Nouvelles conquêtes en série (vues en 2018)

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saison 2

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saison 1

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Une série unique, une série fascinante. Une plastique absolument mémorable, des personnages irréels, une bande son toute aussi unique avec je me répète mais une dimension artistique inédite. La première saison frôle la perfection, la seconde bien plus explicite conclue maladroitement les pistes entreprises afin de tendre vers une suite. Le drame étant que cette inégale et parfois bancale saison 2 de la transition ne conduira à rien. Décidément cette série est folle. Culte et à revoir dans quelques années, entre admiration et frustration extrême.

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saison 1 à 4

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Série dévorée en quelques heures, que ça faisait longtemps. Imparfaite mais si belle, si touchante. Jim Carrey cristallise toutes les qualités mais aussi les défauts parfois. Mais qu'importe c'est douloureux, émouvant, drôle. Les larmes ne manquent pas, les émotions encore moins. Un vrai coup de cœur pour cette série sur le prix de l'innocence, l'acceptation de la réalité et notre façon de la faire vivre par nos relations comme par la fiction.

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saison 1

Violet Evegarden dans son jusqu'au-boutisme sentimental restera avant tout comme une référence dans l'animation. Une beauté continue pour l'histoire bouleversante d'un après-guerre. Une série souvent trop larmoyante mais au propos poignant sur le deuil comme la reconstruction. Absolument magnifique.

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S1

Netflix d'une certaine façon frappe fort avec cette série. La richesse des thèmes est assez folle. Dans un monde où le matérialisme de la technologie permet l'immortalité des uns comme la misère des autres, la série s'ouvre à de multiples questionnement. La numérisation de l'âme en tant qu'identité a priori inaliénable cantonne la chair à sa réalité stricte, celle d'une enveloppe que l'on peut multiplier comme changer selon des désirs et moyens. Dès lors comment penser les sentiments, penser les genres, penser l'amour jusqu'au touché même ? L'appropriation d'un pour soi, le rapport à son être à son monde à ses époques ? Quel sens donner à la descendance quand nous sommes immortels ? L'humanité dans sa profonde inégalité a-t-elle besoin d'enfant, est-elle seulement encore humaine à perpétrer les atrocités ancestrales ? Que vaut la réalité de la chair face à celle des esprits, le combat entre les deux n'est-il pas finalement la véritable consécration de notre identité même ? Le progrès comme exploration et déploiement de cette lutte originelle d'un esprit et son corps ? Dès lors quelle valeur accorder à la vie, y a-t-il encore du vivant dans ce monde technique ultime ? Le sens de la réalité comme celle de notre possible éternelle présence se posant inévitablement.

Que de questions qui seront le moteur timide malheureusement d'une série qui divertira toujours il faut bien l'avouer. L'influence formelle d'un Blade Runner quoiqu'on en dise ne lasse pas, dans le travail des décors et lumières un réel soin est apporté, avec parfois même de bonnes idées de mise en scène suivant les niveau d'expériences et réalités. Véritablement scindée en deux partie la série touche à tant de genre et registres. Les influences sont considérables, du film noir à l'horreur en passant l'universalisme au flirt cyber punk. Cérébrale comme portée sur la pure action nous assistons à un voyage de l'esprit comme du temps. Mais la série ne tirera jamais de ces thèmes le potentiel qu'ils méritent. Les mécaniques et rouages scénaristiques sont bien trop incohérents, au mieux bâclés. L'arrivée d'un personnage clé brisant l'élan d'une première partie certes inégale mais très prometteuse. Les acteurs posent problème aussi. Excepté notre protagoniste principal si on est tolérant pas un seul n'est à sauver dans les premiers rôles. Les performances étant parfois juste catastrophiques jusqu'à me sortir de certaines scènes. L'ironie de la plastique de ce casting parfois sans âme lui aussi.

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Pendant un moment j'ai sincèrement cru à un beau coup de cœur mais à l'arrivée il faudra se contenter simplement d'une bonne série. Très frustrant que cette dernière ne s'achève pas avec la maestria dont elle faisait preuve assez souvent en tissant des liens toujours plus rigides et lourds entre et sur nos personnages. La réalisation impressionne, la photographie aidant aussi et magnifiant ces lieux si déconnectés mais aux ressentis si révélateurs. Le casting féminin est absolument fabuleux et justifie le visionnage de cette série sans hésiter. Mais si les tensions et émotions tout comme le poids de ces lieux trouve une magnifique écho dans les échanges scènes et lieux exploités, l'écriture de personnages (et pas des moindres) ainsi que la répétition des enjeux laisse un certain gout d'inachevé. La conclusion déçoit grandement sur la révélation qui n'en sera jamais une. Une conclusion préjudiciable pour l'ensemble de la série et surtout sa narration bâtie autour d'elle. La réussite côtoie le grossier et c'est cette place accordée au grossier même qui se révèle décisive en fin de compte. Toit cela coupant à mes yeux l'élan libérateur recherché, empêchant à la série d'atteindre des sommets aussi. Une vraie bonne série qui excelle dans les rapports atmosphères et tensions mais créant du mystère et s'y référant alors qu'il n'y en aura jamais vraiment. Tout cela méritait meilleur sort.

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Star Trek Discovery mérite qu'on s'y attarde, surtout quand on voit ce que Netflix est capable de produire à côté parfois. La série peu surprendre, être parfois inégale entre une introduction déroutante par certains aspect et une conclusion trop facile et étonnamment problématique par les motivations de certains personnages et ce qu'ils sont sensé véhiculer.

Ceci étant précisé cette série s'avère être un vrai divertissement de qualité, soigné et appliqué très souvent. Une galerie de personnages à l'alchimie de plus en plus évidente mais avant tout un travail de visuels absolument jouissif quand on est sensible à la SF. Les décors sont ultra convainquant, artistiquement très intéressante, la série profite d'une réalisation somme toute efficace avec des partis pris esthétiques séduisants ce qui minore des cgi faillibles mais finalement pas si importants que cela (heureusement). Cette série est tout bonnement admirable entres lumières couleurs et choix esthétiques dans le prolongement de Star Trek 3 récemment. Une appropriation somme toute moderne de codes d'une série datée. Un entre-deux qui de fait fonctionne.

Passé ce générique absolument parfait à la fois simple et sublime ce sont donc des épreuves multiples entre conquêtes et invasions qui vont permettre la création de ce groupe de plus en plus attachants. La série malgré certains choix (très) douteux sur la fin fait preuve d'une ouverture intéressante et réjouissante dans la lignée des messages propres à la saga originelle. L'originalité et la créativité ne sont pas toujours de mise mais la découverte et le sens de l'aventure vers l'inconnu dans l'espace et le temps fonctionne assez bien. La série comme son aînée prend son temps et a son lot d'épisodes véritablement mémorables ce qui n'est malheureusement pas le cas de cette fin trop timide.

Les acteurs assurent dans leurs rôles respectifs, malgré une écriture parfois discutable et une vraie inégalité du traitement des enjeux fautes d'épisodes et/ou de moyens la série laisse en définitive un sentiment de réussite assez évident. Tous les ingrédients sont réunis avec un aboutissement formel doublé d'un intérêt scénaristique tantôt grave tantôt léger. Quelques regrets de ne pas en voir plus mais le budget à sans doute ses limites. Très efficace mais je me répète, cette série pas sans fausse note fonctionne très souvent avec ses révélations et évolutions multiples.

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saison 3

Ash vs Evil Dead c'est fini. Une troisième saison horriblement inégale entre essoufflement nostalgie et je-m'en-foutisme. Trop de pistes gâchées malgré le plaisir de poursuivre ces aventures. Petite séquence émotion pour conclure cette série à l'écriture aussi bâtarde que jouissive.

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Cohérente avec elle même mais ne s'illustrant pas de manière si intéressante que cela, la fin se dessinant rapidement seul le chemin entrepris avait de l'intérêt or ce n'est que très rarement le cas ici malheureusement. Une série qui s'épuise bien vite, sans ce souffle nécessaire aux propos abordés. Agréable mais aussi profondément oubliable et dispensable. Beaucoup de bruit pour pas grand chose même si et je me répète la série se laisse découvrir et apprécier sans problème. Elle se freine à tous les niveaux pour un résultat finalement assez gentillet, paradoxal avec un tel récit. Pour l'originalité là encore on repassera mais ce n'est pas si important cela dit. Le format restera le grand atout indiscutablement.

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saison 4

- 1 pour cette série plus que jamais overrated à mes yeux et qui s'embourbe dans un recyclage de propos qui en termes de SF sont dépassés depuis bien longtemps pourtant. Mais si ce n'était que ça. Faute d'ambition, alors que le progrès est trop souvent condamné à défaut d'être discuté ici, l'intime toujours plus intégré dans ces épisodes successifs souffre également d'une appropriation de registres pour le moins maladroite.

A ce titre la saison 4 aura au moins eu le mérite de révéler définitivement les doutes et réticences que j'avais comme d'autres par ailleurs dès la deuxième saison. L'originalité (concept obscure je le reconnais) fait tout de même sacrément défaut dans ces 6 pauvres épisodes où face aux questions doutes et problèmes le meurtre et/ou la violence (épisode 1 2 3 5 6) restent plus que jamais la seule issue. Faute de recul Black Mirror choisit de fuir, symptomatique ici (épisode 2 typique). Un pessimisme extrêmement lassant que seul le quatrième épisode aura su dépasser si tenter que cet épisode 4 soit réellement un épisode de BM mais c'est encore un autre problème. Si la seconde moitié relève le niveau en ce sens qu'il n'insulte pas son sujet comme le premier épisode par exemple il ne restera pas grand chose à retenir de cette saison. L'épisode 5 tente visuellement quelque chose mais le message cristallise toutes les tares de la série qui durant un temps ont parfois su faire sa (trop grande) réputation. L'ambition est aux abonnés absents trop souvent, l'émotion comme seule issue ce qui à mes yeux fait finalement du 4 la seule vraie réussite même si le 6 tente et réussit par moment à renouer avec certains sujets d'importance tant il brasse d'idées.

Souvent une perte de temps me concernant, un anti progrès grossier ou le seul recul adopté consiste en une humanité aussi corruptible que ses créations (un lieu commun de fiction d'une futilité affligeante de nos jours). Il n'y a aucun enseignement à en tirer si ce n'est le refus radical. Un manichéisme plus ou moins important pour des épisodes à l'écriture soit trop faible soit trop peu intelligente dans son propos. Parfois on tente une position plus critique et large mais la conclusion des épisodes est sans compromis et annihile par la même occasion ce recul espéré.

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saison 6

Une série brillante qui n'aura pas su s'arrêter avant d'être fatalement rattrapée. Une saison 6 plutôt intéressante à décortiquer au-delà de son discours méta sur l'héritage toxique laissé par le départ de son acteur principal. Mais en vain ...