Parce que...

Annotation :

Parce que l'ambiance cinéphile-bobo est quand même plaisante.

Parce qu'Eva Green (très plaisante également).

Parce que c'est un petit peu malsain (et on aime ça).

Parce que c'est limite incestueux aussi (et on aime ça également).

Annotation :

Parce que c'est criant d'humour et de vérité.

Annotation :

Parce que c'est super malsain ! (Et on aime ça.)

Parce que les yeux de cette gamine disent TOUT !

Parce que la bonne sœur.

Parce que la guitare électrique.

Parce que contre toute attente ceci est un bon film.

Annotation :

Parce que, comme l'annonce le titre, vous allez relativiser un peu la merditude de votre vie.

Parce qu'on aime la beaufitude dans toute sa splendeur, les coupes mullet, les concours de buveurs de bières et les courses cyclistes nudistes.

Annotation :

Parce que le personnage principal de ce film est un pneu.

Parce qu'il n'y a AUCUNE PUTAIN DE RAISON.

Annotation :

Parce que la tension est palpable.

Annotation :

Parce qu'on ne comprend rien mais, putain, c'est cool !

Annotation :

Parce que la question du genre n'a pas d'âge.

Parce que c'est mignon tout plein.

Annotation :

Parce qu'un film ultra-émouvant avec des cow-boys belges, c'est un truc à voir une fois dans sa vie !

Annotation :

Parce qu'on aime les retournements de situation.

Annotation :

Parce que c'est inspiré d'une vie réelle.

Parce que c'est complètement décalé.

Parce qu'on aime les stéréotypes, et qu'on aime encore plus quand on en prend le contre-pied.

Annotation :

Parce que ce film joue avec les genres de façon inattendue et offre une succession de tableaux plus osés les uns que les autres.

Parce que le ton est honnête et le propos percutant.

Annotation :

Parce que le binôme Binoche/Stewart fonctionne quand même étrangement bien.

Annotation :

Parce que c'est inspiré d'une histoire vraie.

Parce que le petit frère français de Zodiac n'a rien à envier à l'original.

Annotation :

Parce qu'on aime se faire mindfuck.
Parce que "ce film n'existe pas encore".

Annotation :

Parce que la France n'excelle ni dans le cinéma d'horreur, ni dans le cinéma fantastique. Et parce que ces deux genres sont ici dignement représentés.

Parce que, pour peu qu'on accepte le symbolisme outrancier qui sature le film, c'est effectivement un excellent film de genre.

Parce que c'est malsain. (Et qu'on aime toujours ça !)

Parce qu'il y a une tête de cheval. Et que "le cheval, c'est trop génial !"

Annotation :

Parce que la vie de ces 5 sœurs est extrêmement touchante.

Annotation :

Parce que vous avez toujours rêvé de devenir patron de bar.

Parce que l'ambiance rock'n'roll made in Belgium vous manque.

Parce que la beaufitude, les chopes de bières et les coupes de cheveux douteuses aussi vous manquent.

Annotation :

Parce que c'est très malsain ! (Et on en redemande !)

Parce qu'Isabelle Huppert est vraiment convaincante.

Parce que le propos est on ne peut plus tabou.

Parce que le propos n'est pas non plus forcément celui que l'on croit.

Annotation :

Parce que des films sur la banlieue, on en soupe à toutes les sauces, mais cette nouvelle recette change la donne. Pour une fois, la sauce prend.

Parce que le cinéma social à la française a tendance à osciller entre pathos exacerbé et comédie convenue. Cette fois, on nous sert un film sur une adolescence en déroute, pleine de rêves et de joies, de drames aussi.

Parce que le film parvient, sans les rejeter, à prendre de la distance avec les stéréotypes des jeunes de la banlieue.

Parce qu'on prend plaisir à s'inviter dans le quotidien des deux amies, à partager leurs espoirs et leurs déboires.

Annotation :

Parce que Xavier Dolan réalise un "film français".

Parce que, si le ton diffère de ses précédents films, son emprunte reste intacte.

Parce que la pièce originale est ici non seulement bien adaptée mais aussi réellement appropriée par le cinéaste.

Parce que les parenthèses musicales sont toujours aussi jouissives.

Parce que le traditionnel film français sur "un repas de famille qui part en cacahuète" connaît enfin un renouvellement d'ampleur.

Annotation :

Parce que les bons films d'horreur français sont une rareté.

Parce qu'on adore le cannibalisme !

Parce que, quoi qu'un peu prétentieux, le film est maîtrisé.

Parce que la métaphore manque un peu de subtilité, mais pas de pertinence.

Annotation :

Parce que c'est un film inspiré de faits réels.

Parce que les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale suscitent toujours cette même fascination glaçante.

Parce que la bande originale fonctionne redoutablement bien !

Parce que la narration prend des risques, qu'ils payent ou non.

Annotation :

Parce que vous avez des actions chez Kleenex.

Parce qu'avant d'être triste, ce film est gay.

Parce que vous n'avais jamais vu un plan aussi long sur le virus du sida lui-même.

Annotation :

Parce que le film sait rester touchant sans tomber dans le mélo, et le narrateur offre même quelques notes d'humour qui fonctionnent.

Parce que les décors et costumes sont absolument fabuleux !

Parce qu'on adore les personnages défigurés...

Annotation :

Parce qu'on aime les films cinéphiles.

Parce qu'on aime les films qui osent sortir des sentiers battus, qui proposent une esthétique onirique, quasi-impressionniste, qui préfèrent la confusion joyeuse à l'exhaustivité.

Parce qu'on a rarement abordé la question du genre de façon plus délurée et libératrice qu'avec Bertrand Mandico.

Annotation :

Parce que la natation synchronisée masculine, c'est grave bien comme sujet !

Parce que c'est plutôt rare, un film français qui arrive à rester drôle sans devenir trop lourdingue.

Parce que l'air de rien, la mise en scène propose pas mal d'idées sympathique.

Annotation :

Parce qu'on a décidément trop peu de films sur les pompiers.

Parce que les acteurs offrent une belle performance, assez touchante et très humaine.

Annotation :

Parce qu le biopic c'est surfait.

Parce que le quiproquo c'est la madeleine de Proust du théâtre français.

Parce que l'acte final signe celui de réconciliation entre le théâtre et le cinéma de façon pertinente.

Annotation :

Parce que le film pose des question sans être dogmatique.

Parce que le monde actuel... Mais aussi l'idée qu'on s'en fait.

Parce qu'on jongle subtilement avec les genres en cultivant l'incertitude.