Cover Top Disney : Post-Renaissance (2000 - 2008)

Top Disney : Post-Renaissance (2000 - 2008)

En plus de ma liste globale (https://www.senscritique.com/liste/Le_Top_Disney/369446), j'ai décidé de faire des classements des Classiques d'animation Disney par période, parce que 60 films c'est un peu le bordel à classer et que j'aime avoir une visibilité sur les différentes époques de l'histoire ...

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Liste de

11 films

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

Lilo & Stitch
6.7
1.

Lilo & Stitch (2002)

1 h 25 min. Sortie : 22 juin 2002 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Chris Sanders et Dean Deblois

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Celui-là est sans doute sorti à une mauvaise période, quand je perdais progressivement pour intérêt pour les "films pour enfants" et que les seuls Disney qui résonnaient encore un peu chez moi étaient ceux tentant de mettre en avant l'aventure et l'action (cf Atlantide). Forcément, Lilo et Stitch avec son drame familial et son histoire d'alien mignon qui rencontre une petite fille m'avait laissé de marbre. Et pourtant...

La plus grosse réussite du film est sans doute le personnage de Lilo. Bordel mais c'est sans doute le personnage d'enfant le plus crédible pondu par Disney sur l'ensemble de leur carrière, tout est rendu à merveille, son côté chaotique, ses sautes d'humeur mais également la naïveté, la tendresse... Je pense qu'après ce qu'ont pu offrir Miyazaki et Don Bluth dans le registre c'est sans doute mon personnage enfantin animé préféré. Et pareil pour la relation avec la soeur, c'est terriblement bien traité, hyper crédible, rempli de moments touchants, je vivais à fond toute la partie drame familial.

On regrette presque que des aliens viennent s'immiscer dans le truc. Bon, Stitch est également un personnage super attachant, j'aime beaucoup qu'ils n'essaient pas d'en faire un E.T. tout attendrissant mais fassent bien ressortir son côté sauvage et teigneux pour mieux l'amadouer par la suite. Sa relation avec Lilo est hyper mignonne, progressive et rappellerait presque un film d'animation plus récent où un jeune personnage se prend d'affection pour une créature potentiellement hyper dangereuse et... Et là on se rend compte que c'est réalisé par les deux mecs derrière Dragons et tout fait sens, et on comprend pourquoi c'est si bon !

Mais disons que la partie plus secondaire de l'intrigue avec les autres aliens qui essaient de récupérer Stitch sont sans doute le point faible du truc. C'est pas mauvais mais loin d'être aussi beau ou émouvant que le reste et on sent que l'intrigue avance parfois à coup de facilité pour tout bien intégrer.

La patte graphique est également une réussite, non seulement l'animation est splendide mais on a des décors peints à l'aquarelle du plus bel effet, qui rendent magnifiquement le charme hawaïen et aident le film à se forger une vraie identité visuelle.

Si ce n'était pour les défauts que je mentionne, il serait encore plus haut dans cette liste. Mais, en l'état, Lilo & Stitch reste une superbe redécouverte et l'un de mes plus gros coups de coeurs.

La Planète au trésor, un nouvel univers
6.9
2.

La Planète au trésor, un nouvel univers (2002)

Treasure Planet

1 h 35 min. Sortie : 27 novembre 2002 (France). Animation, Aventure, Science-fiction

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Un film tragique. Projet de passion du duo Musker/Clements défendu depuis La Petite Sirène, cette relecture SF ambitieuse de L'Île au Trésor est l'un des plantages les plus immérités du studio. Et en le redécouvrant, ce fut un petit coup de coeur.

Je dirais que c'est un peu ce qu'Atlantide aurait du être s'il avait été mieux écrit. On est dans un registre de pur film d'aventure spectaculaire, déjà maîtrisé à la perfection par Musker et Clements avec Aladin. L'originalité vient du mélange entre univers de la piraterie et science-fiction, le tout se confondant dans une sorte de space-opéra steam punk. Autant dire que la recette est rafraîchissante, on garde ce parfum d'aventure propre à la piraterie mais avec l'ampleur et les possibilités de l'exploration spatiale, un bonheur !

Qui plus est, le spectacle est assuré : le duo utilise le plein potentiel du mélange 2D/3D, il y a une vraie maestria dans le mouvement et les scènes d'action n'ont jamais été aussi dynamiques. De quoi servir au mieux une splendide direction artistique, qui tire pleinement parti des possibilités de l'univers (même si je n'aurais pas été contre explorer quelques planètes en plus).

Surtout, et c'est là que le film fait mieux qu'Atlantide, le film a des personnages vraiment bien écrits, dont les relations fonctionnent. A commencer par le héros, certes archétype du jeune en quête d'identité de la Renaissance Disney, reste que Jim est attachant et plutôt crédible, sans que ses traits semblent forcés. Il entretient une très belle relation père/fils de substitution avec John Silver, figure ambiguë des plus réussie, à mi-chemin entre mentor et bad guy. Et même les persos plus secondaires fonctionnent, comme la capitaine du vaisseau, ou la mère (bon je suis pas fan du robot). Le film parvient à rester simple tout en ayant de la substance et en étant assez sérieux (le père qui abandonne froidement sa famille, je suis le seul à trouver ça plus thrash que toutes ces histoires de parent(s) mort(s) ?).

La chanson des Goo Goo Dolls est un peu nulle mais bon c'est la seule du film.

Je suis content de lui avoir redonné sa chance en tout cas !

Kuzco, l'empereur mégalo
6.8
3.

Kuzco, l'empereur mégalo (2000)

The Emperor's New Groove

1 h 18 min. Sortie : 28 mars 2001 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Mark Dindal

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Sur les cendres du titanesque projet avorté Empire of The Sun, Disney a bâtit ce qui est peut-être sa première vraie comédie. Disons que c'est la première fois que le studio prend son sujet si peu au sérieux, et ça fait du bien mine de rien.

Donc, pas d'histoire grandiose, de morts, d'envolées lyriques poignantes... Kuzco c'est 1h15 de gags quasi non stop, du slapstick bien traditionnel, de l'absurde, des blagues méta, le tout asséné avec un rythme super dynamique. Même le traditionnel "passage sérieux" typique des comédies américaines ne s'éternise pas et reste aisément supportable. Le cadre inca est assez peu utilisé et prétexte à toute une série de gags anachroniques/pop-culturels, qui fonctionnent infiniment mieux que dans Hercule puisqu'ici tout le film s'assume comme une gigantesque parodie.

Le récit prend la forme d'un buddy movie, opposant l'égocentrique et arrogant Kuzco au paternel et bienveillant Pacha. Un duo complémentaire qui fonctionne parfaitement tant pour soutenir les quelques élans émotionnels et le message du film qu'à des fins purement comiques. Difficile toutefois d'égaler la paire de méchants : Izma est aussi affreuse et détestable qu'hilarante et Kronk est adorable de bêtise. Dans le registre de l'humour pur, ce sont les meilleurs antagonistes du studio.

J'ai toujours adoré Kuzco : ce n'est ni le Disney le plus impressionnant ni le plus bouleversant, mais il me fait mourir de rire et c'est parfois tout ce qui compte !

Fantasia 2000
7
4.

Fantasia 2000 (2000)

1 h 14 min. Sortie : 24 mai 2000 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Eric Goldberg, Pixote Hunt, Hendel Butoy, James Algar, Gaetan Brizzi et Paul Brizzi

Yayap a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

En gros : Disney poursuit enfin, après 60 ans d'attente, son entreprise artistique la plus ambitieuse. A l'arrivée, le film contient certains des plus beaux passages animés du catalogue de la firme. Mais toute l'oeuvre semble enfermée dans une forme de bienpensance disneyenne dont s'acquittait complètement le premier Fantasia, bien plus radical.

Voir critique pour plus de détails et un avis par segment.

Frère des ours
6.6
5.

Frère des ours (2003)

Brother Bear

1 h 25 min. Sortie : 28 janvier 2004 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Aaron Blaise et Bob Walker

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Voilà un film que j'ai eu peur de voir pendant des années, tellement la niaiserie du concept me laissait indifférent. Et c'est du coup une très bonne surprise, encore une fois.

Le film ne révolutionne rien mais propose malgré tout un récit initiatique qui fonctionne bien, porté par des thèmes assez adultes (le deuil, le rapport de l'homme à la nature, la vengeance, quand même quoi !) et des personnages bien caractérisés et attachants. Il y a même quelque chose de vraiment habile sur le "vilain" du film, enfin disons qu'il n'y a pas de vrai vilain mais que ce qu'ils font à la place est vraiment fort.

Qui plus est, c'est super beau. Dans la lignée des productions Disney des années 90-2000 certes, mais je suis particulièrement sensible à ces vastes paysages d'Amérique du nord sauvage, représentés ici avec de splendides couleurs et un scope qui leur rend toute leur majesté.

Alors tout n'est pas merveilleux tout le temps, il faut endurer un changement de ton assez brutal passé le premier tiers du film, sans doute car la tonalité du début était trop "adulte" ou que sais-je. Mais une fois qu'on s'y fait, et qu'on traverse certains passages comiques pas toujours du meilleur effet il faut l'avouer, le récit garde malgré tout sa portée émotionnelle, en particulier grâce à la relation qui se noue progressivement entre les deux personnages principaux.

Par contre, la musique passe difficilement. Comme pour Tarzan, c'est Phil Collins et comme pour Tarzan, la musique n'est jamais chanté mais juste posée sur les images en se contentant d'expliciter ce qu'elles contiennent. Pire, une séquence émotionnelle clé du récit est gâchée parce que je ne sais qui a jugé que c'était une bonne idée de juxtaposer à cette scène une chanson triste, couvrant les dialogues et diminuant son impact.

Malgré cela, j'ai trouvé le film bien agréable, efficace et vraiment beau.

Bienvenue chez les Robinson
5.6
6.

Bienvenue chez les Robinson (2007)

Meet the Robinsons

1 h 42 min. Sortie : 17 octobre 2007 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Stephen J. Anderson

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Je suis le premier surpris parce que je m’attendais vraiment au fond des chiottes de la période CGI de Disney, en particulier après Chicken Little. Mais celui-ci est bien meilleur.

Alors le film porte malgré tout les stigmates d’un développement compliqué. L’intrigue est parfois un peu bordélique, prend quelques curieux détours et expédie assez vite certains éléments (notamment son climax) et on voit venir les twists à 3000 km. Mais d’un autre côté, j’ai trouvé le film vraiment frais en ce qu’il ne ressemble pas vraiment à ce que le studio, ou n’importe qui en animation sortait d’autre à ce moment-là. C'est une espèce de bizarrerie assumée, avec un humour qui ne fait pas toujours mouche mais n’hésite pas à aller assez loin dans l’absurde, cf. la fameuse scène de présentation de la famille. Du coup j’ai trouvé tout ça assez fascinant dans tout ce qu’il envoie à la face de son spectateur de manière presque expérimentale, sans non plus que ça ne soit indigeste.

Parce qu’au-delà de ça on a un message assez simple mais bien amené et soutenu par la narration. Le film a du cœur et une envie de bien faire et n’hésite pas à verser dans l’émotion pure entre deux gags débiles. J’ai particulièrement aimé le traitement du “méchant”. C’est clairement une sorte de vilan raté pathétique à la Plankton dans Bob l’Eponge et il est juste super drôle. Mais derrière ça il y a un côté plus touchant qui s’intègre parfaitement au message du film et rend le perso plus sympathique qu’autre chose.

Visuellement c’est très daté et ça fait mal au cul quand on compare à un Ratatouille sorti la même année. Mais il y a malgré tout de belles trouvailles de DA, j’aime beaucoup le côté rétro du design futuriste et certaines idées visuelles.

Trop imparfait pour être un grand Disney mais c’est une petite découverte super sympathique.

Atlantide, l'empire perdu
6.6
7.

Atlantide, l'empire perdu (2001)

Atlantis: The Lost Empire

1 h 35 min. Sortie : 28 novembre 2001 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Gary Trousdale et Kirk Wise

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Ça doit être le dernier Disney que j'ai regardé en boucle en VHS à sa sortie. Faut dire qu'il y avait un peu tout ce dont on pouvait rêver : un film d'aventure à la croise entre Indiana Jones et Jules Verne, un cocktail d'action et d'humour, un univers fascinant...

Pourtant le film a été un bide et, en le revoyant, je comprends un peu pourquoi. Atlantide essaie de raconter un récit plus adulte que la moyenne mais n'arrive pas à se détacher des contraintes du studio et semble souvent hésiter sur la voie à emprunter, là où les meilleures Disney brillent souvent par la juste balance qu'ils trouvent entre récit mature et intéressant et statut de divertissement pour enfants. Trop ambitieux, le film a du mal à caser tout ce qu'il entend traiter dans ses 1h30 et certains des points les plus intéressants du scénario sont tristement sous-exploités.

A ce titre, Milo est un personnage principal efficace et attachant mais manque de développement parce que trop peu de temps est accordé à ses conflits et tourments. Je déplore également que le méchant ne soit qu'un sempiternel bad guy en quête de flouze sans la moindre personnalité ni ambiguïté. En revanche, j'aime beaucoup le casting secondaire, qu'il s'agisse de la belle Kida ou de l'équipe accompagnant le héros, une bande de gueules qui marquent aux gags qui font généralement mouche.

Visuellement, le film ne remporte pas totalement mon adhésion pour ce qui est du chara-design un peu trop anguleux, mais qui a cependant le mérite de changer par rapport aux normes du studio. En revanche, la direction artistique impressionne dans l'ensemble, tout ce qui touche à la culture atlante (avec cette petite inspiration miyazakienne qui me touche tout particulièrement) est hyper réussi et certaines scènes ont juste une puissance énorme.

Un Disney avec de belles ambitions mais auquel il manquait sans doute un peu de mojo pour pouvoir atteindre la perfection des meilleurs films du studio ; néanmoins je garde pour lui un attachement certain.

Volt, star malgré lui
5.6
8.

Volt, star malgré lui (2008)

Bolt

1 h 36 min. Sortie : 4 février 2009 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Byron Howard et Chris Williams

Yayap a mis 6/10.

Annotation :

C'est le premier Disney sous l'ère Lasseter et, après deux long-métrages en CGI en forme de foutoirs, il y a clairement ici une volonté de remettre le studio sur les rails avec une histoire simple mais prenante, capable d'embarquer un public large.

Cette volonté de redressage est louable et s'avèrera payante mais bride quelque peu le film, qui s'impose à l'arrivée comme un divertissement bien foutu mais très sage. Le point de départ est assez amusant (et donne lieu à une scène d’action introductive très fun), comme une sorte de mélange entre Truman Show et Toy Story. Mais le film n’en fait pas grand chose, on est sur une structure en trois actes très classique et qui reproduit un peu les schémas pixariens jusqu’à cette sempiternelle séparation forcée aux ⅔ du film. Finalement le point de départ ne change pas grand chose thématiquement, c’est juste sujet à quelques gags mais au fond ça raconterait bêtement l’histoire d’un chien qui retrouve sa gamine, ce serait la même chose.

Après le film est tout de même très sympathique. C’est bien rythmé, les personnages sont attachants, la réalisation est parfois inspirée… Il y a des trucs très drôles, en même temps on dirait que le film reste assez timide et n’ose pas pleinement assumer son concept et tout le potentiel comique et créatif qui l’accompagne.

Sur le seul plan technique, c'est la première fois que la firme arrive à égaler une concurrence déjà bien expérimenté et on sent clairement que l'apport de l'expérience de Pixar fait un bien fou au visuel du film.

Un film gentil et mignon, attachant mais pas vraiment marquant. Disney se met à imiter le studio voisin Pixar mais sans le coeur ni la richesse de ce dernier - et cette tendance se confirmera dans la décennie suivante...

Dinosaure
6
9.

Dinosaure (2000)

Dinosaur

1 h 22 min. Sortie : 29 novembre 2000 (France). Animation, Aventure, Thriller

Long-métrage d'animation de Eric Leighton et Ralph Zondag

Yayap a mis 6/10.

Annotation :

Un film que j'avais adoré à sa sortie, principalement parce que j'étais un jeune fan de sauriens et, qu'à l'époque, c'était sans doute ce qui se faisait de plus impressionnant en terme de recréation de dinosaures. Une vraie performance technique, sans doute ce que Disney envisageait comme l'étape après le film d'animation en CGI à la Pixar.

Malheureusement, le film a assez peu traversé les âges. Déjà à cause justement de sa technique, parce que forcément le photoréalisme est ce qui vieillit le moins bien dans l'animation 3D, encore plus quand on le colle sur des décors réels. Ensuite, et c'est bien dommage, l'écriture n'est pas à la hauteur des ambitions du film.

C'est bien simple, tout respire le paresseux et le déjà-vu. Le héros orphelin qui devient un leader, la gonzesse qui veut se le taper après un dialogue de 5 minutes, le méchant borné... Sans compter la famille de lémuriens, dont je ne capte pas trop à quoi ils servent. Tout cela se greffe sur une intrigue partiellement calquée sur celle du Petit Dinosaure, à coup de grands bouleversements climatiques et de recherche de la terre promise. Pourtant le film de Don Bluth est toujours aussi pertinent, aussi beau aujourd'hui, malgré le poids des années.

Cependant, je ne veux pas être trop dur non plus. Malgré le vieillissement de la technique, il y a quelque chose dans la mise en forme qui force le respect. L'introduction est superbe, bien mise en scène, bercée par une splendide musique de James Newton Howard (en grande forme sur ce film), elle vend le rêve d'un film muet qui n'existera jamais. Mais l'esprit de grandeur du film fait plaisir malgré tout : ces visions d'apocalypse, ces scènes d'exode quasi-bibliques. On sent que l'ambition était de faire quelque chose d'épique, comme un pendant préhistorique du Roi Lion.

Globalement ça se laisse regarder grâce à ces aspects, après c'est vraiment dommage car ç'aurait pu être une grande fresque familiale qui traverse le temps et en fait non.

Chicken Little
4.8
10.

Chicken Little (2005)

1 h 21 min. Sortie : 7 décembre 2005 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Mark Dindal

Yayap a mis 4/10.

Annotation :

Chicken Little est donc le fameux film-charnière du passage en 3D. Et c'est hélas un beau petit ratage.

C'est le réal de Kuzco et, comme ce dernier, le film est avant tout pensé comme une comédie. Sauf que l'humour ne fonctionne pas la plupart du temps, il y a quelque chose de l'ordre de la mise en scène, du timing comique, qui n'est vraiment pas en place. On sent que Disney est loinnnn de la maîtrise qu'avait Pixar à la même époque. En plus c'est un humour extrêmement référentiel, sauf que les références sont bien lourdement assénées.

Et si je vois ce que le film veut accomplir sur le papier, je le trouve vraiment maladroit dans son exécution thématique. Ça en remet beaucoup trop sur le fait que tous les habitants de la ville sont de beaux fdp, le perso du père est catastrophique, et le film semble juste inutilement martyriser son pauvre personnage principal.

Ah oui et c'est fort moche aussi. On est techniquement à des années-lumières de ce que sortait la concurrence la même année, et le film est rempli de choix artistiques bizarres et de persos au design horrible.

Après j'ai du mal à être aussi méprisant envers ce film qu'envers La ferme se rebelle, il y a une espèce d'ambition un peu bizarroïde, l'intrigue a un côté wtfesque jamais vu pour du Disney et c'est assez rafraîchissant. Bon c'est raté mais j'éprouve malgré tout pour lui une étrange sympathie.

La ferme se rebelle
4.6
11.

La ferme se rebelle (2004)

Home on the Range

1 h 16 min. Sortie : 28 juillet 2004 (France). Animation, Comédie, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Will Finn et John Sanford

Yayap a mis 3/10.

Annotation :

On y est. Le fond du fond. Le film qui va couler l'animation traditionnelle chez Disney. Et je comprends pourquoi.

Autant il y a des trucs à sauver dans tous les Disney en 2D de cette période, autant ici c’est juste le néant. On peut dire adieu à l’ambition imparfaite de films comme Atlantide ou Frère des ours, La Ferme se rebelle c’est juste un film sans le moindre sens de la grandeur (il y avait pourtant de quoi faire avec les paysages de l’Ouest américain et toute l’imagerie du western), à la direction artistique hasardeuse, au chara-design moche et à l’animation digne d’un DTV.

Le manque d’ambition, c’était pourtant ce qui avait permis à Kuzco d’être une excellente comédie, mais encore faudrait-il que le film ait le moindre sens du comique, du gag visuel, du timing, de la finesse dans son écriture. Or non c’est juste balourd, servi par des personnages antipathiques et un récit en pilote automatique. Ca ne veut rien raconter, ça pue juste la paresse.

C'est un projet jetable et sans aucun doute le long-métrage de la firme que j'aime le moins, toutes périodes confondues. Au moins, comme le disait Milo dans Atlantide, quand on touche le fond on ne peut que remonter...

Yayap

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