Pixarthèque

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Ce tout premier court est honnêtement assez laid, mais représente la première pierre de l'édifice pixarien, étant une réelle innovation à l'époque. Le scénario est par conséquent très simple, vu que c'est surtout la technique qui est mise à l'oeuvre ici.

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Le fameux court sur la Lampe et sa mère représente un des aspects fondamentaux du studio : donner vie à des objets. Toy Story sera donc une suite logique à ce court très appréciable et déjà beaucoup plus beau que son prédécesseur.

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Mon premier coup de coeur (chronologique), ce film sur les pensées d'un vélo est d'une noirceur assez étonnante, démontrant la capacité du Studio à ne pas se centrer sur les plus jeunes. En effet, comme avec Toy Story plus tard, c'est ce fameux rapport à la mort qu'entretiennent même les objets qui est le sujet ici, et ce d'une manière déjà subtile, notamment grâce à une mise en scène intelligente, le noir étant partout.

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Assez difficile d'accès vu son hystérie, ce court est intéressant car annonce (encore) le premier long du film, comme quoi Toy Story était déjà très tôt dans les pensées des créateurs du Studio. Le bébé est affreux, ce qui le rend encore plus effrayant, une sorte de préparation au bébé de Toy Story 3.

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Un de mes courts préférés du Studio, l'humour très cynique de ce film est excellent, le destin funeste de ce bonhomme de neige étant incroyablement triste, mais l'on ne peut s'empêcher d'en rire. Encore une fois, un court destiné principalement aux adultes.

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Premier film réalisé entièrement en images de synthèses, ce pionnier dans le monde des films d'animation 3D reste LA référence. Même 20 ans après sa sortie, la qualité des images comme celle du scénario reste intacte. Ce film est (déjà) très dur, parlant de thématiques variées et profondes, du rejet des inconnus à la peur de la mort (cf. ma critique), la relation entre les jouets étant loin d'être purement amicale. Nous voici donc avec une oeuvre très subtile, les personnages mémorables ayant chacun des personnalités très bien esquissées: Woody est un leader qui s'avère assez lâche tandis que Buzz est extrêmement intéressant, notamment grâce à la fameuse scène où il essaie de s'envoler après avoir découvert sa périssabilité. Bref, un chef d'oeuvre unique en son genre, avec des excellentes chansons - en VO bien sûr.

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Clairement un de mes courts préférés, cette histoire drôle où l'on découvre le personnage du vieillard pour la première fois est incroyable d'humour et de subtilité, cet homme jouant contre lui-même aux échecs, chose assez triste mais rendue hilarante via ce comportement schizophrénique donnant l'impression que l'on regarde réellement deux personnages.

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Découvert très jeune dès sa sortie, A Bug's Life reste un de mes Pixar préférés, bien que j'ai l'impression que beaucoup le sous-estiment, notamment en regardant la moyenne SC. Faisant partie du Premier Âge d'Or pixarien (avec les deux premiers Toy Story), ce deuxième long est dynamique et son sujet original (Dreamworks ayant copié le scénario développé par Pixar pour faire Fourmiz). En effet, vivre à l'échelle des insectes est très intéressant et beaucoup de bonnes idées en découlent (l'aspect des feuilles, le canyon...). De plus, la galerie de personnages tous au moins un peu approfondis rend le film d'autant meilleur.

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Déjà une suite pour les Studios, qu'ils se sont heureusement ré-approprié (évitant le DTV voulu par Disney) pour en faire un film d'aussi bonne facture. Le pitch est excellent, jouant à nouveau sur le sentiment de mortalité auquel Woody doit à nouveau faire face, Buzz étant cette fois-ci la voie de la raison. Film très intelligent qui joue avec beaucoup de références (Zurg et Buzz, Rex qui suit la voiture...), et surtout un des meilleurs prologues de l'histoire du cinéma !

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Court et efficace, ce film est principalement axé sur l'humour.

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Signe que le premier Âge d'Or s'était conclu avec Toy Story 2, Monstres & Cie m'a beaucoup plus, mais pas transcendé. Le personnage de la petite fille représentant le désir de toucher les plus jeunes (chose que l'on ne trouve quasiment pas dans les opus précédents), j'ai discerné un très léger essoufflement, mais ce film reste de grande qualité, le Studio faisant encore preuve de son inventivité en passant aux Aliens et jouant sur l'image des monstres. Mention spéciale au méchant!

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Pas grand-chose à dire sur ce court amusant.

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Premier film plastiquement magnifique (les précédents étant encore en phase de découverte de la CGI), Le Monde de Nemo reste aujourd'hui encore un des plus beaux films d'animation, le milieu marin étant utilisé à bon escient. Le début magistral donne le ton, avec cette brutalité qui nous permet d'apprécier un père assez agaçant par la suite, tandis que le périple du jeune Nemo nous entraîne dans des contrées remarquables, entre le fameux aquarium et la migration des tortues. Bref, un très beau film dont les images restent très longtemps dans nos pensées.

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Mon court préféré de Pixar - notamment grâce à la musique - ce court est assez singulier de par sa forme chantée, et se regarde absolument en VO (comme tous les films d'ailleurs...).

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Premier long en-dessous de 8 pour ma part, Les Indestructibles annonce la première phase faible (suivi de Cars & Ratatouille), qui montre que Pixar n'est pas exempt des défauts qui concernent d'autres Studios. Dans une histoire qui reprend de manière assez évidente l'idée des 4 Fantastiques de Stan Lee, l'introduction est excellente, partant des années fastes de super-héros pour déboucher sur une famille devenue normale malgré ses super-pouvoirs. Ce filon est bien utilisé, mais pas assez selon moi, le film prenant un chemin un peu trop balisé par la suite : le sujet devient trop simple, parlant des problèmes d'une famille qui seront bien sûr réglés par la suite. Je n'y retrouve pas la profondeur des Toy Story (impossible, en même temps!) qui jouent sur plusieurs tableaux à mes yeux, alors que Les Indestructibles reste un film familial (vu le sujet, en même temps) dont la problématique est assez embryonnaire.

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Court pluttôt hilarant, ce film nous permet de savoir ce qui se passe lors d'une scène du long, se centrant sur ce fameux Jack-Jack qui semble être dôté d'une infinité de pouvoirs - le retrouvera-t-on dans la suite en 2019?

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Premier court en 2D, ce dernier est intéressant, mais sans plus.

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Court très cynique (dans le sens moderne du mot), L'Homme-orchestre joue avec le burlesque pour montrer l'avidité des hommes, avec un final réjouissant, s'il en est!

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Alors là, je ne comprends toujours pas ce qui est arrivé à Pixar, et plus précisement à John Lasseter, qui en tant que grand manitou du studio, avait déjà réalisé beaucoup de films, tous excellents, mais qui, ici avec Joe Ranft, montre que Pixar peut tomber. Et très bas, en l'occurence. En effet, c'est un éche de bout en bout, avec tout le contraire de ce qui normalement caractérise Pixar : dans Cars, le personnage principal est antipathique (car superficiel et égoïste), son sidekick caricatural et le scénario est d'une banalité consternante, avec une morale simpliste à la Dreamworks sur l'importance de participer (plutôt que gagner) qui est à des années-lumières de la profondeur des Toy Story, par exemple.

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Pas vu.

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Un autre très bon court, la science-fiction étant un genre que j'apprécie tout particulièrement, avec un humour de qualité et un final hilarant.

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Décidément, la période de creux de Pixar aura duré longtemps (trois longs-métrages!). Comme avec Les Indestructibles, je ne déteste pas ce film, loin de là (d'où le 7 indiquant un bon film), mais je ne l'inclus pas dans le groupe des excellents Pixar. Après ses deux prédecesseurs plus ou moins destinés aux enfants, le studio continue dans le premier degré malgré un excellent début avec les rats. A vrai dire, le problème est le personnage humain principal, qui manque cruellement de profondeur et dont l'histoire est selon moi beaucoup moins importante que le sort du rat, qui aurait dû être plus présent au lieu de s'effacer devant le cuisinier.

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WTF?

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Enfin! Après une période en demi-teinte, Pixar était de retour, et de quelle manière! Mon deuxième long préféré après l'indétronable Toy Story 3, Wall-E marque le début du Deuxième Âge d'Or, fait de 3 chefs d'oeuvre. Pur film d'anticipation qui se détache (enfin) de l'envie de plaire aux enfants d'abord, ce film très beau mais très dur est excellent en tous points : original de part sa structure avec très peu de dialogues, visuellement bluffant (après l'océan dans Nemo, l'espace est magnifiquement dépeint ) et au discours profondément dérangeant. Pixar ose philosopher sur l'avenir de l'humain, créature trop fainéante pour survivre dignement, et malgré la lueur d'espoir (porté seulement par des robots, s'entend!), il est clair que ce film est globalement très noir. Andrew Stanton est décidement celui qui a justifié le plus régulièrement sa présence dans le studio.

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Très bon petit film, axé principalement sur le burlesque et à l'humour très juste.

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Parfait compagnon au long-métrage, Burn-E nous permet de suivre un des personnages les plus touchants découverts dans le film et nous montre son quotidien. Excellente mise en scène et montage très intelligent, c'est assurément un des tout meilleurs courts du studio, ce petit robot étant très attachant.

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Autre chef d'oeuvre un an seulement après Wall-E, le deuxième film de Pete Docter prouve encore une fois que Pixar peut aller plus loin que le simple film pour enfants. Débordant de créativité et premier à mettre des humains en scène dans les rôles principaux, Là-haut est plein de tristesse, bien sûr (le prologue...) mais aussi d'humour avec notamment le chien et son éternelle quête, d'aventures folles (une maison qui flotte grâce à des ballons!) ou de dangers inquiétants via ce personnage de l'explorateur. Plein de subtilités, ce film fait sans aucun doute partie des meilleurs Pixar et nous remplit d'une douce mélancolie.

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Bon petit court, Passages Nuageux joue subtilement sur la légende de la cigogne qui livre les bébés en imaginant que tous les animaux sont concernés.

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Très bon ajout au film, ce court nous permet de retrouver ce chien si touchant et ses camarades avec le plus grand plaisir.

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Pas vu.