Sly

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Avec Death Race 2000, Paul Bartel propose une vision pessimiste du futur où David Carradine et un jeune Sylvester Stallone vont s'affronter sur une course à la mort se déroulant sur l'ensemble du territoire américain.

Violente et kitsch, l'oeuvre souffre d'abord de ses trop gros sabots pour dénoncer les dérives de la société occidentale, occasionnant quelques lourdeurs évitables. On peut aussi regretter une mise en scène manquant clairement de talent et de tension, notamment dans les moments où la violence atteint ses limites ou que les protagonistes se frottent vraiment aux bitumes.

Quelques bonnes idées et séquences plutôt réussies sauvent le film, mais seulement par intermittence malheureusement, et on notera aussi les deux comédiens principaux qui font plutôt bien le boulot.

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Avec Rocky, Sly posa la première pierre du mythe autour de cette oeuvre, ainsi que du sien. Loin de n'être qu'un film de boxe décérébré, il met en avant le rêve américain avec ce prolo des bas quartier à qui on va donner la chance d'accéder à ses rêves.

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Rocky II se révèle être une excellente surprise où Sly dresse un portrait tendre d’un boxeur naïf et touché au plus profond de lui-même. Le comédien italien est toujours impeccable tandis que le personnage qu'il se confectionne au fur à et mesure des années est de plus en plus attachant.

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C'est rare qu'il y ait une bonne alchimie entre Cinéma et Football et À nous la victoire, malgré quelques aspects convaincants, ne déroge pas vraiment à cette règle, bien que John Huston parvient à emballer tout cela avec une certaine efficacité, aidé par un casting improbable.

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Sly propose-là une oeuvre efficace mais tout de même décevante, notamment par la direction prise par le comédien, délaissant la dimension sociale voire intimiste pour se concentrer sur l’affrontement, certes spectaculaire, entre lui et Mister T.

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Chasse à l’homme sanglante et critique de la société américaine qui n’osa pas se regarder dans un miroir, Rambo est une oeuvre puissante et parvient à être pertinente sur tous les tableaux, bénéficiant notamment d'un Slallone taillé pour ce rôle.

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Sans totalement perdre le caractère du premier épisode où le malaise des USA vis-à-vis de sa guerre du Vietnam se fait toujours ressentir, ce second opus prend une direction moins profonde et axe surtout sur l’action et le spectaculaire, souvent peu crédible mais efficace, par moment impressionnant et d’autres fois assez drôles.

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Stallone propose là une oeuvre à part, unique dans son genre où la caricature des grands USA face aux méchants Soviétiques prend une certaine ampleur. Pourtant, face à ces tares, que l'on trouve aussi dans la forme, il reste une oeuvre plutôt drôle, entraînante et même un peu attachante grâce au personnage que Sly s'est confectionné au fur et à mesure des épisodes.

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Tout commençait pourtant bien avec un Stallone qui ne respecte que ses propres lois, avec en prime des punchlines de chocs et des personnages atypiques. Dommage que le film ne soit finalement pas à la hauteur de ce personnage, à cause notamment d'une intrigue dont on s'en fout et d'un ton trop premier degré.

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Si Sly a vite renié ce film, qu'il a, selon lui, fait pour le pognon, ça n'empêche pas Over The Top d'être plutôt cool a plus d'un titre. Il y a déjà l'aspect 2nd degré, et toute l'émotion liée au retrouvaille d'un père et de son fils, ici le réal en fait des caisses, avec violon et mou triste de Sly à l'appui, ça en devient parfois drôle, et sinon, quelques petites séquences qui fonctionnent plutôt bien, notamment les compétitions de bras de fer !

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Si la métamorphose de John Rambo, passant de critique de la société américaine ayant du mal à se regarder dans un miroir à propagande caricaturale reaganienne, laisse un regret face au possibilité entrevue dans le premier opus, le reste s’avère assez efficace, spectaculaire et marrant malgré quelques défauts.

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Porté par un face à face Stallone/Sutherland sur un modèle de dominant/dominé hiérarchiquement en univers carcéral, Haute Sécurité s'appuie clairement sur eux, et on retiendra qu'ils portent le film, avec quelques moments de tension bien senti par ci par là.
Dommage que ça manque de nuance dans la représentation carcérale, voire de violence qui aurait été approprié et que ce soit parfois un peu trop lisse.

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Sly et Kurt Russell se font plaisir et portent sur leurs épaules Tango et Cash, où le spectaculaire se mêle avec brio à l'auto-dérision, où l'on suit agréablement un duo de flics face à un système corrompu, le tout sublimé par de mémorables punchlines et des gueules de l'emploie.

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Une suite décevante où Sly tente de se rapprocher des deux premiers opus mais pêche par une exagération constante, que ce soit dans l'émotion ou dans les rapports entre les personnages. Dommage, car l'ensemble reste un minimum correct avec quelques bonnes idées et un protagoniste attachant.

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Sly se retrouve dans la peau d'un mafieux souhaitant devenir honnête tout en voyant plein d'affaires familiales lui tomber dessus, et si la comédie de John Landis n'est jamais vraiment transcendante, elle n'en est pas moins plutôt sympathique, assez drôle et agréable à suivre, avec de bons comédiens, des décors parfaits pour l'époque décrite ou encore des situations assez bien trouvées.

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En signant Cliffhanger, Renny Harlin propose un polar glacé et captivant nous emmenant en haute montagne où vont se mêler action, prise d'otage ou encore traque. Tout n'est pas parfait, notamment dans la réalisation, mais l'ensemble est bien mené, on s'intéresse aux personnages et enjeux et Harlin parvient à bien capter le passionnant contexte de la montagne, avec quelques séquences vraiment bien foutues et valant le détour. Sous tension de bout en bout, Cliffhanger bénéficie aussi de bons comédiens, avec un face-à-face intense entre Stallone et un John Lithgow parfait en méchant.

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Débutant au cœur d'un Los Angeles enflammé, Demolition Man met en scène l'affrontement entre Sly et un Snipes faisant penser à un Dennis Rodman sous cocaïne dans un futur aseptisé où même la vulgarité est prohibée. Sachant proposer un condenser d'action et d'humour plutôt sympathique, notamment en jouant avec les failles de ce futur froid et pacifiste à l’extrême, le film est porté sur les larges épaules de ces deux comédiens principaux, et ils font bien le taf. C'est néanmoins dommage que ce soit un peu trop long, avec une intrigue trop vite centrée sur l'affrontement futuriste des deux mâles bodybuildés, car ce futur était tout de même intéressant.

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Sly, Sharon Stone, James Woods et Rod Steiger se retrouvent pour un petit polar burné, très calibré mais sympathique à suivre, grâce aux comédiens d'abord, puis à un certain sens du rythme voire de l'action. C'est plutôt efficace mais con, et surtout un peu plombé par des dialogues parfois ridicules et une romance qui n'avait pas grand chose à foutre là.

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Danny Cannon propose là une oeuvre intéressante dans son univers mais déviant vers le bourrin efficace et grotesque qui ne tient que grâce à un barbare Stallone, n'hésitant pas à faire sa propre loi et sublimant quelques séquences, qui en deviennent parfois même mémorables à l'image de l'introduction.

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Richard Donner propose avec Assassins une oeuvre intéressante dans son concept mais mal exploitée, notamment à cause d'un manque de tension et de moments forts. Sly tente de donner un peu de profondeurs à son personnage, en vain, alors que face à lui Antonio Banderas en fait des caisses au point d'en devenir énervant et la jolie Julianne Moore ne sert pas à grand chose mais demeure toujours agréable à voir.

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Mouai,
Il y a de l'idée, de bonnes scènes catastrophes, mais les éléments positifs sont régulièrement cassés par des personnages assez plats, voire inintéressants où tous ceux gravitant autour de Sly ne sont que des fonctions, rien de plus, difficile du coup de s'y intéresser. C'est dommage, car il y a quand même de bonnes choses.

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James Mangold signe avec Copland un polar très efficace, sous tension et très bien foutu, notamment grâce à de forts intéressants personnages, sublimés par de très bons comédiens, et une impeccable maîtrise du genre, où l'intensité se fera de plus en plus forte jusqu'à une mémorable dernière partie.

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Un retour gagnant pour Sly qui remonte une dernière fois sur le ring tout en démontrant un vrai savoir-faire derrière la caméra, et c’est avec un réel plaisir, et même quelques petites touches d'émotion, que l’on retrouve Rocky pour un dernier tour de piste.

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Un opus particulièrement décevant car Sly travaillait plutôt bien la psychologie et la bestialité de son personnage avant de consacrer toute la deuxième partie à une boucherie inintéressante et excessive, de quoi un peu gâcher les adieux de ce personnage.

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Sly propose avec Expendable un divertissement simple, assez con mais assez efficace, et plutôt agréable à suivre. Quelques séquences sont bien foutues, et ça fait plaisir de retrouver des gars comme l'étalon italien, Bruce Willis ou Rourke dans ce genre de rôle, de quoi faire oublier les touches d'humour qui elles, ne marchent pas vraiment.

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Simon West propose une suite plutôt sympathique, sans prétention et efficace, où la cohabitation entre action et humour marche plutôt bien. Les comédiens se font plaisir et ça se ressent, c'est explosif sans être mémorable, et on prend plutôt plaisir à suivre cette mission.

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Sly et De Niro se retrouvent sans grande conviction pour une oeuvre jouant sur leur propre légende, qui n'a jamais semblé aussi lointaine. Rien ou presque ne marche, l'humour doit être le pire, et ce n'est pas les quelques séquences rappelant le bon souvenir de deux comédiens qui ont été marquant, chacun à leur manière, à une époque qui vont sauver ce Match Retour.

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Expendables 3 tente de faire cohabiter deux générations et se veut un passage à témoin mais finalement tout l'intérêt de ce concept se perd, les gamins sont totalement inintéressants, les vieux sont moins présents et l'ensemble est long, bien trop long.

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Ryan Coogler surprend et propose un retour sympathique, avec un Balboa vieillissant prenant sous son aile le jeune fils de Creed. Rythme, personnages ou encore émotion, tout est plutôt bien maîtrisé, c'est efficace et c'est agréable de suivre cette aventure. Et quel plaisir de retrouver Sly et son personnage fétiche !