Nicolas Winding Refn ?

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Premier long-métrage pour le réalisateur danois, qui révélera à l'image le bien connu Mads Mikkelsen. Premier volet d'une trilogie réaliste, qui ne devait pourtant ne pas avoir de suite.

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Refn veut jouer sur un terrain que d'autres réalisateurs maîtrisent à la perfection : le mystère. Un film raté qui présente néanmoins de jolies qualités filmiques, mais qui contraindront le réalisateur danois à enchainer sur deux suites de son film Pusher pour essuyer ses dettes.

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Le réalisateur danois Nicolas Winding Refn, après avoir consacré le deuxième volet de sa trilogie naturaliste Pusher à l'un de ses personnages secondaires, explore ici le personnage de Milo, joué par Zlatko Buric. Presque bipolaire, ce personnage oscille entre l’impitoyable trafiquant de drogue, et l’honnête père de famille. Et Refn montre comment ce personnage peut sombrer en vingt-quatre heures, où un mauvais jugement, sa dépendance, et finalement sa naïveté, ont failli lui coûter tout un empire.

Il est assez frappant de constater combien les deux derniers épisodes de la trilogie Pusher sont dissemblables. Le deuxième volet est empli d'abstractions poétiques, comme une tentative pour exprimer les tourments intérieurs de Tonny, alors que Pusher III repose sur la répétition des images, des lieux, et le rythme effréné du récit.

A noter que Zlatko Buric offre une performance formidable, drôle et tragique. On en viendrait presque à apprécier ses sarmas.

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Si Refn réalise ici ce que l’on pourrait directement qualifier de biopic, il n’en est presque rien. Si Bronson se construit autour de la véritable histoire de Michael Peterson, désigné comme le prisonnier le plus violent de Grande-Bretagne, le film offre ici tout ce qu'un biopic ne parvient pas à faire : il est audacieux, magnifiquement conçu, provocateur, et intensément divertissant.

Tom Hardy incarne ici brillamment cet être violent et erratique, entre une scène de spectacle imaginée par lui-même, et un monde où il est délibérément enfermé.

Une réflexion intéressante sur la célébrité et l'art. Un film qui affirme sans conteste le talent du cinéaste danois.

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Où Jodorowsky explique que Nicolas Winding Refn l'a "sauvé de sa dépression cinématographique".

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Un documentaire peu pertinent, mais un regard si personnel qu'il permet d'entrevoir les tourments que peut traverser un réalisateur lors de son processus créatif — du moins, celui de Refn.