Cover Akira Kurosawa | 黒澤 明

Akira Kurosawa | 黒澤 明

“Le cinéma ressemble tellement aux autres arts ; s'il y a des caractéristiques éminemment littéraires, il y a aussi des caractéristiques théâtrales, un aspect philosophique, des attributs empruntés à la peinture, à la sculpture, à la musique.”
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25 films

créee il y a environ 9 ans · modifiée il y a environ 8 ans

La Légende du grand judo
6.7

La Légende du grand judo (1943)

Sugata Sanshirô

1 h 19 min. Sortie : 25 mars 1943 (Japon). Aventure, Action, Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Annotation :

(Je l'ai sous la main, visionnage bientôt donc).

L'Ange ivre
7.7

L'Ange ivre (1948)

Yoidore tenshi

1 h 38 min. Sortie : 6 février 1991 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 19/03/15. ]

J'attaque la filmographie du 'Maître' comme se plaisent à l'appeler ainsi ses admirateurs les plus dévoués dans le milieu du 7è art (cette introduction est dégueulasse).

Première excursion chez Kurosawa donc et grosse surprise ! Film supposément mineur de l'immense filmographie du Maître qui en était alors à ses débuts à la réalisation, j'ai aimé profondément 'L'Ange ivre', superbe fable contemporaine traitant avec une infinie justesse la maladie, l'orgueil et le respect, couplé à une satire poignante de la société japonaise traditionnelle de l'après guerre, portée par un fantastique duo d'affiche qui m'a conquis dès les premières secondes du film, et n'a pas fini de me surprendre (un duo très cher à Master. K, que l'on retrouvera avec un plaisir non dissimulé dans la majorité de ses longs-métrages suivants..) !

NB : La photographie est sans doute l'une des plus merveilleuse que j'ai pu voir au cinéma jusqu'à présent.

Le Duel silencieux
7.2

Le Duel silencieux (1949)

Shizukanaru kettô

1 h 35 min. Sortie : 13 mars 1949 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 24/03/15. ]

Dans la continuité de son long-métrage précédent 'L'Ange ivre', Kurosawa place cette fois-çi Toshirô Mifune de l'autre côté du miroir, rôle qui lui sied d'ailleurs à merveille, en médecin philanthrope (un rôle qu'il reprendra plus ou moins dans un autre des grands chefs-d'oeuvre du Maître, 'Barberousse') victime malheureuse de l'insouciance de l'un de ses patients.
Une fois de plus une très jolie histoire, poursuivant avec intelligence et surtout -chose à noter- beaucoup de légèreté ce sujet complexe qu'est la maladie (sujet qu'il avait commencé à abordé dans 'L'Ange ivre') et son acceptation entre autre, là où l'on aurait pu s'attendre à du drama forcé, du pathos, il n'en est rien, 'Le Duel Silencieux' est subtil, fin, cynique, bref un régal .

La performance de Toshiro Mifune (qui en 2 films s'est déjà hissé dans le top 5 de mes acteurs favoris en toute décontraction) est remarquable, tout en retenue et en simplicité, jusqu'à la rupture, une scène marquante et très émouvante tant les émotions que l'acteur laisse paraître sur son visage semblent naturelles.

Chien enragé
7.6

Chien enragé (1949)

Nora inu

2 h 02 min. Sortie : 12 janvier 1961 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 08/04/15. ]

Kurosawa délaisse cette fois le monde médical et s'attaque au Thriller, signant avec 'Chien enragé' un polar peu commun, puisque ici pas question de chasse à l'homme, mais de chasse au flingue ! 3è itération du duo Shimura / Mifune à l'écran, 3è réussite totale, décidément ces deux-là m'impressionnent, je commencerai presque à regretter leur absence dans les films où ils n'apparaissent pas...

Je dois avouer avoir peu de souvenirs de 'Chien enragé' (j'écris cette note presque 6 mois après visionnage ce qui n'aide en rien), je ne peux qu'affirmer avoir passé un excellent moment devant ce film policier bien rythmé, réalisé avec de plus en plus d'assurance par M. Kurosawa qui affine son style film après film, il me semble juste avoir pensé à la fin du visionnage qu'il aurait pu être amputé de 20 bonnes minutes, peut être un peu longuet pour ce qu'il avait à raconter, sinon c'est du tout bon !

Rashōmon
7.9

Rashōmon (1950)

1 h 28 min. Sortie : 18 avril 1952 (France). Policier, Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 9/10.

Annotation :

[ Vu le 19/04/15. ]

Puzzle narratif réalisé d'une main de maître, Kurosawa filme cette fois (avec une maestria peu commune, ce film est pour l'instant mon préféré visuellement après l'Ange Ivre) un drame romancé, auquel il prend soin d'apposer un récit fractionné distillé par le biais de plusieurs personnages savoureux qui chacun leur tour vont apporter leur version des faits, pas si factuels que ça en fin de compte.
Photographie divine, montage osé pour l'époque, Interprétation qui tient plus du théâtre que du Cinéma (Mifune est méconnaissable en bandit fou furieux, lui qui m'avait habitué à des rôles classieux et tout en sobriété), le film n'est pas sans rappeler à mainte reprise l'art théâtral d’ailleurs, par sa mise en scène notamment, mais aussi par son récit.

Bref 'Rashômon' est un film exceptionnel, d'une beauté visuelle à couper le souffle, interprété avec brio par des acteurs visiblement investis dans leur rôle, palpitant, drôle, surprenant, du pur génie.

Scandale
6.8

Scandale (1950)

Shûbun

1 h 44 min. Sortie : 30 avril 1950 (Japon). Comédie dramatique

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 03/07/16. ]

Kurosawa continue dans sa lancée, accompagné de son désormais duo fétiche d'acteurs Mifune / Shimura (impériaux, impeccables etc. comme à leur habitude maintenant, ça se passe de commentaire) et délaisse le japon médiéval (Rashômon) pour retourner à une réalisation plus contemporaine à l'image de ses premiers longs-métrages, et ma foi ça fait mouche une fois de plus. La forme est mise de côté pour une fois (clairement pas son plus beau film esthétiquement parlant, ni le mieux réalisé) pour se concentrer sur le propos, un propos d'ailleurs avant-gardiste au possible (la presse à scandale) qu'il traite avec une pertinence implacable. Si on regrette une fin un poil abrupte, la narration est le rythme sans faille de ce feuilleton judiciaire assurent un visionnage génial pour un film de plus à ajouter à la désormais impressionnante filmographie du maître.

(Et dire qu'on parle ici d'un morceau mineur de l'oeuvre d'Akira Kurosawa, qu'est ce que ça va être pour des colosses comme 'Barberousse', ou encore 'Ran'...)

L'Idiot
7

L'Idiot (1951)

Hakuchi

2 h 46 min. Sortie : 23 mai 1951 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Annotation :

(Je ne l'ai pas sous la main)

Vivre
8.1

Vivre (1952)

Ikiru

2 h 23 min. Sortie : 31 août 1966 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 14/09/15. ]

'Vivre' narre le combat d'un fonctionnaire (Takashi Shimura, saisissant de sincérité et de naturel) contre la maladie, emprisonné depuis trop longtemps dans le mutisme et l'apathie sociale, et secoué par un sursaut de vigueur à l'annonce de son cancer qui le poussera à vivre une dernière fois, le plus intensément possible avant la fin. 'Vivre', un titre magnifique qui résume parfaitement la teneur du film et ses enjeux. Leçon bouleversante sur le sens de notre passage (éphémère comme le chante si mélodieusement Mr. Watanabe) sur Terre, abordant avec finesse comme toujours chez Kurosawa des valeurs telles que l'altruisme, la mort, la famille, le tout sur fond de critique acerbe de la fonction publique et de ses travers politiques pas toujours très humanistes.

Les Sept Samouraïs
8.5

Les Sept Samouraïs (1954)

Shichinin no samurai

3 h 27 min. Sortie : 30 novembre 1955 (France). Arts martiaux, Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 9/10.

Annotation :

[ Vu le 15/09/15. ]

Et le voilà enfin, après 5 longs-métrages du Maître vus allant de superbes (Chien enragé, Duel silencieux) à exceptionnels (L'Ange Ivre, Vivre, Rashomon), voila enfin le premier chef-d'oeuvre de Kurosawa à mes yeux ! Immense épopée humaniste, doté d'une photographie et d'une direction artistique qui transcendent les degrés de perfection que l'on pourrait espérer de la part d'un cinéaste (rarement la nature aura été aussi magnifiquement filmée à mon sens), 'Les Sept Samouraïs' est une gigantesque fresque féodale, l'apogée du film d'aventure, 3H30 de vie, de rencontres, de dialogues savoureux et de plans à couper le souffle, une bande-son magistrale qui enchante les oreilles, un casting explosif (Mifune signe ici l'un de ses plus grands rôles, qui n'est pas sans rappeler son personnage dans Rashômon d'ailleurs, Takashi Shimura impérial en vieux stratège de guerre), bref je manque de mots pour exprimer mon ressenti sur ce bijou indémodable et inoxydable qui, 60 ans après sa sortie, reste un des représentants les plus résolument dignes de tout ce qui fait la gloire et la magnificence du septième art.
Le film total, parfait sous tous les angles.

Vivre dans la peur
7.2

Vivre dans la peur (1955)

Ikimono no kiroku

1 h 43 min. Sortie : 22 novembre 1955 (Japon). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 6/10.

Annotation :

[ Vu le 14/10/15. ]

Pas un gros souvenir de celui-çi, si ce n'est l'amusante métamorphose physique de Toshirô Mifune, les enjeux sinon ne me reviennent que par bribes. Loin d'être son meilleur en tout cas.

Le Château de l'araignée
7.9

Le Château de l'araignée (1957)

Kumonosu-jô

1 h 50 min. Sortie : 27 avril 1966 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 7/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

[ Vu le 08/03/16. ]

(A revoir j'étais fatigué)

Shakespeare selon Kurosawa donc. Et on ressent vite l'essence occidentale de la tragédie qui nous est proposée, dans la mise en scène comme dans l'intrigue qui se tisse, tout est profondément théâtral. Retrouver Toshiro Mifune une fois de plus est un plaisir incommensurable tant il semble inépuisable de ressource, il peut tout jouer et le prouve ici une fois de plus en interprétant ce général colérique tiraillé entre sa soif de pouvoir et ses convictions. L'apparition, quoique fugace, de Takashi Shimura est également appréciable, comme un point de repère auquel s'accrocher...

Peut-être pas le meilleur à mon goût - un peu inégal dans le rythme (où alors est-ce ma fatigue évoquée plu haut ?) -, mais sans aucun doute un autre bijou du maître, qui tisse au fur et à mesure de ses réalisations une oeuvre dense et complexe épaulé par son acteur fétiche avec lequel il vogue de genres en genres, du pseudo yakuza-eiga au drame familial en passant par le chanbara, avec une subtilité et une maîtrise sans égal à ma (modeste) connaissance.

Les Bas-fonds
6.7

Les Bas-fonds (1957)

Donzoko

2 h 01 min. Sortie : 28 janvier 1981 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 5/10.

Annotation :

[ Vu le 29/07/16. ]

J'avoue avoir été peu emballé par ce pseudo huis-clos au fort accent théâtral, Kurosawa a eu beaucoup de mal a se dégager du texte dont il s'inspire, contrairement à son travail pour 'Le château de l’araignée' par exemple où il avait réussi à sublimer le texte de Shakespeare grâce à une mise en scène hallucinante de maîtrise. En résulte un film long, assez pénible, et un message passé de manière peu subtile. Reste que comme d'habitude c'est bien filmé, notamment en intérieur avec une utilisation complète de l'espace à disposition et une belle gestion de la lumière et de l’obscurité, et le plaisir de retrouver 3 des célèbres samouraïs (qui viennent compléter une palette d'acteurs de très bonne qualité) Mifune en tête évidemment. Mais sinon je me suis pas mal ennuyé, et j'ai trouvé le propos assez mal narré malheureusement.

Content de l'avoir fini en tout cas, maintenant on peut dire que la voie est libre, puisqu'il n'y a supposément plus que des chefs d’œuvres dans la filmographie du Maître !

La Forteresse cachée
7.9

La Forteresse cachée (1958)

Kakushi-toride no san-akunin

2 h 19 min. Sortie : 17 juin 1964 (France). Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 05/08/16. ]

4 ans après les célébrissimes 'sept samouraïs', Kurosawa s’attelle à nouveau à la réalisation d'une fresque d'aventure historique, et autant dire qu'elle n'a vraiment pas à rougir devant son aînée ! 'La forteresse cachée' est la parfaite symbiose entre sens de l'épique (des scènes à couper le souffle comme la mutinerie du début ou la fête du feu, et de manière générale une réalisation de haute volée qui fait la part belle aux panoramas majestueux de forêts et étendues désertiques) et divertissement rythmé et comique (les sidekicks savoureux qui ne sont pas sans rappeler les fameux robots de Star Wars, inutile d'ailleurs de mentionner la filiation évidente), un cocktail épicé d'actions et péripéties pour un film dantesque, qui souffre d'une écriture pas toujours finaude mais compensée par une sincérité et un travail sur les personnages que ce soit le majestueux général Rokurota incarné par un Mifune royal comme toujours, la jeune Misa Uehara en princesse fougueuse et déterminée, ou ces fameux sidekicks, Matashichi et Tahei hilarants de bout en bout. Encore un grand cru du Maître en somme !

Les salauds dorment en paix
8

Les salauds dorment en paix (1960)

Warui yatsu hodo yoku nemuru

2 h 31 min. Sortie : 4 septembre 1960 (Japon). Film noir

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 24/08/16. ]

Ne surtout pas se méprendre, si Kurosawa est surtout connu pour ses chanbara et tragédies historiques, ses réalisations dans un univers contemporain sont loin d'être mineures, en témoignent non seulement ses premières "vraies" réalisations marquantes comme le superbe 'Ange ivre' ou le non moins réussi 'Chien enragé', mais également 'Vivre', un drame moderne qui partage avec ce film des similitudes notables, le regard sur les fonctionnaires en particulier.
Ici Akira s'attaque à nouveau au film noir, et quel monolithe ! 2h30 d'une intensité remarquable, une plongée vertigineuse dans le milieu du banditisme banalisé, cet univers de gangsters en costume cravate qui détournent des fonds colossaux tout en faisant régner une terreur sourde et écrasante sur leurs subordonnés qui souvent paient les pots cassés par la prison ou même le suicide forcé alors que, comme le dit si parfaitement le titre, les vrais salauds eux, dorment en paix. C'est - comme toujours chez Kurosawa -, filmé à la perfection, c'est le cinéma comme je l'aime et comme je ne le retrouve nulle part ailleurs à un tel niveau de maîtrise, l'intrigue se tisse et se ramifie autour d'une galerie de personnages immense et pourtant tous écrits avec un soin particulier, tous évoluant intelligemment dans cette sombre affaire de vengeance et d'injustice. Le casting, des habitués de la filmographie de Kuro comme d'habitude est impeccable (Mon acteur préféré Toshiro Mifune y brille à nouveau de milles feux, avec cette rage sourde et contenue que l'on sent prête à exploser à tout moment), le score de Masaru Satō, lourd et inquiétant, vient s'associer à merveille à l'ambiance pesante du long-metrage.

Brillant, frustrant de par son dénouement mais en même temps tellement pertinent, du travail d'artiste.

https://www.youtube.com/watch?v=Cut6ajjJbic

Le Garde du corps
8

Le Garde du corps (1961)

Yojimbo

1 h 50 min. Sortie : 25 avril 1961 (Japon). Arts martiaux, Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 02/09/16. ]

Que dire du 'Yojimbo' de Kurosawa ? Toujours aussi fin, drôle, aussi efficace qu'à l’accoutumée, le maître propose une histoire de zizanie entre clans absolument savoureuse, rythmée par des affrontements dantesques, de regard comme d'épée, et par un jeu de chat et de la souris dans une ville déserté par ses villageois passionnant à suivre. On y retrouve le titan Toshiro Mifune, semblant taillé pour le rôle, traînant sa carcasse de maître Samouraï au beau milieu de ce ballet pitoyables de racailles, on y croise également Nakadai et son sourire carnassier en bras-droit lâche et sournois, et même Takashi Shimura qui vient prêter sa tête à celle d'un marchand de saké à la moralité douteuse, autant de géants du cinéma japonais au côté desquels évoluent d'autres acteurs fétiches du maître.

Inutile de tourner autour du pot, j'ai adoré, c'est le chanbara dans ce qu'il a de plus enthousiasmant et divertissant, ainsi qu'une occasion de plus d'écouter une nouvelle partition mémorable de Masaru Sato qui semble inépuisable d'inspiration lorsqu'il s'agit de sublimer les aventures de Kurosawa !

https://www.youtube.com/watch?v=7IHLoKZcwC0

Sanjuro
7.9

Sanjuro (1962)

Tsubaki Sanjûrô

1 h 36 min. Sortie : 1 janvier 1962 (Japon). Arts martiaux

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 26/09/16. ]

Suite logique de 'Yojimbo' en encore plus décomplexé, Kuro pour le coup donne vraiment dans le divertissement total là ou son film précédent conservait une certaine solennité et même une "noblesse" que n'a pas cet opus, sans que ce soit un quelconque défaut pour autant. Au contraire, c'est pour ça que je l'ai préféré de peu à ce 'Sanjuro', lui trouvant plus d'élégance et de rigueur.

Quoiqu'il en soit - et ça a l'air de rien comme ça mais ça commence à faire beaucoup de réussites - c'est une fois de plus fabuleux, toutes les minutes de ce film m'ont confirmées que j'étais vraiment en face d'un idéal de cinéma, chaque scène a l'air d'une simplicité d’exécution déconcertante, et pourtant tout est riche, fin, intelligent, brillamment étudié et réalisé, tout suinte la maîtrise totale du medium par lequel l'auteur s'exprime, du grand art. Ajouté à ça une intrigue somme toute classique mais entraînante que Kurosawa parvient comme d'habitude à transcender grâce à sa mise en scène lumineuse et facétieuse qui tranche pour de bon avec le cynisme formel de 'Yojimbo' et une distribution de haute volée qui ne prendra personne en traître, Nakadai, Shimura, Fujiwara, Kayama, des noms prestigieux au service d'une nouvelle franche réussite pour Akira Kurosawa

"Abayo" Tsubaki Sanjuro, immense figure du cinéma international que je n’oublierai pas de si tôt !

Entre le ciel et l'enfer
8.4

Entre le ciel et l'enfer (1963)

Tengoku to jigoku

2 h 23 min. Sortie : 9 juin 1976 (France). Drame, Thriller

Film de Akira Kurosawa

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 07/06/17. ]

Un polar étouffant dans la continuité de 'Les salauds dorment en paix', on y retrouve cette même esthétique urbaine, ces plans larges en huis-clos intérieur et cet univers de riches industriels et de banditisme. Un film majeur de la filmographie de Kurosawa sans aucun doute, pourtant je lui préfère 'Les salauds dorment en paix', que je trouve plus classieux et palpitant. Quoi qu'il en soit c'est un film absolument superbe, j'en suis à mon 15è Kurosawa et pourtant je suis toujours ébahi par la composition richissime des plans, par la science du mouvement et la maîtrise de l'espace, tout est parfait. Toshiro Mifune et Tatsuya Nakadai rempilent une énième fois et signent des prestations impeccables, sans fausse note. Un très grand cru du Maître.

(La musique est géniale comme toujours, de Masaru Satô je présume !)

Barberousse
8.5

Barberousse (1965)

Akahige

3 h 05 min. Sortie : 4 janvier 1978 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Dodes'kaden
7.7

Dodes'kaden (1970)

Dodesukaden

2 h 20 min. Sortie : 6 novembre 1974 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Dersou Ouzala
8.3

Dersou Ouzala (1975)

Dersu Uzala

2 h 22 min. Sortie : 22 décembre 1976 (France). Aventure, Biopic, Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Kagemusha - L'Ombre du guerrier
8

Kagemusha - L'Ombre du guerrier (1980)

Kagemusha

3 h. Sortie : 1 octobre 1980 (France). Drame, Historique, Guerre

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Ran
8

Ran (1985)

2 h 42 min. Sortie : 20 septembre 1985 (France). Drame, Historique

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Rêves
7.5

Rêves (1990)

Yume

1 h 57 min. Sortie : 11 mai 1990 (France). Drame, Fantastique, Sketches

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Rhapsodie en août
6.9

Rhapsodie en août (1991)

Hachi-gatsu no kyôshikyoku

1 h 38 min. Sortie : 15 mai 1991 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

Madadayo
7.1

Madadayo (1993)

Mâdadayo

2 h 14 min. Sortie : 27 décembre 1995 (France). Drame

Film de Akira Kurosawa

Sinbad l'a mis en envie.

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