toujours avec Tarantino. L'ambiance mise en place est formidable, les personnages sont charismatiques au possible, on entre dans l'action très facilement. J'ai adoré le début. Mais voilà que la "deuxième histoire" avec Bruce Willis se met en place. Et là, c'est l'incompréhension totale de ma part. J'ai trouvé que cette intrigue était très mal incrusté avec la première partie, qu'il y avait une véritable fracture au niveau de l'ambiance. Je n'avais pu du tout l'impression d'être dans le même film et je me suis ennuyé tout du long. On suit la petite histoire de Bruce Willis qui apporte son taux de violence et de délires, mais au final elle se révèle sans grand intérêt. Les dialogues sont pratiquement inexistants, Bruce Willis n'est pas bon, il a toujours la même expression, comme dans la majeure partie de sa filmographie, et voilà. Je n'ai pas aimé cette partie et j'ai eu du mal à me replonger dans le film après cette dernière. Puis finalement, nous repartons sur une troisième partie formidable, qui reprend l'ambiance du début pour se terminer sur un final grandiose. Pour parler un peu de la réalisation, je la trouve parfaite, Tarantino est un génie et ce n'est plus à prouver. Il a une aisance impressionnante à rendre des dialogues intéressants même s'ils n'ont aucune importance, à les rendre palpitant par les plans de caméra et par une excellente direction d'acteurs, ainsi qu'une bande son parfaitement choisie. J'aurais voulu mettre une note plus haute mais, malheureusement, la partie avec Willis m'a totalement déçu et profondément ennuyé. Dommage, ça aurait pu être un chef d'oeuvre à mes yeux.

Pour une poignée de dollars
7.6

Pour une poignée de dollars (1964)

Per un pugno di dollari

1 h 39 min. Sortie : 16 mars 1966 (France). Western

Film de Sergio Leone

Corentin Le Corre a mis 6/10.

Annotation :

21/01/2016
Le visionnage de ce film fut très agréable et il doit être vu dans son contexte, c'est à dire comme le premier western de Leone mais aussi car c'est l'un des premiers rôles clefs de Clint Eastwood dans le cinéma et plus particulièrement dans le western et l'un des premiers énormes succès de Ennio Morricone pour une bande son originale qui signe ici une musique de très bonne facture. Cependant, je n'ai pas trouvé que ce film est un chef d'oeuvre. Certes, il est important dans son contexte et pour tout ce qu'il a pu engendrer par la suite, mais je lui ai trouvé bon nombre d'imperfections. Tout d'abord, la narration est assez brouillon et tout arrive un peu trop vite. On ne va pas demander à un western une trame exceptionnellement travaillée, certes, mais ici, Leone ouvre quelques intrigues différentes qui semblent ne jamais vraiment se relier et on est assez perdu, parfois, à cause d'un certain manque de contextualisation. C'est quelque chose qui m'a pas mal dérangé. Il y a aussi un certain manque de tension, un mixage son assez hasardeux parfois et une musique absente durant certaines scènes qui auraient pu être portées par une bande son, afin de lui donner plus de panache. Au final, il n'y a qu'une réelle tension et donc beaucoup plus de virtuosité durant les 20-25 dernières minutes de l'oeuvre, où l'on se rend compte de tout le talent de Leone dans le genre du western, avec des plans beaucoup moins génériques que durant la première heure, des échanges et des enjeux plus précis et plus palpables, avec un choix musical tout à fait pertinent et une ambiance parfaitement maîtrisée, une ambiance particulière et beaucoup plus géniale que dans le reste du film. Peut être que ce dernier aurait gagné à être plus long afin de s'étendre un peu plus sur certains points. On appréciera tout de même, et ce durant tout le métrage, le charisme formidable de Clint Eastwood.

"Pour une poignée de dollars" n'est assurément pas un mauvais film mais il ne décolle malheureusement qu'à partir d'un certain moment de l'intrigue. Ce n'est que lors de la dernière partie que j'ai vécu un grand moment de cinéma alors que j'avais plutôt l'impression de me retrouver devant un téléfilm à la Zorro, aussi divertissent que cela puisse être. Il reste une très bonne amorce à la trilogie du dollar de Leone et j'espère apprécier un peu plus "Pour quelques dollars de plus" ainsi que "Le bon, la brute et le truand", ce qui ne m'étonnerait pas, d'après mes lointains souvenirs.

Hiruko the Goblin
6.4

Hiruko the Goblin (1991)

Yôkai hantâ: Hiruko

1 h 30 min. Sortie : 11 mai 1991 (Japon). Épouvante-Horreur

Film de Shinya Tsukamoto

Corentin Le Corre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

23/01/2016

Gemini
6.7

Gemini (1999)

Sôseiji

1 h 24 min. Sortie : 1 novembre 2000 (France). Drame, Fantastique, Thriller

Film de Shinya Tsukamoto

Corentin Le Corre a mis 8/10.

Annotation :

24/01/2016

Tetsuo II
6.7

Tetsuo II (1992)

Tetsuo II: Body Hammer

1 h 23 min. Sortie : 3 octobre 1992 (Japon). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Shinya Tsukamoto

Corentin Le Corre a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

25/01/2016
J'ai découvert l'univers de Shinya Tsukamoto l'année dernière avec Tetsuo, que je n'ai pas trouvé parfait, loin de là, mais qui avait tout de même le mérite d'être doté d'une véritable identité visuelle et c'est un film qui a de formidable d'être réellement fait mains, que ce soit pour les effets spéciaux ou les costumes qui avaient été créés à partir de détritus divers, ce qui donnait à l'oeuvre un charme fou. La manière de filmer de Tsukamoto donnait un sentiment d'oppression au spectateur, effet accentué par le jeu des acteurs, le noir et blanc et la bande son survoltée et mécanique.

Avec ce deuxième opus, c'en est fini du noir et blanc. Place aux couleurs, avec une dominance de bleu et de rouge, intelligemment orchestrées. Malheureusement, ceci fait perdre un peu du charme que pouvait avoir le premier épisode. Aussi, nous nous retrouvons avec un film qui propose un semblant de scénario mais surtout quelques explications et un peu plus de dialogues, alors que dans le premier, il n'y avait rien de tout ça. Ce point est un défaut. Les dialogues ne sont pas intéressants et la narration est telle qu'on se fiche de trouver un scénario expliqué, les images auraient été suffisantes ! Au final, en apportant cette notion, Tsukamoto se perd en même temps qu'il perd son spectateur et c'est bien dommage. Le rythme survolté toujours présent est, à mon avis, beaucoup moins bien géré que dans Tetsuo I et j'ai même trouvé que le réalisateur en faisait trop. La caméra qui bouge dans tous les sens, c'est sa marque de fabrique, mais là, c'est trop. Ce n'est même plus jouissif ou bien pensé, c'est juste énervant et, si on rajoute une narration, ça ne colle plus du tout. Tsukamoto a réussi, avec Bullet Ballet, à alterner une histoire, des messages profonds, une critique de la société ainsi qu'un rythme effréné et une caméra pour le moins dynamique. Pour Tetsuo II, c'est raté et l'alchimie entre la narration et la mise en scène typique du cinéaste est maladroite.

Cependant, je n'irai pas jusqu'à dire que je déteste ce film. Il a un charme indéniable et quelques scènes sont absolument formidables, même, réellement parfaites, intelligentes et magnifiquement mises en scène. Rien que pour ces fragments, j'aurais pu mettre une note beaucoup plus élevée, mais je ne peux m'empêcher de me dire que le reste est du pur gâchis qui ne sert pas du tout les messages pourtant très pertinents du réalisateur.

Dark Crystal
7.2

Dark Crystal (1982)

The Dark Crystal

1 h 33 min. Sortie : 23 mars 1983 (France). Aventure, Fantasy

Film de Jim Henson et Frank Oz

Corentin Le Corre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

25/01/2016
Dark Crystal, c'est un film que j'avais vu étant enfant et dont j'avais de vagues souvenirs, mais je me rappelle qu'il ne m'avait pas laissé indifférent, loin de là. Je l'ai enfin revu et je comprends pourquoi il m'avait tant marqué. Dark Crystal, c'est avant tout un univers exceptionnel qui dégouline d'inventivité. Cet univers est très cohérent grâce au travail titanesque qui a été accompli par l'équipe de réalisation pour créer une flore et une faune tout à fait différente de la nôtre. Ainsi, le dépaysement est total, chaque lieu est un régal car il y a tant à découvrir pour le spectateur, que ce soit des plantes qui marchent, qui mangent, des créatures géantes qui pourraient être un mélange entre un lapin et une girafe, de vieilles créatures aux bras multiples dont l'origine nous est inconnue, des langues inventées. Dark Crystal est l'exemple parfait du film qui réussit à nous emmener ailleurs, à nous plonger dans un univers de par sa beauté et son étrangeté. C'est aussi la création de mythes et de légendes peuplant cet univers. Voilà un merveilleux conte, une épopée magnifique pleine d'action et de découvertes fantastiques. J'ai beaucoup aimé les costumes des personnages, leur étrange physionomie, les décors somptueux qui ressemblent parfois à des tableaux.

Certes, nous pouvons observer que le film a un peu vieilli sur certains points, que la narration et les dialogues ne sont pas assez travaillés, c'est d'ailleurs ce qui m'a le plus déçu. Si Dark Crystal avait été doté de dialogues mieux écrits ainsi qu'une écriture globale un peu plus poussée, il aurait pu s'élever encore au delà de sa qualité actuelle. Mais il reste de cette oeuvre quelque chose de magique, un sentiment de contentement si propre à l'enfance qu'il donne encore plus de charme à ce métrage, que je conseille à tous s'il n'a pas encore été visionné.

Crows Zero
6.5

Crows Zero (2007)

Kurôzu zero

2 h 10 min. Sortie : 27 octobre 2007 (Japon). Action, Thriller

Film de Takashi Miike

Corentin Le Corre a mis 6/10.

Annotation :

26/01/2016
Je ne connais pas du tout Takashi Miike, il était temps de m'y mettre, enfin, avec l'une de ses œuvres les plus célèbres : Crows Zero. Malheureusement, c'est loin d'être un chef d'oeuvre. Bien qu'il soit doté de grandes qualités, il n'arrive jamais à vraiment s'élever et à devenir très intéressant. Pour faire simple, c'est une histoire de guerre des gangs entre adolescents pour gagner le privilège de régner sur le lycée. Le scénario n'est donc pas transcendant mais aurait pu avoir le mérite de présenter des scènes de combats fabuleuses. Malheureusement, on ne se retrouve pas vraiment devant ce qu'on pouvait imaginer et l'histoire tente de s'élever notamment grâce à la présence de Yakuzas, aux relations entre les personnages et à la maladie d'un des personnages. Ces points sont sous-exploités et très sommaires, traités de manière partielle, comme des prétextes pour ne pas seulement se lâcher sur de l'action non stop. Les relations entre les personnages pourraient être touchantes mais sont si peu développées qu'on finit par s'ennuyer, d'autant plus que le film est assez long. le grand problème de ce film, c'est qu'il se noie dans plusieurs péripéties annexes sans vraiment s'intéresser à ces dernières, ce qui engendre un manque flagrant d'enjeux.

Crows Zero a tout de même quelques qualités, dont une qui n'est pas négligeable, qui est son ambiance visuelle. Il y a une dominance du gris, du bitume. Tous les décors sont très travaillés et renvoient au désordre, au chaos. Les bâtiments sont gris, recouverts de tags, au dessus des toits, il n'y a pas le ciel, mais d'abord d'immenses poteaux électriques ou de hauts grillages. Les ruelles sont sombres, éclairées parfois par de faibles néons et les jeux de lumières sont très travaillés. L'atmosphère que créent tout ce travail est très prenante et est certainement le point le plus réussi du film. On pourra aussi apprécier le charisme des acteurs et la chorégraphie des combats qui sont superbement mis en scène. Les musiques choisies sont aussi intéressantes et renforcent une atmosphère un peu underground, si on excepte les quelques morceaux R'n'B qui viennent tout gâcher.

Goodnight Mommy
6.4

Goodnight Mommy (2014)

Ich seh, Ich seh

1 h 39 min. Sortie : 13 mai 2015 (France). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Severin Fiala et Veronika Franz

Corentin Le Corre a mis 5/10.

Annotation :

26/01/2016
Entendons nous bien sur un point, Goodnight Mommy n'est pas un mauvais film, il est plutôt bon, seulement, c'est un film raté. Je m'explique, la réalisation n'est pas tout à fait mauvaise, c'est même plutôt bien filmé et le film offre quelques très belles images et des plans intéressants. Cependant, elle est très banale, ne possède pas une réelle identité et est presque dénuée de charme. C'est une réalisation froide, lente, banale. Le film est classé dans le tiroir "épouvante-horreur", mais s'apparente plutôt à un thriller et son gros point fort est, ou plutôt, devrait être la tension qu'il apporte ainsi qu'un scénario en béton. Traitons tout d'abord le rythme et la tension. Il y a quelques scènes vraiment stressantes et dotées d'une tension palpable, un rapport de force s'opère entre les personnages qui va s'inverser, se retourner, et on s'attend à ce que ça explose à tout instant, ce qui est assez bien fait. Le rythme gâche malheureusement cela. Le film est si lent et si mou que chaque passage palpitant et intéressant s’essouffle très vite, tant et si bien (mal?) que l'ennui s'impose au spectateur lorsqu'il ne se passe rien. Je n'ai rien contre les œuvres lentes, d'ailleurs, mon film préféré "Hana bi" est extrêmement lent. Le problème, c'est que le film a tellement peu à proposer à côté qu'il en devient très long, alors qu'il ne dure qu'une heure et demie. L'absence presque totale d'ambiance sonore n'aide pas du tout sur ce point.

Le scénario est assez intéressant et offre des retournements qui auraient pu être excellents mais qui malheureusement peuvent être devinés très vite, mais surtout, qui ont l'air un peu forcés. Il y a beaucoup de maladresses dans le traitement de certaines scènes qui forment de petites incohérences qui, misent bout à bout, finissent par détruire les enjeux de la séquence finale qui aurait pu être réellement percutante. Ces incohérences et l'absence de rythme font que la fin n'a rien d'incroyable alors qu'elle est filmée comme une séquence choc et toutes ces erreurs font de ce film une oeuvre que j'oublierai certainement très vite. Il y avait pourtant du potentiel sous ce projet, dommage.

Saya Zamuraï
7.1

Saya Zamuraï (2011)

1 h 43 min. Sortie : 9 mai 2012 (France). Comédie

Film de Hitoshi Matsumoto

Corentin Le Corre a mis 7/10.

Annotation :

27/01/2016

Crazy Thunder Road
6.6

Crazy Thunder Road (1980)

Kuruizaki sanda rodo

1 h 37 min. Sortie : 24 mai 1980 (Japon). Action

Film de Sogo Ishii

Corentin Le Corre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

28/01/2016
Crazy Thunder Road, c'est avant tout un film punk traitant du chaos et profondément ancré dans la culture du "no future". Nous suivons l'épopée urbaine d'un jeune motard, sans aucun avenir, qui refuse de cesser de se battre et qui sera endoctriné par un groupuscule d'extrême droite avec quelques uns de ses fidèles compagnons puis qui réussira à en sortir avec un seul objectif : semer la destruction. Ce qui frappe dans cette oeuvre, c'est avant tout l'intelligence de la musique mise en relation avec les images. Nous passons du rock/punk durant les bagarres de motards et les scènes où nous suivons cette jeunesse perdue sous les néons et les graffitis d'une ville presque apocalyptique, à une musique totalement mielleuse, perdue dans des rires qui ne sont même pas coordonnés avec une image sous un filtre légèrement rose, lorsque nous suivons la vie de couple d'un ancien chef de gang qui s'est rangé avec sa dulcinée à des chants patriotiques lorsque le drapeau impérial du Japon flotte derrières les membres du groupe d'extrême droite. La musique accompagne avec une virtuosité magistrale les superbes images de Sogo Ishii qui filme ici le chaos et la violence avec brio. C'est un film aussi intéressant sur les thèmes qu'il aborde et il est réellement punk dans le sens où tout son développement amène à l'idée qu'il n'y a pas de brillant futur imaginable, que tout finira mal. Le fait d'avoir impliqué un mouvement politique nationaliste est aussi assez brillant, malgré le fait que le cinéaste disait toujours ne pas faire d’œuvres politisées. Ce point ci est à mettre en relation avec l'histoire du Japon et certains groupes d'extrême droites qui sévissent encore, tentant de nier une partie de l'histoire du pays et d'endoctriner les jeunes dans leur lutte pour le retour d'un Japon impérialiste. Sogo Ishii fait une peinture pertinente de ces groupes et de leur façon d'opérer, bien que cela ne soit peut être pas assez développé à mon goût.

Adieu clarté d'été
7.1

Adieu clarté d'été (1968)

Saraba natsu no hikari

1 h 36 min. Sortie : 31 décembre 1968 (Japon). Drame, Romance, Road movie

Film de Yoshishige Yoshida

Corentin Le Corre a mis 9/10.

Annotation :

28/01/2016
Quel film magnifique. Avant tout, il est important de dire que "Adieu clarté d'été" est un film assez exigent, nécessitant une attention de la part du spectateur quant aux dialogues mais aussi aux images. En effet, les plans de cette oeuvre sont réfléchis, intelligents, toujours très bien mis en scène et pleins de sens. Bien que ce film soit assez bavard, pleins de dialogues passionnants, il y a dans les images et dans la réalisation un procédé narratif extrêmement bien mené des premières secondes aux dernières. En plus de cela, l'aspect esthétique est terriblement beau, presque vertigineux à certains moments. Le cinéaste magnifie l'architecture et les paysages grâce à des plans superbement pensés. Tourné dans huit pays différents, ce film est un voyage qui nous fait traverser de nombreux décors tous plus beaux les uns que les autres. Mais c'est aussi un voyage introspectif pour les deux personnages principaux. Le scénario est celui ci : Un japonais se rend en Europe afin de retrouver une église dont il admire le croquis ayant inspiré une église construite à Nagasaki. Il va y rencontrer une japonaise travaillant dans l'import export et ayant quitté le Japon depuis de nombreuses années. Ces deux personnages vont se croiser durant tout le film, se chercher puis se rejeter. C'est une recherche de l'amour véritable consistant à éviter cet amour et nous les suivons dans cette épopée intérieure magnifique qui leur donne de la frustration, du désir, de l'incompréhension. Véritable chef d'oeuvre, tant au niveau des images que des dialogues et que le jeu des acteurs, "Adieu clarté d'été" est la recherche de l'amour, mais aussi sa fuite, une aventure absurde et vaine qui va amener les personnages à se questionner sur eux même. Splendide.

Electric Dragon 80 000 V
7.2

Electric Dragon 80 000 V (2001)

55 min. Sortie : 2001 (France). Drame, Fantastique, Science-fiction

Moyen-métrage de Sogo Ishii

Corentin Le Corre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

29/01/2016

House
7.1

House (1977)

Hausu

1 h 28 min. Sortie : 28 juin 2023 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Nobuhiko Ôbayashi

Corentin Le Corre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

29/01/2016
Oeuvre complètement surréaliste, que ce soit au niveau de son contenu ou de sa forme. Rien n'a de sens dans ce film qui nous plonge dans un univers cinématographique où tout peut arriver et ou la limite du mauvais goût n'existe plus. Hausu est un film d'horreur absurde, moche, décalé qui va très loin dans le délire. Nous suivons une équipe de jeunes japonaises clichés à souhait, qui ne sont même pas désignées par des prénoms mais par des adjectifs les qualifiants ou des surnoms illustrant leur personnalité (Melody, la musicienne ; Kung Fu, l'experte en arts martiaux ; Mac, celle qui mange tout le temps, etc...) mis à part le personnage principal. Cette idée est assez drôle et plutôt ironique et assez pertinente si on met le film en relation avec d'autres productions horrifiques mettant en scène des personnages clichés, ayant chacun leur personnalité qualifiée par une seule caractéristique. Ces jeunes filles partent en vacances et vont vite comprendre que la maison dans laquelle elles se retrouvent n'est pas un lieu comme les autres.

Dès les premières scènes, on comprend que le film à part dans l'industrie cinématographique et qu'il ne se pose aucune limites. Effets kitsch à gogo, transitions dignes des pires séries américaines des années 70, mise en scène ringarde au possible, effets spéciaux psychédéliques, couleurs chatoyantes, lumineuses, presque épileptiques par moments, etc... L'humour est omniprésent, sur le fond comme sur la forme. L'absurde domine pendant tout le métrage. J'ai trouvé que c'était un peu trop, j'ai eu du mal à suivre parfois, à ne pas détourner les yeux face à une telle violence visuelle mais j'ai tenu et finalement, j'ai apprécié le film. Il a une ambiance inimitable et très intéressante. Hausu, c'est un gros délire d'une heure et demie qui se permet tout et n'importe quoi, pour le meilleurs et pour le pire, faisant grimper son capital sympathie à un très haut taux et je le reverrai avec plaisir, sûrement avec des amis cette fois ci, en soirée, car c'est un film qui peut à mon avis proposer maintes expériences selon le contexte. Une bonne surprise nanardesque et totalement décomplexée.

Le Manoir du chat fantôme
6.9

Le Manoir du chat fantôme (1958)

Bôrei kaibyô yashiki

1 h 09 min. Sortie : 13 juillet 1958 (Japon). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Nobuo Nakagawa

Corentin Le Corre a mis 6/10.

Annotation :

30/01/2016

After Life
7.4

After Life (1998)

Wandafuru raifu

1 h 58 min. Sortie : 17 novembre 1999 (France). Drame, Fantastique

Film de Hirokazu Kore-eda

Corentin Le Corre a mis 10/10.

Annotation :

30/01/2016
Quelle oeuvre exceptionnelle, le genre de films qui me laisse sur le cul durant le visionnage, de la première à la dernière séquence, que je n'oublie pas, que j'aimerais voir plus souvent. "After Life" est un chef d'oeuvre à bien des égards, incontestablement, tant pis pour ceux qui l'auront trouvé "chiant". Premièrement, la scénario est remarquable, brillant, touchant, humain. Des personnes décédées doivent se remémorer leur souvenir le plus heureux, lequel sera le seul qu'elles pourront apporter avec elles dans l'au delà. Ce souvenir sera recréé sous la forme d'un film par une équipe qui fera tout pour le rendre réel. Cette idée est tout à fait originale mais c'est surtout une excellente trame qui pose les bases de nombreux questionnements existentiels et surtout une mélancolie ambiante humble et majestueuse. Cela se retrouve aussi dans la forme, très sobre. La première partie est surtout composée de plans fixes, laissant les acteurs seuls face à la caméra, scènes durant lesquelles ils devront tenter d'expliquer leur souvenir le plus merveilleux.C'est une forme très similaire au documentaire. Or, ce sont des acteurs et j'ai trouvé cela réellement admirable. En effet, ces acteurs sont tous brillants et leur jeu nous plonge dans le film grâce à l'authenticité qu'il dégage : nous avons l'impression que ces personnages sont réels, que ce ne sont pas des acteurs mais des personnes banales qui auraient été interviewées tour à tour. Réussir à rendre si réel des scènes et des dialogues montées de toutes pièces est à mes yeux une véritable prouesse. Quant à ce que ces personnes racontent, c'est aussi fabuleux que les points déjà énumérés. Ce sont de véritables odes à la magnifique banalité de la vie, aux instants qui peuvent paraître anodins et creux et qui s'avèrent pourtant prospérer dans nos mémoires en nous faisant ressentir une douce nostalgie. La banalité des souvenirs n'est pas un défaut, au contraire, c'est ce qui fait le génie de ce film. C'est la beauté de la banalité, de la vie et de l'acte d'exister. La deuxième partie se centre plus sur le montage de ces souvenirs afin d'en faire de courts films pour que les morts puissent s'élever vers l'au delà. Cette une partie majoritairement filmée comme un making of. Que reste-t-il de nous après une vie entière? C'est l'une des questions que pose Kore Eda avec ce chef d'oeuvre, entre autres. "After life" est une magnifique pépite pleine d'humanité, sobre et efficace, sublime et vertigineuse.

Survive Style 5+
7.6

Survive Style 5+ (2004)

2 h. Sortie : 28 septembre 2004 (France). Fantastique, Comédie dramatique

Film de Gen Sekiguchi

Corentin Le Corre a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

01/02/2016

Villmark 2
5.5

Villmark 2 (2015)

1 h 33 min. Sortie : 9 octobre 2015 (Norvège).

Film de Pål Øie

Corentin Le Corre a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

08/02/2016

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