Séries TV - Personnages masculins préférés

Annotation :

Shane Vendrell

Pourquoi lui plutôt que Vic ? Parce que Shane est un looser, mais un looser magnifique. Vic s’en tirera toujours, c’est un fait. Peu importe les emmerdes qui le poursuivent, il finira systématiquement par retomber sur ses pattes et à en sortir victorieux.

Shane, quant à lui, est une copie ratée de Vic. S’il est capable de coup d’éclat, il ne possède pas la vista ni l’endurance psychologique de son mentor. La moindre de ses décisions va entrainer des conséquences, pour lui et pour les autres, qu’il sera généralement incapable de gérer. Malgré cela, il va continuer à s’enfoncer dans la médiocrité et suivre Vic sur les sentiers de la noirceur jusqu’à finalement commettre plusieurs fois l’irréparable.
Et pourtant, je ne peux m’empêcher d’adorer ce personnage.
Ses regrets, ses mots, ses tentatives maladroites et désespérées pour protéger sa famille, le fait qu’il assume finalement être lui aussi devenu un monstre, la relation empoisonnée qu’il entretient avec Vic… J’aime toutes les dimensions et les facettes de ce personnage, et je regrette que l’on n’écrive pas assez sur lui (ou sur The Shield en général).

Son humanité refera surface à la fois de la plus belle et de la plus terrible des manières dans la dernière saison, bouclant son arc scénaristique par un acte d’une gravité sans pareille.

Annotation :

Dennis Reynolds

Pervers, narcissique, colérique, maniaque du contrôle, cruel,… Voici quelques-uns des trais de caractère qui rendent ce probable tueur en série aussi hilarant que fascinant. Cet improbable tour de force serait évidemment impossible sans le reste du gang, tous aussi abjectes que lui à leur manière.
Mais The Golden God a une façon bien à lui de se différencier. Par ses crises de nerfs, ses tendances de prédateur sexuel (cette histoire de bateau bordel !), ses hobbies très discutables (enregistrer tout ce qui se passe dans sa chambre, par exemple), son D.E.N.N.I.S. system, ou encore ses prises de position, on assiste, saison après saison, à l’éclosion d’un véritable psychopathe qui, dans la vraie vie, serait très certainement déjà sous les verrous.

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Walter White

« Un homme qui a pris de mauvaises décisions pour de bonnes raisons », selon les mots de Bryan Cranston lui-même.

Tout a déjà plus ou moins été dit à son sujet. La trajectoire de ce anti-héros continue de me fasciner même des années après la fin de la série.
Walter White a cela d’extraordinaire que c’est un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Un Monsieur tout le monde qui a volontairement emprunté une voie sans issue, faite de violence et de chaos. Quelqu’un à qui je me suis facilement identifié, comme bon nombre de téléspectateur, quelqu’un que j’ai adoré, vénéré, méprisé et redouté, pour qui j’ai ressenti de l’empathie comme du dégoût, parfois dans un seul et même épisode. Un héros des temps modernes, à qui l’on trouvera toutes les excuses du monde, et dont la formidable cavalcade criminelle laissera des traces indélébiles dans l’océan télévisuel.

L’homme qui nous a offert la plus grande épopée télévisuelle de tous les temps, ni plus ni moins.

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Harold Finch

L’homme qui vendit le monde…pour un dollar. Informaticien de génie qui agit toujours dans l’ombre, très protecteur de son anonymat, et qui se révèlera à plusieurs reprises être le personnage le plus dangereux de la série. On le retrouve à l’origine de toute l’histoire, et pourtant rien ne le laisse supposer de primer abord.
Humble, honnête et sincère, il a choisi de sacrifier sa vie civile pour ce qu’il estimait être le « bien de tous ». Il reste toutefois profondément humain et son attachement à Johns ainsi qu’au reste de l’équipes deviendra l’un des piliers de la série.
Lorsque Samaritan s’éveille, il choisit de poursuivre le combat selon les règles qu’il s’est toujours fixé, même si il sait pertinemment qu’il ne pourra pas gagner de la sorte. Son basculement en fin de saison 5 donne lieu à mon moment préféré de toute la série.

Un personnage d'une richesse incroyable.

Annotation :

Raylan Givens

Entre lui et Boyd (Walton Goggins, encore), mon coeur balance ! Mais la figure du héros flirtant trop près avec la frontière du bien et du mal reste plus intéressante, à mes yeux, que celui du bad guy au bond fond.
Et puis, sérieusement, il pète la classe. Au-delà même de son look génial, il respire la confiance, fait tout comme bon lui semble, et ses punchlines sont parmi les meilleures toutes séries confondues.

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Jaime Lannister

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Chandler Bing

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Roland Pryzbylewski

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Arthur Shelby

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Winston Bishop

Le joker des scénaristes...ou plutôt l'as caché dans leur manche ?

A chaque épisode, c'est la même histoire : que va faire Winston ? Peu importe, on s'en fout parce qu'on sait d'avance que ce sera la meilleure partie.

Et puis Ferguson.