Périple cinématographique en 2018 (avec commentaires)

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30/12

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Pas compris pourquoi s'attarder aussi longtemps sur un récit carcéral super convenu pour laisser qu'1/2 heure à la mutinerie (mise en avant dans le titre quand meme) et l'excellent survival qui exploite le décor magnifique et permettait de se distinguer des autres films du genre comme Dog Pound.

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C'est marrant, j'étais plus intéressé par toute la réflexion (même si un peu manichéenne) autour de thématiques très symptomatiques de notre époque et génération (et pourtant, peu abordée par les films d’aujourd’hui) et leur déstructuration qu'impliqué dans les battles (qui sont loin de la puissance de ceux d'8 Mile dans mon souvenir ou de certaines grandes vidéos vues sur YT) ou même dans l'intrigue en tant que telle, pas très folichonne.
Et la mise en scène est beaucoup trop démonstrative. -_- (je pense notamment aux disputes hors battle où la réal appuie l'analogie avec ceux-ci)

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23/12

A voir en ayant le moral.

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16/12

Petite bisserie sociale et bien vénère, même si le manque de budget n'excuse pas une patine visuelle souvent proche cheap (les plans caméscope, c'est pas possible). Et faut se manger quelques invraisemblances et ficelles assez énormes aussi...
En tout cas, la tournure du cinéma de Stuart Gordon dans les 2000's est intéressante, je vais continuer à creuser.

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Mdr, ce cycle commence sous les chapeaux de roue! Du Hammer movie comme je l'attendais: mou du genou et tellement fake! Même Oliver Reed, tout jeunot et mignon, est horriblement mauvais haha!
Sinon, à la fin, y a le Loup Garou qui fait du Yamakasi oklm.
Je vais soigneusement zapper les prods Hammer où Reed joue, je sais que c'est peine perdue!

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Comme pour le film de La Rumeur ("Les Derniers Parisiens"), j'avais de gros des aprioris, rejetant déjà en bloc la musique de Grand Corps Malade. J'avais snobé le film car je redoutais le "drame français" dans toute sa splendeur. Mais bon, il parait que c'est pas du tout misérabiliste ou dégoulinant de bons sentiments, donc j'ai tenté le coup...et c'est vrai! D'ailleurs, les scènes plus émotionnelles sont carrément minoritaires, GCM mettant surtout en avant l'humour pour dédramatiser un sujet aussi dur et ainsi faire entrevoir de l'espoir à travers des parcours de vie compliqués. Du coup, les passages plus sensibles passent super bien et on est touché! La clé de tout bonne comédie dramatique quoi.
Et cerise sur le gâteau, direction d'acteurs au top et mise en scène très solide pour un premier film!

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On sent le potentiel de ouf pendant 3/4 d'heure et puis ça fait pschitt...ça finit sur du drame français alors que ça nous vendait des rapports scorsesiens qui s'apprêtaient à exploser jusqu'ici.
Même si la toile de fond plutôt originale (le show-business du stand-up, une famille immigrée face au succès d'un des membres) n'est jamais vraiment exploitée et ne rentre pas en résonance avec le ressort dramatique principal; le film réussissait, avant le dernier acte, à captiver grâce à son duo d'acteurs impérial (Zem/Rahim) et une mise en scène correcte, alors que la thématique est archi rebattu dans ce genre de films. Quel gâchis!

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Ca commence par une belle ouverture mais le soufflet retombe très vite avec du blaba en plan fixe qui dure 10 plombes à base de:
"-J'ai envie de ken!
-Moi aussi je veux ken!
-Tu la ken elle?
-Ouais, ouais. Et toi, tu la ken?
-Ouais je la ken!"
et ça enchaîne sur du Gaspar Noé Show parfois époustouflant mais tellement caricatural et vide avec toujours la même puérilité, la même provoc' de bac à sable pour choquer du festivalier...le gars a plus de 50 balais hein. J'anticipais le déroulement de presque chaque séquence, tant c'est prévisible de ouf!

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9/12

C'est supra téléfilmesque, au rythme souvent poussif et c'est même pas très drôle. Mais bon, c'est une comédie d'espionnage 80's teinté de teen movie...donc difficile de détester! :D

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James Cagney m'a bien fait marrer dans ce film, surtout son rapport pas très gentleman avec les femmes, à mourir de rire! ^^
Sinon, c'est clairement un brouillon de "Les Fantastiques années 20" ou "Les Anges aux figures sales", à des années lumière de leur intensité et de leur profondeur.

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Abusé qu'il soit répertorié sur Nanarland. Le film est raté en effet, mais y a TELLEMENT plus risible et mauvais!

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Dommage que le réalisateur abandonne son montage conceptuel en cours de route pour finir sur un thriller trop convenu.
Mais joli film tout de même, ça m'a donné envie de découvrir le reste de la filmo du gars.

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2/12

C'est un long clip de Daft Punk, l'animation est moyenne.
Mais la musique est cool, évidemment.

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Dans le genre, j'ai préféré The Guilty.qui avait une narration beaucoup plus efficace et un scénario plus crédible. Et il s'encombrait donc pas d'une réal tape à l'oeil pour dynamiser son récit!
Mais bon, faut avouer que la fin fait son petit effet.

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On dirait une production Apatow quelconque. A la différence d'un Gangs of Wasseypur qui, malgré qu'il soit sous influence US, est une oeuvre purement indienne (ses passages comiques sont d'ailleurs 10x plus marrantes que tout Dehli Belly alors que c'est pas une comédie).
J'ai pas ri une seule fois.

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Dommage pour les 20 dernières minutes où ça part en freestyle total. :/

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25/11

(Cinematek, version restaurée)

C'est bourré de défauts et loin d'être un chef d'oeuvre. Mais après la tannée Fassbinder qui a été projetée juste avant, ça m'a fait du bien de voir du vrai bon cinéma, aussi perfectible soit il!
En plus, Te Wheke est un grand personnage de cinéma, les gunfights efficacement filmés et le contexte néo-zélandais (putain, ces paysages...) dans ce western apporte un peu de fraîcheur comparé au sempiternel Ouest américain.

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(Cinematek, version restaurée)

Énième histoire de bonne femme dont osef, avec sa bonne dose de théâtralité et le contexte WW2 super original pour t'achever comme il faut.
Et ça fait que parler dans le vent non stop, j'en pouvais plus... (l'inverse de "Les autres l'appellent Ali" et "Martha", les 2 autres films du réal que j'ai vus et appréciés)

Ah, et la scène de tromperie/meurtre là...
Si c'était un réalisateur quelconque derrière, on se serait tous marré comme devant un bon nanar. Mais là, comme c'est Fassbinder, on est censé prendre au sérieux une séquence aussi ridicule! -_-
Faut arrêter 2 secondes l'enfumage quand même.

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J'aime bien hein..mais c'est un peu du sous-Un Prophète, sans jamais apporter quelque chose de nouveau.

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11/11

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4/11

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Dommage qu'on doit se manger près d'1h de blabla propagandiste entrecoupé de moments Nutella avant de passer aux choses sérieuses: du défouraillage de grande qualité, où le style de Bay s'est clairement affiné depuis quelques temps. Il persiste toujours un problème de spatialisation et de montage trop saucissonné, mais moins qu'avant et on apprécie donc bien mieux le spectacle que devant Transformers 4 où t'avais envie de gueuler "qu'on en finisse!" au bout d'1/2 heure! Et y a quelques passages proprement impressionnants, dignes d'un film HK (je pense particulièrement à la course-poursuite en bagnole au milieu du film!).

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En débit de la platitude formelle (Ours d'argent de la mise en scène au Berlinale mdr) et la vacuité absolue des dialogues (2 adulescents neuneus refaisant le monde ou palabrant des lieux communs sur l'amour, le sens de la vie etc... très peu pour moi); les films sur des rencontres fortuites, sans lendemain mais qui marquent à jamais, ça me parle intimement donc je me fais facilement cueillir.
Sinon, comme j'ai vu le film en ayant le même age que Hawke et Delpy à l'époque, je reverrai Before Sunset dans 10 ans et je découvrirai Before Midnight dans 20 ans! :D